Partie 4

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       Susu mes bestouilles ! Voilà enfin un nouvel article. Je sais, ça a été long (vacances obligent). Je ne vous en dit pas plus et vous laisse lire cette nouvelle partie. :)

1) 36 15 « My life » :

     Franchement, qu'est-ce qu'on en a à faire que votre personnage mange des céreales au goût « chocolat-sucre-vanillé-ananas-flambé », hein ?! Les descriptions : c'est cool. Mais de là jusqu'à nous justifier dans les moindres détails le moindre mouvement de chaqu'un de vos protagonistes... Donc, à éviter : « Ce matin, lorsque je me suis levée, j'ai ouvers les yeux, j'ai regardé le plafond, puis mon réveil, et j'ai vu l'heure. Du coup, je re-regardé le plafond en soufflant car j'avais vu l'heure et que je ne voulais pas me lever. J'ai sortis une jambe de mon lit, puis la seconde. Mes pieds ont touché le sol et je me suis sentie étourdie et ai failli perdre mon équilibre. Du coup je me suis re-assise. »... Interessant tiens !

2) « Il sentait comme un mélange de coca et de nutella ! » :

    Vous est-il déjà arrivé de rencontrer une personne qui sentait la « menthe poivrée », le « chocolat fondu », la « vanille/ odeur des pins », ou encore tout ceux-là mélangés à la fois ? Non. J'en doute fort. Personnellement, j'ai horreur lorsque dans une histoire le personnage principal invente des senteurs qui ne peuvent appartenir à l'odeur corporel d'un humain.

3) Centre du monde :

    Parfois, sans même vous en rendre compte, vous centrez toute votre histoire sur votre personnage principal. En gros, vous oubliez qu'il n'y à pas que votre personnage dans une histoire. Et à chaque instant et autour des autres protagonistes, il prend la place centrale et attire tous les regards et toutes les conversations. Un exemple (pour essayer de comprendre, parcque c'est vraiment pas très clair) : « Arrivée dans l'entrée de mon nouveau lycée, je remarquai que tous s'étaient tûs lorsque j'avais franchie la porte. Alors que les filles me regardaient d'un regard haineux, voir... jaloux, les garçons eux avaient leur regard remplis de désir. Aucun bruit ne se faisait entendre dans la pièce, et même lorsque je commençai à marcher le silence régnait toujours, seuls quelques sifflements immatures de certains adolescents laissant entrevoir leur contentement à l'égard de ma personne. » . Donc ce que je veux dire c'est qu'il faut être réaliste lorsque l'on écrit, votre personnage n'est pas seul. Ainsi quand vous le faîtes arriver dans son nouveau lycée, n'oubliez pas que même si ce lycée est le plus petit de la planète, les gens ne vont pas tous se taire en apercevant le nouvel élève. Ça paraît pas forcément concevable, mais j'ai lu beaucoup d'histoires qui faisaient une entrée dans la matière comme celle-ci.

4) Réalité :

       Lorsque vous écrivez une histoire qui est censé se passer aux Etats-Unis par exemple, il faut que vous vous rendiez bien compte que leurs coutumes et lois ne sont pas du tout les mêmes que les nôtres pour certains cas. Ainsi, dans certains Etats d'USA, il est interdit de consommer de l'alcool jusqu'à 21 ans. Le permis n'est pas forcément accordé à 16 ans, les différents niveaux du lycée ne sont pas les mêmes qu'en France. Enfin bref, renseignez-vous bien avant d'écrire.

5) Sirène, soit mi-femme, mi-thon :

   C'est carrément cliché lorsque la petite fille timide que personne ne remarque devient tout d'un coup une bombe sexuelle juste avant un Bal ou une grosse soirée. Comme par hasard, à chaque fois, elle se fait aider par plusieurs de ses amies qui la maquillent et la coiffent, elle porte une robe magnifique qui est sexy mais pas trop. Et lorsqu'elle arrive en bas des escalier de sa maison (car toutes les maisons du monde ont des escaliers dans les histoires, les pleins-pieds n'existent pas), son chéri l'attend et reste stupéfait devant la beauté de sa copine, ou future-copine. Un peu répétitif et lassant.

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