1 - Une Nouvelle Année

1K 39 8
                                    

Je suis sur le quai de la gare, Harry et Ron à mes côtés. La nouvelle chouette de Harry, Sirius, ne tient plus en place dans sa cage. J'ai hésité à en acheter une mais cela ne me servirait pas car il y en a beaucoup dans la volière, et Harry me prêtera la sienne bien volontiers. Ses cheveux d'un noir de jai sont en bataille, comme d'habitude. Ron me sourit et je rougis en lui souriant timidement. Pendant les vacances d'été, il s'est coupé les cheveux. Je trouve que cette coupe lui sied à merveille. Je l'aime tellement.

Sa petite sœur, Ginny, tient la main de Harry. Ils sont si mignons ensemble ! Elle a détaché ses magnifiques cheveux roux qui lui retombent en cascade dans le dos. On peut dire que cette jeune fille s'est bien intégrée à notre trio qui s'est transformé en quatuor d'or, même si les autres sorciers nous connaissent plutôt en tant que trio ! Sa meilleure amie, Luna Lovegood, se trouve non loin de nous. Elle parle à Neville Londubat, probablement d'un sujet encore plus loufoque que d'habitude.

Heureusement, grâce aux soins de Sainte-Mangouste, elle s'est vite remise de sa séquestration chez Bellatrix Lestrange. Elle a attaché ses cheveux blonds en une queue de cheval haute, de sorte que ses boucles d'oreilles-radis soient mises en valeur. Les parents de Neville, à qui elle parle, vont de mieux en mieux malgré la lenteur du processus de guérison.

Il est 10 heures 45, grand temps de monter dans le train. J'espère que l'on va trouver un compartiment de libre alors que le véhicule part dans à peine 15 minutes... Je suis nostalgique, c'est ma dernière rentrée dans l'école de sorcellerie Poudlard. Je suis également nerveuse car beaucoup de professeurs qui, à cause de leur décès ou de leur vieillesse, sont partis et ont donc laissé des postes vacants.

J'ai hâte de savoir qui Mme McGonagall a désigné. Nous montons donc à l'intérieur du troisième wagon et, par chance, un compartiment est presque vide : une petite fille, grande pour son âge, avec des lunettes violettes, est assise. Elle a l'air intimidé lorsque nous rentrons.

«- Bonjour ! On peut se mettre avec toi ? Tu n'attends personne ? lui demandais-je.

- Euh... Oui bien sûr, asseyez-vous... Vous êtes bien le trio d'or ? Et toi tu es la copine de Harry, Ginny, c'est ça ? répondit-elle.
 
- C'est bien ça ! s'exclame Ginny. Comment t'appelles-tu ?

- Je m'appelle Catherine Favantines, dit-elle timidement, les joues rouges. »

Nous continuons de parler tout en déposant nos affaires et en nous installant confortablement dans notre banquette. Ginny se retrouve à côté de la petite Catherine (qui n'est pas si petite que ça !).

Je me situe à côté de mon petit ami, en face de Ginny, en diagonale de Harry. Il n'y a personne à ma gauche. Il est 11 heures pile, et, comme d'habitude, le train commence à s'ébranler. Catherine a l'air impréssionnée par tout ce qui se passe. Ah, les nouveaux ! Je me rappelle que moi aussi, étant née-moldue, j'étais très surprise. Affublée par des souvenirs heureux, je me sens bien, alors je prends la main de Ron dans la mienne et je pose tendrement ma tête sur son épaule.

Les garçons et Ginny partent dans une discussion tournée vers le quiditch, sport auquel je ne suis pas intéressée, je me mets donc à parler avec Catherine.

Soudain, une autre jeune élève arrive dans le compartiment avec ses valises. Elle a les cheveux châtain clair et les yeux noisette. Elle demande très timidement, d'une voix hésitante, si elle peut s'asseoir avec nous car tout les wagons sont complets. Elle a l'air rassurée de voir qu'une autre jeune fille de son âge soit présente. Nous acceptons sans hésiter. Les deux filles font alors connaissance et dans leur conversation, j'entends que la nouvelle venue se nomme Agathe Alexender.

N'ayant plus personne avec qui discuter, je repose ma tête sur Ron et m'assoupis. Le voyage me paraît ainsi bien moins long.

Mes amis me réveillent alors que le train freine. Lorsque nous sortons de notre wagon, j'entends une voix familière crier :

« Les premières années, par ici. Suivez moi ! »

Dès qu'il l'aperçut, Harry se jeta dans les bras de Hagrid qui lui rendit bien fort son étreinte. Nous nous séparons des deux jeunes filles qui partent vers notre grand ami. Je vois qu'elle sont très vite devenues amies : je les vois en plein fou rire !

Remontée à bloc, déterminée comme jamais, je monte dans une calèche tirée par les sombrals (tiens d'ailleurs je les vois à présent...) et tourne mon regard vers ma belle école de sorcellerie : Poudlard !

☁️⚡☁️

Lorsque la lumière perce les ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant