Doux poison...

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À Durham, dans la résidence des Moriarty:

Pdv William:

             Moran vient tout juste de partir me laissant seul avec mes pensées. Il ne lui aura pas fallu longtemps pour tomber amoureux de moi, mais ce n'est pas pour me déplaire je l'avoue; il est tout à moi désormais. Même si il à toujours été dévoué, quelqu'un aurait pu s'emparer de son cœur, et je sais mieux que quiconque que ce sont les sentiments qui changent les hommes. Mais maintenant, il lui sera complètement impossible de s'éloigner de moi... Il est enfin à moi seul. D'un côté je me sent mal pour lui, je sais très bien que je ne tomberai amoureux de personnes pas par ce que personne ne pourrait me plaire; mais je me l'interdit. Comme tout homme je pourrais être dévier de mon idéal à mon tour... Et puis entre nous, du moment que je le satisfait, il ne devrait pas trop mal le vivre. Et c'est sur ces dernières pensées que je me suis décidé à sortir de mon bain pour rejoindre Moran. Je le vit tranquillement étendu sur mon lit, je dirais même qu'il est installé de façon plutôt... Négliger.

William:"On peut pas dire que tu chauffes les gens au premier regard."

Moran:"J'aime pas faire de chichi, et puis je suis à l'aise comme ça, tu t'y ai pas déjà fait, à mes manières de militaires?"

William:"Mmh... Mais tu sais que j'aime ce qui est un minimum subtil."

Il m'attrappa brusquement les poignets et m'attira sur lui de façon à ce que je sois allongé sur son torse.

Pdv Moran:

J'en profite pour humer son odeur si agréable, mais pourtant si indescriptible. Je profite de la vue que j'ai sur son corp pour en observer chaque partie découverte. Puis nous nous sommes embrassés, longtemps, plusieurs fois, sans jamais nous lasser de cette sensation si agréable. Bien que j'en veuille plus, je dois patienter, il pourrait mal le prendre si je prend trop d'initiatives. Il arrêta soudainement le baiser et resta silencieux sur mon torse à écouter les battements de mon cœur. 

William:"Dit, tu dors avec moi ce soir?"

Moran:"Puisque tu ne m'a donné aucun travail à faire ce soir, je suis complètement libre."

Puis sans que je m'y sois préparer il me chevaucha pour ouvrire ma chemise et m'ôter mon pantalon. Je ne m'attendais pas à ça mais ce n'est pas non plu pour me déplaire, je vis ses yeux écarlate briller de malice et d'excitation. 

William:"Puisque j'ai accepté de me donner à toi, tu n'a pas le droit de me décevoir, satisfait moi et fait moi goûter à l'extase de l'interdit."



Amour cruel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant