Gaara x reader (Naruto)

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Bonjour à tous ! Voici un court os très triste, je vous l'accorde, pour patienter en attente du prochain x reader sur Itona. Désolé QueennyBaka  mais j'avais envie d'écrire un os plutôt court pour l'un des personnages de Naruto car c'est l'anime où j'ai le plus de commandes et c'était le seul pour lequel je n'avais écrit encore aucune ébauche, honto ni sumimasen !

J'espère qu'il vous plaira tout de même, sur ceux, bonne lecture !

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Commande de: QueennyBaka

Rappel: (t.p)-> ton prénom

(t.n)-> ton nom de famille

(c.c)-> couleur cheveux

(l.c)-> longueur cheveux

(c.y)-> couleur yeux

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On né à la surface pourtant il est si facile de sombrer. Famille, argent, amis, harcèlement, tout est bon pour vous tirer vers le fond. Toi tu y as été tiré dès ta naissance ton nom donné par ta mère, Gaara, signifiant la mort. Et même avant ta naissance, on a scellé en toi Shukaku, le démon à une queue te condamnant ainsi à une vie de solitude.

Moi j'étais à la surface, je brillais. Entourée d'amis et d'une famille soudée, il me semblait impossible de sombrer. Mais même si j'étais à la surface, je te regardais sans cesse, toi qui sombrais délaissé par ta famille, n'ayant jamais eu d'amis et étant condamné. Je m'en voulais tellement si tu savais à quelle point, moi à la surface et toi en train de sombrer.

Je me rappelle de ce jour où tu as été une nouvelle fois aspiré vers le fond. Tu venais nous ramener avec ton nuage de sable la balle qui venait de partir sur le toit. Rien de bien méchant, pourtant, à cause de ta réputation, tu as fait peur aux enfants. Ils ont commencé à fuir alors que je te regardai un peu en recul, ton sable à fendu l'air et a attrapé une jeune fille. Tu voulais seulement une personne à qui parler, qui que ce soit, juste quelqu'un. J'ai hurlé ton prénom alors que Yashamaru sauvait la petite fille. Tu m'a regardé et a voulu saisir ma main et remonté mais tu l'as manqué en sombrant de plus en plus, t'enfonçant dans les ténèbres. Isolé par ton père, tu ne me vis plus pendant des années.

Yashamaru, à mi-chemin entre la surface et les ténèbres, te retins mais, à cause encore une fois de ton père, il te lâcha et te laissa te faire entraîner par les ténèbres avant de disparaître.

Tu sombras de plus en plus dans la haine, aspiré par la rage vers le fond. Tu partis à l'examen chunin plus sombre que jamais. Tu y as causé bien des torts et ton père s'y est fait assassiner pourtant, tu es remonté à une vitesse fulgurante à la surface grâce à un garçon qui lui aussi avait séjourné dans les ténèbres mais était remonté grâce à ses amis. Ses amis sont devenus tes amis, j'étais heureuse pour toi, si heureuse, je débordais de joie à l'idée de venir te parler maintenant que tu étais disponible et ouvert.

Malheureusement, je fus aspiré par le fond très rapidement. Argent. À cause de la mort du Kazekage, le village était dans une position instable et mes parents perdirent leurs travails respectifs. L'argent est terrible, il divise et rassemble si facilement. Ma famille fut détruite par lui. Ma mère et mon père se séparèrent. Mon père m'arrachant des bras de ma mère pour s'installer avec une bonne femme aussi riche que désagréable, me forçant à la servir. Je ne revis plus jamais ma mère mais, je dus rester enticher à ce couple qui ne se servait de moi que comme un gagne-pain.

Ma situation sociale ayant changer, mes amis me quittèrent peu à peu et ceux restant me manipulèrent à leurs fins. Quand je m'en rendis compte, il était trop tard. Harcèlement. Ils m'harcelaient. Pour éviter de subir encore plus, je me laissai aspirer par le fond, m'isolant en me tuant à la tâche pour gagner de l'argent.

Ninja rapportant pas mal, je décidai de devenir genin. Quelle fut ma joie quand je te revis à travers ta sœur qui m'accepta comme disciple, Temari. Une femme courageuse au sang chaud mais adorable. J'appris très rapidement grâce à ma volonté et réussis à rapidement maîtriser mon chakras et quelques justus de base.

Après deux ans d'entraînement intense, Temari m'emmena te voir dans ton bureau pour que je puisse m'inscrire aux examens chunins. Je crus que tu te rappelais de moi, celle qui essayait toujours de venir te parler ou simplement te tendre la main.

Pourtant je ne vis que du dédain dans ton regard comme si j'inventais un mensonge pour m'attirer les faveurs du kazekage. Tu étais aveuglé par les ténèbres, tu ne m'as jamais vu. J'aurais du m'en douter. Alors que le silence pesait dans ton bureau, j'ai lâché un petit rire dépité alors que j'étais au bord des larmes. Tu m'as interrogé du regard, me demandant silencieusement pourquoi j'adoptais un tel comportement alors simplement j'ai souri et dis :

-Il n'est pas étonnant que tu ne m'aies jamais vu, nous n'étions pas du même monde. Toi vivant dans les ténèbres et dans la rage, moi vivant heureuse à la surface. J'aurais du m'en douter. Seulement j'ai toujours eu l'espoir que tu te tournes vers moi et remarque ma présence. Maintenant c'est moi qui suis aspiré par les ténèbres et la tristesse et toi qui est heureux à la surface.  Pourtant je me sens toujours dans le devoir d'être auprès de toi si tu as besoin de compagnie. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et ce ne le sera certainement plus jamais mais sache que tu peux compter sur moi.

Je quittai le bureau sur ses paroles et explosai en pleurs. Je séchais mes larmes grossièrement avec ma manche et partis en courant, toujours en pleurant à chaudes larmes. Je ne voyais plus la surface. Seulement les ténèbres. À quoi bon continuer à lutter ? Autant se laisser entraîner vers le fond.

Je montai sur l'un des murs de protections de Suna, regardai une derrière fois le soleil en souriant. Je m'assis, sortis un kunai de ma pochette les mains tremblantes et repris ma respiration une dernière fois. Puis j'approchais le kunai de mon ventre, ma respiration se faisant irrégulière et sifflante, mes yeux transmettant l'appréhension de la douleur et mes mains refusant de continuer. Je fermai les yeux, inspirai puis enfonçai d'un geste brusque l'arme dans mon ventre. Je laissai échapper un gémissement qui fut accompagnée d'une flopée de sang, qu'il provienne de ma bouche ou de mon ventre. Une terrible douleur s'empara de mon ventre et se répandit dans tout mon être. Je retirai le kunai et le balançai. Puis je me mis à respirer difficilement, me vidant peu à peu de mon sang. Je serrai les poings, les larmes dévalant mes joues. Je sentis mon âme peu à peu quitter mon corps à chacune de mes expirations. Inspirer ne me servait plus à rien. J'étais en train de mourir. Et c'est en regardant le soleil descendre peu à peu dans le ciel que je me laissai aspirer par le fond.

Si seulement tu t'étais souvenu plutôt de cette petite fille qui t'avais tendu la main et fais le lien avec moi peut-être m'aurais-tu sauvé. Seulement, ce n'est qu'à mon enterrement, où tu étais venu simplement pour question de formalité, à l'entente de mon prénom, (T.p) (T.n), que tu t'es effondré à terre. Et c'est à genoux au sol, une larme solitaire coulant le long de ta joue, sous le soleil brûlant de Suna, que tu t'es rappelé de la première personne t'étant tourné vers toi sans aucune raison apparente, voulant juste t'aider et te réchauffer le cœur. Une petite fille pleine de vie, gentille et respectueuse, bien habillée et aimant aider les gens. La seule fille envers laquelle ton cœur ne cessait de battre la chamade, un sentiment que tu n'avais compris qu'aujourd'hui. Cette fille qui était devenu une coquille vide, une ruine. Une fille maigre à la peau pâle, habillée de vêtements à la limite du haillon, restant en vie dans l'espoir que tu lui fasses appel. Il ne t'avait suffit que d'un regard et d'une parole pour lui faire comprendre que ce ne serait jamais le cas. Il ne t'a suffit que d'un regard pour que je me laisse aspirer par le fond.

Et maintenant tu es devant cette tombe, les autres étant parti en te jetant des regards curieux. Et tu regrettes, tu regrettes tellement la mort de la première et dernière personne t'ayant fait découvrir l'amour, tu regrettes de ne jamais lui avoir rendu la pareille. Tu aimerais la rejoindre et lui implorer ton pardon à genoux mais tu ne peux pas. Tu dois rester fort et protéger ton village comme tu aurais voulu me protéger. Mais ne t'en fais pas Gaara, je ne t'en veux pas, je t'aime trop pour ça.

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1485 mots
LoveFremioneAndRemus

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 26, 2021 ⏰

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