Perdue dans l'espace

Chapitre 3: Première Mission

"Journal de bord: 30° jour, Andrew m'a demandé de le rejoindre dans sa chambre pour une mission importante. Qu'est-ce qu'il appelle une "mission importante" ? J'en sais rien mais je vais vite le découvrir."

Lucie mit son plastron et sortit d'un pas déterminé jusqu'à la chambre d'Andrew. Elle frappa à sa porte et entra:

-Je t'attendais.

-Qu'est-ce que tu veux ? En quoi consiste cette mission qui est si importante ?

-Prend place. C'est une affaire assez complexe mais je compte sur toi. Le Seigneur Freezer m'a demandé d'accomplir moi-même cette mission mais ces crétins du régiment font que des conneries, et je dois aller régler ça sur le champs avant que je ne me fasse taper sur les doigts.

-Viens en aux faits s'il-te plaît. soupire t-elle.

-Bon voilà l'affaire: Avant que le Seigneur Freezer soit tué puis ressuscité, puis à nouveau tué et ainsi de suite, cela lui arrivait de recruter des mercenaires pour lui faciliter la tâche dans ses conquêtes des planètes. L'un d'eux est le Capitaine Stark, le plus redoutable de cette galaxie, amateur d'alcool et de belles filles. Le Seigneur Freezer lui offrait des récompenses si grandes qu'il ne pouvait refuser un seul contrat. Donc, quand l'armée fut dissoute, il a dû se contenter de plusieurs petits contrats qui le laissaient souvent sur sa faim. Autant te dire que les temps sont durs pour cet homme.

-Donc maintenant que l'armée est reconstruite et devient de plus en plus puissante, il ne pourra pas résister, il voudra revenir travailler pour le Seigneur Freezer !

-Exactement !

-Et donc ? Qu'est-ce que tu veux que j'accomplisse dans cette histoire ? L'affaire semble facile alors pourquoi la faire passer pour importante ?

-Et bien vois-tu, c'est un mercenaire, donc le seul lien que nous avons avec lui est un simple contrat promettant une forte récompense. Donc autant te dire que la confiance peut vite se rompre. Le Seigneur Freezer pense qu'il serait plus judicieux de le faire entrer dans l'armée en temps que Capitaine d'un des régiments.

-Ah oui effectivement... c'est compliqué puisqu'un mercenaire de cette envergure doit vouloir préférer travailler en solo plutôt qu'avec un régiment de crétin à surveiller.

-Tu as tout compris. Et j'ai pensé à toi pour cette affaire parce que tu es forte en négociations et que tu as de la réparti. Tu peux facilement avancer des arguments pour qu'il rejoigne les rangs de l'armée.

-Et surtout parce que je suis une femme n'est-ce pas ? dit-elle un sourire s'élargissant sur son visage.

-Nous pouvons considérer ce point comme un bonus que tu peux utiliser pour le faire craquer ?

-Bien sûr... Très bien ! Tu peux compter sur moi ! Je ne te décevrai pas.

-J'espère bien. Tu es mon meilleur élément dans ce cas là. Mais tu devras donc faire toi même le rapport au Seigneur Freezer, il mise beaucoup sur cet homme, il ne faut pas le laisser filer sinon nos têtes tombent.

-Merci ! Cela ne me fout pas du tout la pression ! Il est hors de question que je meurt maintenant et de façon si ennuyeuse ! Au fait, il y a des instructions à suivre pour la négociation ?

-Non aucunes, tu peux proposer ce que tu veux du moment qu'il accepte !

-Bien. Je crois que je vais bien m'amuser.

-Tu vas l'attendre ici, il ne devrait plus tarder maintenant.

-D'accord.

Sur ces derniers mots, Andrew partit pour donner une bonne leçon à ces abrutis qui lui servait de régiment. Lucie resta assise sur le canapé bleu de l'appartement de son capitaine. A tout bien réfléchir, il valait mieux placer toutes les chances de son coté et d'opter pour la carte de la séduction, de l'alcool et de l'argent. Évidement qu'elle était stressé, sa première mission important, elle risque ni plus ni moins que sa vie et celle d'Andrew. Mais cela représentait aussi un excellent moyen de monter dans l'estime de l'empereur du mal, et ainsi se frayer une place importante; peut-être dans sa garde personnelle. Cela représentait une véritable chance mais aussi un énorme danger. Peut-être que l'honnêteté pouvait aussi faire pencher la balance avec ce mercenaire. Il ne fallait pas se rater.