Miel D'éternité (Demain nous appartient)

Chapitre 1 : Une rencontre peu commode

Clémentine Doucet, professeure de sport remplaçante de 40 ans, arrive en ce beau matin ensoleillé de mai, au Paul Valéry de Sète. Elle arrive en scooter, et y descend juste en face du lycée, retirant son casque qui dévoile la beauté de son visage, ses beaux yeux marrons/verts et ses cheveux ondulés bruns. À peine descendue de ce dernier qu'elle se fait accoster par un élève de Paul Valéry.

Mathias : Hé Mademoiselle ! J'peux vous aider ? Vous cherchez quoi ?

Clémentine : Rien du tout, merci.

Mathias (d'un ton insistant) : Vous êtes sûr ? Même pas un resto', j'sais pas, un p'tit jeune pour prendre soin d'vous ?

Clémentine : On m'l'avait jamais faite celle-là.

Mathias : Ah, c'est marrant, non ?Donc j'peux venir chez vous ?

Soudain, un jeune homme arrive derrière Maxime. Un brun, 1m70, l'air d'être tout aussi jeune que ce « Mathias ».

Maxime : Non mais ça va pas de lui parler comme ça, toi?

Clémentine : Non ça va, j'ai beau être une faible femme je sais me défendre.  

Mathias, saoulé de Maxime qu'il déteste plus que tout, repart déçu. 

Maxime : J'voulais juste vous aidez à le faire partir.

Clémentine : Eh bien tu vois il est parti et j'ai même pas eu besoin de toi.

Maxime : Féministe à ce que j'ai cru entendre ?

Clémentine : Je sais juste me défendre seule. C'est pas un ado qui va m'aider. Et surtout pas toi sur le coup. 

Maxime, entendant la sonnerie du lycée : Merde, j'vais être en retard ! 

Clémentine rigole en comprenant qu'il est élève dans le lycée où elle va travailler. Heureusement, elle est arrivée la semaine dernière et a rencontré la proviseure du lycée qui lui a déjà tout expliqué et n'arrivera pas en retard.

Clémentine se dirige vers la plage, là où son premier cour va se passer, un vrai bonheur pour elle, ce paysage paradisiaque de Sète lui change de celui de Toulouse, là où elle vivait avant. En première heure de cours, elle a les première S. Elle se dirige vers la classe qui est dos à elle. 

Clémentine : Bonjour, je suis madame Doucet, votre nouvelle prof de sport. J'remplace Monsieur Perreira pour le reste de l'année. 

Mathias rigole en voyant la femme qu'il a dragué, 20 minutes plus tôt, mais passe vite à autre chose en regardant intensément Jessica. 

Clémentine : Bon, j'vais faire l'appel.

Arrivée à la lettre D..

Clémentine : Delcourt-Bertrand Maxime ?

Maxime : C'est moi.

Clémentine devient blanche comme un linge en voyant Maxime, celui qu'elle a aussi envoyée balader en arrivant. Décidément, la plupart des lycéens ici sont scolarisés ici. En réfléchissant, ce lycée est assez connu. Maxime est également surpris.

Clémentine voit Maxime discuter avec Jessica et Dylan, de faux jumeaux.

Clémentine : J'vous dérange pas ?

Maxime, d'un ton désinvolte : Non, ça va merci. 

Clémentine, excédée : Tu me fais agréablement commencer mon remplacement. J'adore donner des heures de colles, et il y en aura une qui t'attend si tu continue à parler ainsi ! Alors sois tu te tais et bosses, sois tu gratteras pendant une heure. 

Maxime, vexé, se tait. Il a un fort caractère et déteste être prit de haut, surtout par une femme.

Les deux heures de cours passent assez vite pour Clémentine qui adore son métier mais moins pour les élèves. 

Pendant la pause, cette dernière se dirige dans la salle des profs, connaissant Chloé de prénom et de visage seulement. Les deux femmes discutaillent quelques instants.

Clémentine : Et y'a un élève surtout qui va me donner du fil à retordre. 

Chloé : Qui ça ? Mathias ?

Clémentine : Je l'avais oublié lui, tiens. Non, je pensais plus à Maxime Delcourt.

Aïe. La gaffe. 

Chloé : C'est mon fils.. J'suis désolée. Je lui parlerai ce soir.

Clémentine : Non, t'en fait pas je vais gérer ça. J'ai l'impression qu'il n'aime pas être pris de haut par une femme. 

Chloé, gênée : C'est un peu ça, oui.. Encore désolée.

Soudain, Maxime rentre dans la salle des profs comme il a l'habitude de faire, demandant à sa mère si elle peut rendre un devoir à un professeur qui ne travaille pas ce jour.

Chloé : Je lui mettrais dans son casier. 

Maxime : Merci.

Chloé, avant que ce dernier ne ressorte de la salle : Attends, Maxime.. 

Maxime : Quoi ? 

Chloé : Tu n'aurais pas des excuses à faire à Cl.. à Madame Doucet ? 

Maxime déteste ça. Pas le fait de se faire reprendre par sa mère devant sa prof, qu'il trouve d'ailleurs magnifique, mais de faire des excuses. Il a trop d'amour propre.