Rencontre avec les loups

8.3K 312 150
                                    

Le lendemain matin, en me réveillant, je repensais aux événements de la veille. Cet Edward était étrange et je comptais bien découvrir pourquoi. Je descendis ensuite pour prendre mon petit-déjeuner. Une fois en bas je saluai mon père et ma sœur et dit à mon père :

" Je peux aller courir ?
- Oui bien sûr, où comptes-tu aller ? me demanda-t-il.
- Dans la forêt, derrière la maison.
- Fais très attention à toi surtout, des randonneurs ont croisé des bêtes sauvages récemment, me dit-il d'un air inquiet.
- Ne te fais pas de soucis pour moi, je ne m'éloignerais pas du sentier, le rassurais-je.
- Bien, c'est tout ce que je te demande.
- En plus, je sais me défendre, lui dis-je en me mettant en position de combat et en riant.
- Tu feras moins la maligne devant un grizzly, petite insolente, me répondit-il, moitié sérieux, moitié amusé.
- J'ai connu bien pire que des ours affamés...me dis-je.
- Quoi ? demanda mon père qui n'avais pas entendu.
- Non non, rien. J'y vais, à toute à l'heure ! " lui criais-je avant de partir m'échauffer.

Je vérifiai que ma baguette était bien dans ma poche puis parti en courant vers le sentier. Une demi-heure plus tard je m'arrêtai et découvrit derrière les buissons, une magnifique clairière. Elle paraissait magique, avec le soleil qui l'illuminai et cette abondance de fleurs. Je me dirigeai vers le centre et m'assis. Ce calme, cette quiétude me permit de me détendre et malgré moi, je m'endormis. Pour une fois, je ne fis pas de cauchemars horribles avec des morts et des blessés autour de moi, je ne vis pas non plus les corps de mes amis tombés au combat, ni les familles pleurant les défunts. Je fus réveillée par un souffle chaud contre mon visage. J'ouvris lentement les yeux et ce que je découvris me glaça le sang. Au-dessus de moi se trouvait un loup, il était roux et plus grand que la moyenne. Je me relevai doucement en évitant les mouvements brusques. Une fois levée je constatai que j'étais entourée d'une meute entière. Ils m'observaient avec curiosité, d'une manière presque humaine... Je crois avoir déjà entendu parler de ce genre de créatures au cours de mes années d'études. Je suis sûr qu'avec une grosse loupe, on aurait pu voir les rouages de mon cerveau s'activer. Les loups se rapprochaient de plus en plus de moi et moi, je cherchais toujours quand un éclair passa devant mes yeux :

" J'ai trouvé ! ", m'exclamais-je d'un air triomphant.

Les loups s'arrêtèrent, se regardèrent bizarrement, puis me dévisagèrent.

" Vous êtes des modificateurs ! "

Ils se figèrent instantanément. Le loup noir s'approcha de moi et se mit à me grogner dessus, je supposais qu'il s'agissait du mâle Alpha, je ne bougeai pas d'un poil et il soupira, résigné. D'un coup, le loup fit place à un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il paraissait à la fois énervé et stupéfait :

" Qui es-tu et comment as-tu découvert notre secret ? me demanda-t-il.
- Je suis Hermione Granger-Swan, dans mon école, on pouvait trouver toutes sortes de livres et notamment, des livres sur les légendes des tribus indiennes du monde entier. Voilà comment j'ai trouvé un livre sur les Quileutes ", lui répondis-je.

Les autres loups reprirent leur apparence et je reconnu Jacob. En voyant mes yeux écarquillés, il explosa de rire et me dit :

" Bah quoi ? On a tous le droit à nos petits secrets non ?
- Oui, bien sûr... lui répondis-je.
- Par contre, reprit l'Alpha, nous te demanderons la plus grande discrétion.
- Cela va de soi, le rassurais-je.
- Maintenant tu devrais rentrer chez toi, Charlie risque de s'inquiéter, tu es absente depuis bien trop longtemps.
- D'accord, à bientôt ! "

Sans leur laisser le temps de répondre je m'élançai dans la forêt. Je rentrais à la maison toute essoufflée. Je fis irruption dans le salon et découvris mon père entouré de canette de bière, devant un match de baseball. Je souris face à ce spectacle et lui dit :

" Eh bien bravo, tes filles partent quelques heures et tu en profite pour faire n'importe quoi !
- Où étais-tu passée, je m'inquiétait, me demanda-t-il pour changer de sujet.
- Après avoir couru durant une demi-heure, j'ai découvert une clairière où je me suis posée pour dormir. Je suis vraiment désolée mais je n'ai pas vu le temps passer, lui dis-je.
- Tu aurais pu m'appeler.
- Euh... en fait...  je n'ai pas de téléphone.
- Ah... nous irons donc t'en acheter un au plus vite. Cet après-midi ça te va ?
- Oui très bien. Et en parlant de sortir, tu pourrais m'inscrire au lycée ? J'aimerais beaucoup aller au lycée en même temps que Bella, lui demandais-je.
- Ah oui ! Je n'avais pas pensé à ça ! Nous irons aussi cet après-midi.
- Super, merci. Je monte dans ma chambre, à toute à l'heure ! "

Une fois dans ma chambre, je verrouillai la porte puis insonorisai la pièce. Je m'entraînai alors à quelques sorts basiques afin de ne pas perdre la main quand j'entendis quelque chose toquer aux carreaux de la fenêtre. Je me retournai vivement, aux aguets, et me détendis lorsque je vis qu'il ne s'agissait que de la nouvelle chouette de Harry. J'ouvris la fenêtre afin de laisser entrer l'oiseau, qui me tendis sa patte pour que je prenne la lettre accrochée. Je donnai ensuite à l'animal une friandise que je gardais dans mon sac pour se genre de visite, puis me dirigeai vers mon bureau pour lire ce qui était écrit sur la parchemin :

" Chère Hermione,

Ginny n'arrête pas de me harceler pour que je t'écrive. Elle semble moins joyeuse depuis que tu es partie, comme s'il lui manquait une partie d'elle-même.

Nous sommes actuellement à la recherche d'une maison où nous pourrons habiter tous les deux, même si je sais que Mme Weasley serait heureuse de nous garder à ces côtés.

Le monde des sorciers se remet petit à petit de cette guerre, rares sont les familles qui n'ont pas étés touchées par le malheur d'être séparée d'un être cher. Les Weasley sont encore perturbés par la perte de Fred et je crois que Georges en est vraiment affligés, il n'a plus le moral à plaisanter, c'est comme s'il n'était plus que l'ombre de lui même. Teddy quant à lui a bien grandi, il ressemble de plus en plus à ses parents. Il est métamorphomage et possèdes quelques gènes lupins, mais rassure toi, il ne se transforme pas. Ginny et moi avons décidé qu'il viendrait vivre avec nous.

Tu nous manques énormément Hermione, je suis sûr que ta présence redonnerait le sourire à cette famille qui, depuis quelques mois, a perdu la joie de vivre.

Reviens-nous vite.

Ton meilleur ami, ton frère,

Harry "

Cette lettre me donna envie de pleurer, mes amis, ma seconde famille avait besoin de moi. Je rédigeai une réponse brève à Harry, lui disant que je viendrais leur rendre visite ce week-end. Une idée germa dans mon esprit : et si Isa venait avec moi ? Non, impossible, elle ne doit surtout pas être au courant ! Je m'allongeai sur mon lit pour donner libre cours à mes pensées puis finis par m'endormir.

🐺⚡

Et voilà un nouveau chapitre ! 🤗

Je suis super fière de moi car j'ai réussi à écrire 1165 mots (sans compter ceux-là 😊) et en plus je suis à l'heure ! (Bon OK je l'ai écrit en avance, mais au moins je peux m'avancer avant la rentrée 😁)

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Bonne lecture 🤗

De deux mondes différents [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant