Chapitre 3

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"Oh oh qu'est ce qu'il y a ?!

-Ah euh désolé rien ...

-Alex pourquoi t'as bloqué sur cette fille ?

-T'inquiète pas c'est ... Juste ... Qu'elle ...euh ... Qu'elle me fait penser à la fille du collègue de mon père . lui répondis-je en lui mentant. "

Cette fille je la connais pas mais j'ai l'impression que, je sais pas c'est bizarre, mais quand je l'ai regardé, tout a ralentit.

Les cours reprennent. Science et vie de la terre, une des choses les plus ennuyeuse au monde ! Ne parlons pas de celle qui nous l'enseigne, cette femme est tellement vielle qu'on dirais qu'elle a vécu avec les dinosaures !

"Villiers vous comptez rêvasser pendant toute l'heure de cours ? me dit-elle avec sa voix roque qui avait le don de m'énerver.

-Si seulement ... chuchotai-je en sortant la tête de mes bras"

Soudain Mme Doin dit un mot qui attira mon attention: frisson.

C'est ce qui m'était arrivé il y a quelques minutes. Contre toutes attente je décida d'écouter.

"Il y a plusieurs sortes de frissons.

-Madame est ce qu'il y a des frissons liés aux sentiments ?

-Alex ? Ce n'est pas souvent que tu pose des questions !

-Oui je sais ! Vous pouvez répondre s'il vous plait ?

-Avec plaisirs ! Et oui il y a des frissons liés au sentiments, on appel ça le frisson émotionnel, il peut faire partie des réactions émotionnelles comme la peur, le plaisir. Les émotions sont le résultat de l'intégration de messages nerveux au sein du système limbique qui entretient des relations étroites avec l'hypothalamus où sont programmées les réponses émotionnelles comme le frisson thermogénique. Les messages émotionnels peuvent entraîner une augmentation de la température de l'organisme allant parfois jusqu'à plus de deux degrés.

-Merci.

Pourquoi j'ai frisonné ? Ça peut pas être de la peur. C'est sur que Célia me procure du plaisir mais pas au point de faire frissonner. C'est cette fille ? Je la connais même pas, ni son prénom, ni le son de sa voix. Mais quand je l'ai regardé je ne savais pas faire la différence entre la peur et le plaisir, il faut absolument que je la revoit.

Je déchira un bout de papier sur une page de mon cahier et marqua les mots suivant: "18h à la cascade". Je le fit passer à Léo.

Je regarda la montre du mec qui était assit à côté de moi, il restait que quelques secondes avant d'être libéré. Je ramassa mes affaires, et une fois que la sonnerie se fit entendre je sorti de la classe à toute vitesse afin de me poster à l'entrée pour trouver mon inconnue.

Je l'aperçu, je ne savais pas vraiment quoi faire, je me leva et marcha dans sa direction elle ne m'avait pas vu mais ses amies si, elles ne s'arrêtèrent pas pour autant, au contraire elles accélérèrent le pas, je ne pus pas les rattraper car elles montèrent dans le bus qui les attendait pour démarrer.

J'eus l'impression qu'une d'entre elles me lança un regard noir. Pourquoi ? Je ne saurais pas y répondre.

Il était 16h, je monta sur ma moto pour rentrer, mis mon casque et mon blouson en cuir, je pris la route.

"Monsieur Villiers, réveillez vous, monsieur Villiers."

On me donna un claque pas bien violente mais assez forte pour me réveiller.

J'ouvris les yeux et observa autour de moi.

"Qu'est ce que je fous là ?! Dis-je énervait.

-Calmez vous, vous venez d'avoir un accident des personnes vous on trouvé inconscient sur la route.

-Quelle heure il est ?

-Il est 17h30 .

-Très bien donc je peux allé voir Léo, merci de vous être occupé de moi.

-Ça m'étonnerais que votre rendez-vous tienne toujours.

-Et pourquoi il ne tiendrais plus ?

-Parce que ça fait trois jours que vous dormez."

J'eus un choque. Trois jours. Que je dormais.

Je me leva mais il m'était impossible de sortir de ce lit, une douleur me retenait couché. Je leva le vêtement qu'ils avaient pris soin de me mettre et découvris ma jambe avec une immense cicatrice.

"Qu'est ce que j'ai eu ?

-Il a fallu vous opérer pendant votre sommeil ou sinon il fallait vous couper la jambe.

-Et vous m'avez fais quoi comme opération ?

-On vous a mit deux barres de fers. Il va falloir attaquer une rééducation dès que vous serez en capacités de vous lever.

-Je vais pouvoir refaire de la moto ?

-Oui, quand votre rééducation sera complètement terminé."

Un sentiment de dégoût m'envahit. J'étais énervé contre moi même , mais je n'avais aucun souvenir de cet "accident", rien ne me venait a l'esprit.

"Comment c'est arrivé ?

-Quoi donc ?

-Bein l'accident"

Il sortit de la pièce sans rien dire.

"Oh ! Répondez !"

Je ne pus sortir de mon lit. Ne pouvant rien faire je repensa à toute ma vie qui finalement n'était que désobéissance et bordel, mais je ne la changerais pour rien au monde.

*Flashback*

Jesortispourtrouvercetenfoiré, ilétait là, jemeplantadevantlui, lesyeuxremplientderage.

"Ta mèredevraisavoirhontedeparlerdetoiàsesamies, ettonpèredoitêtre contant des'êtreprisuneballedanslatêtequandilvoit depuis sa tombe cequet'esdevenu !

-Etjepensequetuvapastarderalerejoindreaucimetière !"

Jeluicollamonpoingdanssagueuledeconetrecommençajusqu'àcequ'ilsoitàterre, maislàunemainseposasurmonépaulejemeretourna, Léo.

-Lâchemoi ! lui envoyai-je.

- Jetelâcheraitplusjamais.

Àcesmotsjemelevaetstoppatoutesactivitésquipourraitnuireàlaviedecetenculé.

*FinduFlashback*

"Ça va mon pote ?"

C'était Léo, toujours là pour moi.

-Ça irais mieux si ça faisais pas trois jours que je dors après avoir faillit y passé si des personnes qui me sont inconnu ne m'avait pas amené ici !

-C'est vrai ! Désolé c'était une question débile !

-C'est pas grave parce que le plus important c'est que tu sois la parce que je commence à me dire qu'il arrive des choses vraiment bizarre en ce moment ! "

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Jesuisdésolédeceretardmaislarentréem'acrevé ! N'hésitezpasavoteretunlaisserunpetitcommentaireçafaittoujoursplaisir ! Surtoutdonnezmoivosavisetditesmoisivousavezdesdifficultésacomprendre ! ❤

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