Smoke [yoonmin]

Chapitre 8

P.D.V de Yoongi

Je suis dans le lit de Jimin, le pauvre s'est endormi après tout ce qu'on a fait haha. Je le regarde dormir à côté de moi tandis que tous les précédents événements repassent dans ma tête. Nos mains sur le corps de l'un et de l'autre, nos baisers, nos soupirs, l'extase puis le moment présent. Un long silence avait marqué la fin de notre danse après un doux baiser. C'était si magique, une marque d'amour réciproque. Je souris à cette pensée et me lève pour aller à la cuisine. Je prends tranquillement un verre d'eau mais avant de le boire j'entends des bruits de serrures puis des paroles.

"- Yoongi ?"

Je sursaute puis me retourne. Jimin a dû oublier de les prévenir. Mes joues se mettent à rougir lorsque je me rends compte que je porte les morsures d'amour que leur fils a laissé sur mon cou et mon torse et un simple boxer.

"- Bonsoir je...je...

- Pas la peine de t'expliquer Yoongi, on sait tout.

- Vous...savez tout...?

- Bien sûr, on est au courant de votre relation."

Mon dieu mais Jimin ne m'avait pas prévenu ! Je soupire de soulagement avant de passer ma main sur ma nuque étant toujours gêné. Ça m'enlève un poids le fait qu'il sache que je sors avec leur fi-

"- Par contre dormir en boxer entre meilleurs amis ça doit être bizarre."

Attendez, quoi ? Meilleurs amis ? Quel quiproquo ! Je suis rouge de honte. Alors comme ça Jimin leur a dit qu'on était seulement meilleurs amis ? Je ne sais pas comment je dois le prendre mais d'un côté je peux comprendre qu'il appréhende ce moment de révélation surtout avec la manière dont ça s'est passé avec mes parents.

Je retourne dans la chambre de Jimin, m'allonge dans son lit et le prends dans mes bras. Je repense à cette scène, à l'annonce que j'ai faite à mes parents.

"- Maman, Yoosung, je dois vous avouer quelque chose...

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ça a l'air grave.

- Je...j'aime les hommes...

- Pardon ? Comment ça ?!

- Je suis gay maman..."

Ma mère marqua une pause, ni elle ni mon beau-père ne parlaient. Je ne savais pas quelle était leur réaction. Ce n'était qu'après deux longues minutes de silence que ma mère prit la parole.

"- Tu as 30 secondes pour prendre tes affaires et te barrer de chez moi, on ne veut pas de pédé dans la famille."

Ses mots avaient agit comme un poignard dans mon cœur. Je me dirigeais donc dans ma chambre, ignorant les larmes qui s'échappaient de mes yeux, pris le strict minimum puis la porte. Je continuais de pleurer devant chez moi, ne sachant où aller. J'étais maintenant à la rue, jeté de chez moi comme un pestiféré.

Des larmes coulent maintenant sur les joues, tombant par la suite sur le corps de Jimin.

Même si je n'ai plus de maison j'ai Jimin, j'ai l'amour de ma vie.