Kiss Kiss Fall In Love ♥️

5. Mademoiselle Mei

Précédemment, dans Kiss Kiss Fall In Love ♥️

- Je voudrais que notre club soit ouvert et accessible à un plus large public, c'est pourquoi je voudrais que le club puissent accueillir ...les garçons ! Avec des hôtes féminines ! Ouvrons le monde de la séduction aux femmes, et accueillons les hommes dans la douceur de notre cœur. Mei, soit l'hôte rebel qui manque à l'équipe, Saphir, nous ferais-tu l'honneur d'être la première femme hôte du cercle ? 

——— 

- Pour moi, c'est non. 

- Mais pourquoi, demanda la manager en faisant la moue. 

Renge-chan semblait visiblement déçue que je rejette son idée. De leur côté, les hôtes me fixaient avec des yeux écarquillés, comme si refuser d'être hôte équivalait à refuser LE privilège suprême. Sur le moment, je ne pus m'empêcher de sourire face à leur tête de poisson aux yeux globuleux. Je me doutais bien qu'un simple non ne leur suffiraient pas, je leur offris donc la justification la plus franche et la plus honnête que je pus leur fournir.

- Désolé, mais je n'ai aucune envie de faire partie d'un boys band ridicule. Sérieusement, le principe même de ce club est vraiment nul. Vous profitez de votre physique, de votre fortune et de votre popularité pour séduire des filles innocentes, et plus si affinités. Alors si votre projet d'avenir, c'est d'être une équipe de violeurs, vous êtes plutôt bien parti. Donc excusez-moi de refuser votre offre, mais j'ai autre chose à faire de mes après-midis que de me prostituer pour des niaiseuses dans un club créé par des pervers. En fait, vous êtes juste des putes, mais avec le fun en moins.

- Mei... Ça, c'était méchant..., dit Saphir en prenant un air vexé. 

- Mais  on ne se prostitue pas ! Mais qu'est-ce tu racontes toi, lâcha Haruhi dans un soupire  d'exaspération. 

Tamaki était carrément offusqué, il avait la main sur le cœur comme s'il tentait d'éviter un malaise, sans doute que d'être qualifié de pute sans humour l'avait blessé et même outré. Il semblerait que mes propos soient trop crus à son goût. Je les voyais déjà venir.   « Des insultes. voilà dont de quoi est composé le vocabulaire des prolétaires. »

Eh bah les prolétaires, ils t'emmerdent, esti de riche !!

- Que c'est vulgaire de dire de telles choses ! Un hôte ne devrait pas parler comme ça, ni aucun garçon de l'école ! Haru-chan a bien plus de manières que toi, répliqua le nabot en serrant son lapin. 

- Mais c'est quoi votre problème à tous ! Je suis pas un mec !!

- Alors il est encore plus honteux pour une demoiselle de tenir un pareil discours, ajouta le binoclard sournois. 

Les garçons du club d'hôte se tournèrent vers moi avec un air surpris, tout sauf cet enfoiré de Kyouya qui affichait encore ce sourire sournois. S'il avait fouillé mon dossier, il était évident qu'il était déjà au courant de ce que j'avais ou pas entre les jambes. Les jumeaux scrutèrent chaque centimètre de mon visage, en étant un peu trop, —beaucoup trop !! — près de mon espace vitale. Tamaki s'emballa de nouveau comme si être en compagnie d'une demoiselle le rendait encore plus débile. Il s'approcha en se dandinant d'un air séducteur et se colla à moi en glissant une mains sur ma hanche. Ses doigts fins coururent sur mon flan ce qui le procura un frisson désagréable.

- Euh, tu peux me lâcher s'il te plaît...

- Mais pourquoi tiens tu as garder secret le potentiel que peut donner ton corps ? Ton séduisant visage pourrait être sublimé davantage un peu de maquillage, et là ! La pauvre demoiselle s'élèvera au rang de déesse, ne serait-ce pas sublime !!