Un cri fit surface, se mélangeant au bourdonnement incessant de l'humanité vivant sur cette Terre. Un nouvel individu venait de naître, montrant à travers cette action sa présence dans ce monde.
Ce nouveau né de sexe féminin, acueilli comme il se doit par sa famille, faisait ses premiers pas dans la vie. Tout se déroula d'une bonne manière, le temps passa.Maintenant jeune enfant, l'école est l'endroit où elle passe la majorité de ses journées. Cet établissement permettant l'apprentissage et ainsi le développement de capacités cérébrales se voit être le lieu de création de relations amicales, mais aussi de critiques, et disputes entre les élèves. De bons mais aussi de mauvais souvenirs se terrent dans l'esprit de la jeune enfant.
Les classes passèrent, le sentiment de solitude s'empara de l'individu étant désormais devenu une jeune fille. S'étant éloignée de ses deux principaux amis de l'époque, elle se retrouva seule faisant face aux critiques de certains, ainsi qu'à l'indifférence des autres. Ayant toujours eu de bonnes notes jusque là, elle savait s'en satisfaire et était joyeuse d'apporter cette marque de bon travail à sa famille.
Le collège arriva ensuite. Les notes se trouvèrent pratiquement inchangées, cependant de nouvelles amitiés firent leur apparition, délaissant le sentiment de solitude présent jusqu'alors. Étant entourée de 3 amies soudées, partageant la plupart de leur vie ensemble la pré-adolescente semblait être comblée de joie de vivre. Ce fut le cas, seulement autre chose commençait à se faufiler dans sa vie. N'étant pas très confiante d'ell-même dès le départ, cela ne fit qu'empirer et créer des complexes, des attitudes réductrices de sa propre personne dûe notamment aux critiques et messes basses des autres collégiens.
Cela se dégrada plus encore lors du lycée. Doutant de son avenir en permanence l'adolescente avait donc choisi un chemin classique, ne voulant pas se lancer dans un domaine en particulier. Une de ses amies de collège resta avec elle lors de son année de Seconde, partageant de moments inoubliables et un soutien mutuel avec l'adolescente. Mais ce fut l'année où la joie de vivre partait de plus en plus régulièrement, dû à son monstre intérieur se manifestant de plus en plus visiblement. Des périodes de privation de nourriture firent leur apparition. La haine d'elle-même grandissait. Le système scolaire ne lui plaisait plus ; cela se ressentait à travers les notes désormais moyennes dont elle n'éprouvait plus de joie à ramener.
Malgré cela la Seconde se finit, un été avec des moments compliqués s'écoula et la Première arriva. Cette dernière fut dans la continuité de la Seconde pour l'adolescente de 15-16 ans seulement sa dernière réelle amie ayant rejoint un autre lycée son sentiment de solitude refit son apparition. Son monstre se développa, évolua à sa façon. Des pensées sombres envahissaient désormais quasi quotidiennement son esprit, le polluant par la même occasion. La fin d'année fut ryhtmée par les abandons des relations que l'adolescente avait, bien que les personnes qu'elle fréquentait n'étaient que des connaissances à ses yeux.
Enfin, la Terminale pointe le bout de son nez. Dernière année dans cette espèce de prison dans laquelle la grande adolescente se sent enfermée. Le monstre a développé sa forme d'expression avec l'envie de voir les marques de son existence sur le corps de son hôte. De fins traits dessinés à même la peau, laissant au passage une petite quantité de sang en sortir. Luttant du mieux qu'elle peut contre l'envie persistante du monstre de s'exprimer, l'humaine de 17 ans que je suis se voit confrontée à des milliers de réflexions, questions sans réponse concrète concernant tant mon avenir, que ma personne.
"Que vais-je faire? Que dois-je faire?
Serais-je pour toujours enchaînée à mon monstre?
Finalement est-il réellement un monstre ou une illusion?
Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas pas encore de réponse."
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Petits Écrits en Prose
RandomAucun contact ne semblait avoir lieu mais je me retournai, constatant la présence d'une silhouette masculine derrière moi, ayant sa main posée à l'endroit du froid. "Cette silhouette, je la connais." Découvrez ici un recueil de petits textes écrits...