Critique n°2 : Oupsla Faux numéro

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La critique n°2 est celle de : Oupsla Faux numéro par carlichou_449 

· DIALOGUES

Dans ton texte, tu utilises le format théâtre, comme j'aime l'appeler. Ça signifie que tu mets le nom du personnage avant la parole qui sera ensuite amené grâce à ce signe de ponctuation « : ». Tout au long de ton livre c'est ce que tu fais et j'ai le regrets de t'annoncer que tu ne peux pas le faire, que c'est interdit dans la littérature (romanesque, je parle). Quand tu écris une fiction, une œuvre totalement imaginée qui n'est pas faite pour être mise en pièce de théâtre, tu dois impérativement utiliser les tirets cadratin (—) ou les guillemets français («»). Ensuite, quand tu gère le côté ponctuation des dialogues, il y a la partie des incises. Ce côté permet au lecteur de comprendre qui parle, comment il s'exprime (en sifflant, en hurlant, en chantant, etc.,). Les incises sont intégrées dans le dialogue grâce à une virgule qui liera les deux phrases. Attention, ne pas confondre avec les points qui couperaient carrément le rythme de lecture et qui gâcherait même le tout! Ensuite, les incises sont toujours écrites en minuscule, les majuscules n'ont strictement rien à voir dans cette partie. Comment peux-tu intégrer des dialogues dans un texte de narration? C'est très, très simple, ne t'en fais pas! Tu peux utiliser des petites phrases qui serviront de transition, quand elles seront utilisées, les incises ne seront pas obligatoires.

Exemple (les textes viennent tous de moi, interdiction de les utiliser. Merci.) :

J'hausse un sourcil, la bouche entrouverte, mais mon père me devance :

— Marie, notre fille n'a pas mûri. Elle l'était bien plus quand elle courrait toute nue dans le jardin! Elle a... (il se gratte le menton.) démûri, voilà!

Alors ici, on peut voir qu'une phrase vient insérer de manière totalement naturelle le dialogue! Il n'y a pas d'incise, mais on comprend sans mal qui parle, soit le père du personnage principal. Tu peux voir que j'ai préféré utiliser des tirets cadratins des guillemets, mais sache que si tu utilises les guillemets, tu dois impérativement utiliser les tirets cadratins aussi. Si tu veux savoir comment les utiliser, préviens-moi.

Sinon, j'ai aussi parlé d'incise et je vais te donner un exemple où elles sont présentes!

Exemple :

— Ce n'est pas possible, siffle ma mère.

— Toi amoureux, c'est comme quelque chose de sain au MacDo : impossible ! rétorque mon père en croisant les bras.

Tu vois? C'est très simple et ça fait bien plus beau que ce que tu utilisais!

Ensuite, il y a aussi les dialogues assez longs qui ne comportent pas toujours des incises, je vais te montrer comment ils fonctionnent et comment on réussit à se retrouver dans tout ça.

Je roule des yeux et me lève d'un bond.

— Figurez-vous que oui, je suis amoureux !

— Marie Joseph Jésus.

— Je crois que tu as tout inversé, chérie.

— Je n'en ai rien à foutre.

Je ne vais pas m'éterniser sur ça, je crois que c'est assez clair. 

• COHÉRENCE DANS L'HISTOIRE

Un des problèmes chez les jeunes auteurs, ou les nouveaux du moins, c'est qu'ils veulent toujours aller vite, mettre leur intrigue en place, pareil pour leurs personnages. Ils bombardent le lecteur de détails, rajoute une péripétie, tue ce personnage parce que c'est cool. Néanmoins, en étant trop précipité, les jeunes auteurs commencent à raconter une histoire sans queue ni tête, qui n'a aucune réelle intrigue et qui n'a plus aucun sens. Le lecteur, qui ne comprend rien, préfère fuir sa lecture plutôt que la continuer. Dans ton cas, tu as voulu y aller trop rapidement et c'est vraiment dommage parce que ton histoire ne veut pas dire grand-chose, désolée de te l'apprendre. Il y a trop d'action pour si peu d'informations. Tu nous bombarde de péripéties sans nous laisser le temps de respirer. À chaque chapitre, des personnages se rajoutent, viennent rajouter leur grain de sel et viennent, par la même occasion, briser toutes les bases qui auraient pu faire de ton histoire une bonne histoire. Tu vois, lorsqu'on écrit une œuvre, il y a des ingrédients indispensables. C'est comme une recette de gâteau en fait. S'il manque quelque chose, la recette foire et on se trouve avec un grand n'importe quoi.

Livre de Critiques {Fermé aux inscriptions}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant