Chapitre 05: Le bungalow de Percy.

961 62 8
                                    

Ils arrivèrent devant un grand bungalow ouvert sur trois remparts. Il y avait une aile est, une aile ouest et un centre. Le bâtiment est construit en largeur, les murs sont faits en bois et semblait lisse comme si le bâtiment à été construit sous l'eau.

Les parois sont de couleur blanche-nacrée, une petite passerelle était disposée sur la plage pour pouvoir accéder à l'entrée du bungalow. Un trident était posé en plein centre du fronton triangulaire qui surplombait la plage à cause de sa hauteur ahurissante et le symbole du trident était reproduit sur des pancartes en forme de parchemin sur les deux colonnes qui maintenait le toit de fronton. Sur les extrémités du bungalow, le toit était droit et lisse, ils étaient construits sur du béton de blanc-nacrée également. Des objets suspendus à partir du haut fronton faisait la décoration. Un petit espace séparait les parois du bungalow et de la barrière pour faire une petite terrasse qui faisait le tour du bungalow. Deux grands flambeaux étaient positionnés aux extrémités de l'entrée du bungalow.

Les adolescents et le professeur Chiron entrèrent dans le bungalow du fils de Poséidon. Jeanne put voir alors l'intérieur charmant de la maison de Percy. Trois lits étaient disposés à l'intérieur, des babioles étaient disposées sur les meubles, les parois ouvertes étaient cachées par des tissus nacrés tout comme les draps de lits blancs de la même couleur crème. À l'est, vers la forêt, était un espace plus personnel: il y avait un bureau, un télescope, un bouclier et un vrai trident ornaient l'un des murs droits de l'aile. Un petit balcon qui faisait face au bureau montrait avec aisance la forêt et où on pouvait entendre avec délice le bruit des vagues.

— Alors, qu'est-ce que vous voulez nous dire, professeur Chiron ? Demanda Percy en s'asseyant sur un de ses fauteuils.

Les autres le suivirent et s'assirent tous sur un des fauteuils. Percy sourit amuser, en voyant Jeanne sautillé sur le fauteuil et regarder avec curiosité la texture du siège.

— Eh bien, je voulais savoir ce qu'il s'était passé à l'entraînement ce matin et comment allait notre jeune invitée. Dit Chiron en regardant les adolescents, laissant ses cheveux bouclés chatouillé légèrement sa mâchoire.

— Je vois, j'ai cru que c'était plus grave que ça. Commença Percy en entrelaçant ses doigts entre eux.

— Non, tu as bien vaincu les forces du mal. On n'a plus rien à craindre grâce à toi, Percy. On te doit tout. Avoua Chiron.

Jeanne regarda Percy intrigué des propos de Chiron et sentait son cœur battre progressivement avec irrégularité lorsqu'elle croisa le regard vert comme de l'écume de Percy. Elle rougit et baissa les yeux pour admirer ses pieds qui se balançait verticalement. Tandis qu'elle sentait un regard intense et tendre se poser sur elle durant de longues minutes.

— Je suis rassuré que Miss va mieux. Déclara Chiron.

Jeanne releva la tête  face à ce surnom, pour croiser les yeux marrons du centaure et lui sourit amicalement. Chiron se pencha vers elle comme pour la saluer à nouveau et elle pencha un petit peu sa tête elle aussi pour le remercier de son inquiétude envers elle, alors qu'ils ne se connaissaient même pas. Timide, elle resta les yeux fixés sur le plancher en bois, comme s'il était devenu plus intéressant que ce qui l'entourait.

— Pour ce qui s'est passé, j'étais en train de courir avec quelques camarades pour prendre le drapeau de l'équipe adverse quand on a entendu hurler. J'ai tiqué et je me suis jeté tête la première à la rescousse de Jeanne. J'ai plongé dans l'eau en voyant le monstre marin du lac l'engloutir dans les profondeurs marines. Je l'ai sauvée avec l'aide d'Annabeth grâce à ses flèches. On l'a ramenée à l'infirmerie grâce à Grover. Expliqua Percy.

Pendant le discours de Percy, Jeanne rougissait en se rappelant des biceps de Percy qui avait entouré sa taille et regardait son corps qui avait une petite tunique marronne. C'était une très jolie robe avec de longues manches qui suspendaient en pique, des ornements en or étaient incrustées autour de sa taille comme si c'était une ceinture, faisant aussi le tour des manches et en forme de carrée, faisant le tour de ses clavicules jusqu'à son cou. La petite ceinture qui partait en forme de coll « v » et le coll de son cou mettaient bien en valeur sa poitrine.

— Bien, j'espère que tu aimeras être ici. Continua Chiron en regardant Jeanne.

La sirène sursauta et rougit en voyant que tout le monde l'observait, souriant et amusé. Elle passa une mèche châtaine derrière son oreille droite et hocha la tête.

— Oui, j'espère que moi aussi. Dit-ellerêveuse tout en se rappelant de sa venue principale sur la terre ferme. 

Elle regarda Annabeth mystérieusement et lui sourit amicalement lorsqu'elle croisa ses yeux pétillants. Ils discutèrent encore un peu avec le centaure jusqu'à ce qu'une voix masculine criât le prénom de Percy qui se leva pour sortir du bungalow.

— PERCY ! PERCY ! Appela-t-il essoufflé, le jeune Sang-mêlé.

— Qu'est-ce qu'il y a, Jacob ? Demanda Percy, intrigué par l'essoufflement du jeune garçon de treize ans.

Étant le fils d'Hermès, Jacob était l'un des nouveaux messagers de la colonie et lègue les messages des dieux à ceux qui y sont destinés.

— Vous devriez venir voir ça. Déclara Jacob, paniqué.

Intrigué, les enfants et Chiron se regardèrent avant de suivre Jacob vers le camp au pas de course, quittant le rivage. Ils remontèrent la clairière et la forêt pour se diriger vers le portail qui protégeait le camp des Sang-mêlé. De là, ils trouvèrent un attroupement au pied des arbres. Ils virent les feuilles tomber de leurs branches qui se fracassaient dans un craquement assourdissant sur le sol. Se dirigeant de plus près, Percy put voir l'écorce de l'arbre devenir anormalement plus foncé qu'à l'accoutumé. Normalement marron, l'écorce devenait noire et la substance se propageait dans tout le tronc des arbres. Même les buissons à cause des racines des arbres se décomposaient.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Percy, inquiet.

— C'est Artémis. D'après mon père, elle tombe malade. Répondit Jacob.

— Mais je croyais que les dieux ne tombaient jamais malade. Dit Percy.

— Tout le monde ne peut passer à côté de l'exception, Percy. Dit Chiron en s'approchant des deux jeunes.

Percy ébouriffa ses cheveux noirs et regarda le désastre. La nature s'empoissonnait. Alors qu'il regardait les arbres avec une telle tristesse, car la beauté des lieux se dégradaient progressivement, la voix d'Annabeth le fit se retourner et fronça les sourcils en voyant Annabeth tenir Jeanne qui semblait souffrir.

— Qu'est-ce qu'elle a ? Demanda Percy en se rapprochant des deux jeunes filles, inquiet.

— Je ne sais pas, elle haletait bruyamment et elle s'est subitement évanouie. Je l'ai rattrapée avant qu'elle ne tombe au sol. Expliqua Annabeth.

Percy toucha le front de Jeanne qui est brûlant et grimaça en voyant la fièvre revenir.

— Allons la ramener à l'infirmerie. Décida Grover, devançant Percy.

— Tu as raison. Accepta Percy.

Sous les yeux inquiets des autres Sang-mêlé qui étaient témoin de l'évanouissement de la jeune fille, ils ramenèrent Jeanne dans son lit de fortune à l'infirmerie, tranquillement suivi par Chiron.

Percy Jackson et le secret de l'océanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant