farewell

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tonnerre dans l'escalier.
talon pointe talon pointe talon pointe
talon.

le volet gratte à la fenêtre.
nous faisons le même poids
et lui aussi a peur du vent.

un rat remonte de mon cœur
à ma gorge. humide et chaud, vivant.
personne ne me croit.

ça fait quelque chose de voir vibrer
dans l'air ces quelques mots horrifiants
pour la première fois.

ils grouillaient dans le vide de mon crâne
et maintenant je tousse des rats par milliers
qui se frayent péniblement hors de ma bouche :

cet été je m'en vais peut être.
je m'en vais mourir.

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