25 Décembre - 22h42

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Il se fait tard.

Toujours rien de nouveau.

Je me suis fait des pâtes, j'ai pris ma couette et des paquets de gâteaux, puis je suis allé m'installer devant la cheminée dans la salon. J'ai allumé un feu et j'ai mangé là.

C'est curieux comme la présence du feu apporte un réconfort. Pas seulement physique (même si j'apprécie sa douce chaleur), mais, d'une certaine manière, il constitue comme une présence. Peut-être est-ce dû aux bruits qu'il fait et aux ombres mouvantes qu'il projette alentours ?

Mais il me vient une question encore plus importante: suis-je vraiment en train de discuter du réconfort que m'apporte une bûche qui crame ??? Il est temps de s'inquiéter là !

Plus sérieusement, si j'écris ceci, je sais que c'est aussi pour m'occuper et chasser loin de moi les idées noires qui tentent de prendre possession de mon esprit. Cela m'oblige à réfléchir à ce que je vais coucher sur le papier, avant d'aller me coucher sur le parquet.

Tiens, revoilà la poésie.

Ça faisait longtemps,

Presque trois heures et demie.

À croire que j'ai vraiment un réel besoin

De former de la main des rimes dans ce bouquin.

Houlà ! C'est moche cette fin ! Je n'avais pas trouvé mieux ? 'faut croire que j'étais désespéré... Ou bien je me suis endormi avant de pouvoir modifier ça. Probable.

Journal d'un survivant [DIARY]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant