Souvenir pesant

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Des cheveux, deux yeux, des lèvres étirées
Un rire trop franc, cinglant et cette main.
Une voleuse possessive telle le malin
S'accaparant la propriété de mon entité.

Mais ton obsession t'aveugle.
Ne vois-tu donc pas qu'il est juste en rut.
Non, mon effacement est bien ton unique but.
Alors tu me regardes avec ton air espiègle.

Glace mon sang et fige ma rage
Ton sourire sournois, facade ineffacable.
Je suis le verre, ma haine le sable,
Toi le feu mais lui un simple garcon de passage.

Seulement ton indifférence me donne le bourdon.
Vole et mes chaînes s'étireront.
Je tente de ne t'accorder ni regard ni souffle.
Mais tu ris. Tu glousses. Il faut donc que je t'étouffe.

Le mâle est en fleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant