Poème intime

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Yacine,

Tu es plus du genre a dire "inshallah" que "ya",
Mais qu'importe, dans les deux cas tu me bassines.
Pour moi, tu es une sorte de pithaya,
Étrange et sans goût et couvert d'atroces épines.

Mais une fois ta peau coupée et retirée,
Seule reste la pulpe de ton âme fleurie
Alors, enfin, perle le suc doux et sucré
Qui ne demande qu'à pouvoir être chérie.

Une envie dévorante, un apétit hurlant,
M'assaille peu à peu, dès lors mon ventre gronde.
Et je me rassasie de ton esprit brûlant.

Ainsi derrière ton triste apparat immonde,
Se trouve ton être, si merveilleusement.
Haut, dans les cieux bénis, ta gentillesse abonde.

Le mâle est en fleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant