+33********* :
yo mec tu vas acheter des capotes ou pas ?
moi :
euh c'est qui ?
de 1) j'suis pas un mec.
de 2) les capotes ne m'intéressent absolument pas.
et de 3) je vais pas perdre mon temps à parler avec un inconnu qui s'est trompé de numé...
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2 janvier 2019, 12h34 Barra Grande, Brésil Andréa Sanchez
Je me réveille à cause des ces putains de rayons de soleil. Ouais, je suis pas d'humeur. Pas après ce qu'il s'est passé avec Leticia. Elle m'a grave soulé, elle cherchait la merde, je voulais pas d'embrouille moi, de base. Elle m'a humilié, ridiculisé devant plein de gens à la boite de nuit. Si jamais je la croise un jour, je vais lui faire bouffer du sable chaud, elle va rien comprendre.
Hier, je suis restée enfermée dans ma chambre, je voulais pas sortir, j'étais encore énervée. Malgré tout, Neymar et ses amis sont quand même venus me voir pour me demander si j'allais bien. Je leur ai répondu qu'il fallait me laisser tranquille.
Aujourd'hui, je suis moins fâchée, Leticia est partie et c'est mieux ainsi. Elle m'emmerdera plus.
Après avoir pris une douche bien froide, je décide de m'habiller et de me maquiller.
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Je me rends compte qu'il est bientôt 13h et j'ai énormément faim. Alors, je descends et vais tout de suite dans la cuisine. Il n'y a personne. Je prends des biscuits et les bouffe un par un. Je sors dehors et tout le monde est en train de jouer au foot, même Nadine. Les enfants crient, Rafaella rit, Neymar lève les bras en signe de victoire. Cette famille est heureuse alors que moi, je suis seule. J'ai même plus de famille. Mes parents me parlent même plus et je suis fille unique. Ils m'ont déçue. Je croyais qu'ils aillaient me soutenir, m'encourager, mais ce n'est pas le cas, ils ont préféré abandonner leur fille.
Soudain, je me prends le ballon dans la gueule ; j'entends Davi rigoler. Sale petit traître. Jota m'aide à me lever et je regarde Neymar ; il me lance un regard désolé. Je lève les yeux au ciel avant de me diriger vers David qui fait des selfies tout seul.
À 14h20, on passe à table. Enfin ! J'ai vraiment cru que j'allais mourir de faim. Je suis au bout de table et Neymar est tout au bout aussi. À ma gauche se trouve Rafaella et à ma droite, sa mère.
On mange dans la bonne humeur, les brésiliens parlent entre eux tandis que je réfléchis à ma vie banale. Et à la pire soirée de ma vie qui s'est passée il y a 2 jours.
