18 mai 2019, 17h45
Budapest
Andréa SanchezLe jour est enfin arrivé. J'ai pas arrêté d'y penser, j'ai le ventre noué, je suis stressée, je suis nerveuse. J'ai jamais autant ressenti d'adrénaline.
Les supporters lyonnais se sont déplacés jusqu'en Hongrie pour nous supporter et chanter. C'est tellement émouvant et adorable.
Jouer cette finale en Hongrie, c'est énorme. Surtout d'affronter Barcelone.
J'aurais jamais pensé atteindre la finale, un jour, avec mon club. L'année dernière, je m'étais blessée au genou deux jours avant les quarts de finale, j'étais tellement dégoûtée de ne pas pouvoir continuer, je suis rentrée à la maison et j'ai supporté mes coéquipières, devant la télé. Mais à la finale, j'étais dans les gradins, j'étais contente pour les filles, mais j'aurais aimé être sur le terrain à porter la coupe.
Aujourd'hui, je serai sur le terrain et je porterai la coupe, c'est mon rêve. Et j'espère qu'il sera réalisé.
Dans quelques minutes, on va entrer. Plus le temps passe, plus l'adrénaline augmente. Je remets correctement mon short.
??? : Andréa ? Je me retourne.
Andréa : M-Maman ?
Maman : C'est bien moi. Elle est vêtue d'un maillot de foot lyonnais. J'aurais jamais pensé qu'elle porterait ça, un jour. Elle me sourit.
Andréa : Qu'est-ce que tu fais là ?
Maman : Je suis venue t'encourager.
Andréa : Tu... Tu as pris l'avion pour me voir ? Je sens les larmes monter.
Maman : Oui, ma chérie. Écoute, je sais que je t'ai fait du mal, auparavant. Mais, j'ai compris, tu es tellement passionnée de foot que tu pourrais en parler pendant des heures. Pour toi, le football reste un spectacle formidable, qui te procure des émotions que tu ne trouves nulle part ailleurs. Ce sont mes mots, je les ai prononcé lors d'une interview. Eh oui, j'ai regardé des vidéos de toi sur YouTube, en évoquant ta passion. J'aurais dû te soutenir, j'aurais dû être là pour toi, j'aurais dû m'occuper de toi, mais j'étais trop égoïste et je te demande pardon. Elle prend mes mains, ses larmes coulent toutes seules. Je suis tellement désolée.
Andréa : C'est pardonné, maman. Je sens qu'elle est vraiment sincère et ça fait du bien. Je la prends dans mes bras. Je te pardonne.
Maman : C'est la finale, ce soir. Je sais que tu vas gagner car tu es la plus forte. Tu peux le faire, il faut juste que tu te battes et que tu mouilles le maillot, sois une vraie guerrière. Fais-le pour moi. Fais-le pour papa, qui te regarde de là-haut. Ses paroles sont tellement touchantes.
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VIRTUEL // neymar jr
Fanfiction+33********* : yo mec tu vas acheter des capotes ou pas ? moi : euh c'est qui ? de 1) j'suis pas un mec. de 2) les capotes ne m'intéressent absolument pas. et de 3) je vais pas perdre mon temps à parler avec un inconnu qui s'est trompé de numé...