+33********* :
yo mec tu vas acheter des capotes ou pas ?
moi :
euh c'est qui ?
de 1) j'suis pas un mec.
de 2) les capotes ne m'intéressent absolument pas.
et de 3) je vais pas perdre mon temps à parler avec un inconnu qui s'est trompé de numé...
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7 juillet 2019, 20h Rio de Janeiro, Stade Maracanã Neymar Jr
Vous pouvez pas imaginer à quel point je suis si heureux que mes coéquipiers viennent de gagner la finale, la Copa America, après tant de jours de combat ! Dani Alves, un de mes meilleurs amis, prend dans mes bras en me soulevant légèrement. Je check les autres potes, Thiago Silva, Marquihnos, Firmino, Everton, Gabriel Jesus...
Neymar : Bravo, je suis si fier de vous !
Dani Alves : On l'a fait pour toi, pour que tu sois fier de nous.
Neymar : Eh bien, c'est réussi !
Davi, mon fils, joue avec eux tandis que je cherche Andréa du regard. Nous sommes venus ensemble, avec Jota et Gil, au stade, pour assister au match. Il est vrai qu'il y a plein de monde, impossible de la retrouver. Les supporters veulent faire un selfie avec moi, j'accepte avec plaisir. Après ça, Davi s'accroche à mon tee-shirt vert clair, je m'abaisse pour être à sa hauteur.
Davi : Elle est où, maman ? Je me souviens encore de sa joie lorsqu'il a revu sa maman après de longues semaines interminables.
Neymar : Je sais pas, elle est peut-être avec tonton Jota.
Davi : Non, elle n'est pas avec lui. Même tonton Gil sait pas où elle est.
Ça m'inquiète de ne pas savoir où elle est. Après tout, c'est ma copine, c'est ma priorité, surtout après ce qu'il s'est passé avec son bâtard d'ex.
Neymar : Je vais la chercher. Reste avec tonton Jota, tu ne bouges pas.
Après avoir pris des photos lorsque mes équipiers ont soulevé la coupe de la Copa America en l'air, je décide de chercher Andréa, je lui ai envoyé plein de messages auxquels elle ne répond pas, je l'ai même appelé, et elle ne daigne pas à décrocher. Et c'est là que je viens de penser à un truc auquel j'aurais voulu le chasser rapidement : et si Bastien l'avait retrouvée ? Non non, je refuse. C'est impossible. Il est en France, c'est certain ! Mon coeur bat la chamade. J'entre dans la foule et j'entre difficilement dans le stade. Je montre mon PASS à un garde du corps et je me retrouve dans les couloirs géants. Nous entendons encore des cris, des hurlements de joie et des chants portugais dehors, sur le terrain. J'aurais voulu être avec eux, mais Andréa est plus importante.
J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur ou un film dramatique, je scande le nom de ma copine plein de fois, mais aucune réponse.
Neymar : Andréa !
Ça me fait peur. Mais je me demande si elle n'était pas rentrée à la maison ? Non, elle aurait pu prévenir Gil ou moi.
Je suis soulagé quand je vois Andréa sortir des toilettes de femmes. Je cours vers elle et la prends dans mes bras. J'ai cru la perdre.
