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14 juillet 2019, 19h49 Rio de Janeiro, Brésil Andréa Sanchez

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14 juillet 2019, 19h49
Rio de Janeiro, Brésil
Andréa Sanchez

Andréa : « Mon meilleur souvenir ? Hmm... Le premier, c'est quand on a gagné les Jeux Olympiques avec le Brésil, en 2016. Et le deuxième, c'est la remontada contre Paris (en huitièmes de finale de Ligue des Champions). Quand nous avons marqué le sixième but, je n'avais jamais ressenti ça avant... C'était incroyable ! » J'éteins mon téléphone. T'es sérieux, Ney' ?! Tu pouvais pas dire autre chose que ça ? T'as pensé aux supporters parisiens ?

Neymar : Bah quoi, c'est vrai. C'était incroyable, comment j'ai sauvé l'équipe à cette époque-là...

Andréa : Ils t'ont accueilli comme un prince ! Tu me fatigues.

Je me lève et sors de la cuisine, très frustrée. Il m'énerve ! Pourquoi il ne comprend donc pas qu'il est plus heureux à Paris qu'à Barcelone ? Ça m'énerve, cette histoire ! Ça en parle partout sur les réseaux sociaux. J'ai l'impression de vivre dans une saga de l'été. J'en ai parlé avec le père de Neymar et il est plutôt d'accord avec moi. Reste à savoir si le PSG est prêt à lâcher sa star ou pas.

J'entends Neymar m'appeler plusieurs fois, mais je l'ignore complètement. Je vais même vers Gabriel qui est allongé sur son transat. Il admire le paysage qui s'offre à lui ; un splendide coucher de soleil.

Une semaine a passé depuis la fameuse et intense nuit (le lendemain, j'étais plutôt crevée !). Demain, je quitte le Brésil pour rejoindre Lyon, l'entraînement collectif débutera dans 3 jours. De même pour Ney' qui retrouvera Tuchel, Leonardo et compagnie, le 17 juillet.

Gabriel : Encore une dispute avec ton copain ?

Andréa : Oh, il m'énerve ! Il rigole.

Gabriel : Ne t'inquiète pas, il restera au PSG.

Andréa : T'es sûr ?

Gabriel : Et certain. Il me sourit.

Mes yeux tombent sur son torse musclé. Je dois avouer qu'il est plutôt canon pour un surfeur comme lui.

Neymar : Ça va ? Je vous dérange pas ?

Il lève les yeux au ciel avant de faire demi tour.
Neymar le jaloux est de retour.

Un peu plus tard, je rejoins Ney' dans notre chambre ; il est sur son téléphone. Je le connais très bien ; il fait la gueule.

Je commence à ranger un peu mes affaires.

Andréa : Tu peux arrêter d'être jaloux ?

Neymar : Je suis pas jaloux. Je ris jaune.

Andréa : Pourquoi tu mens ?

VIRTUEL // neymar jrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant