Douleur

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[ Chapitre entièrement réécris ]

Pdv Coraline

J'ouvre difficilement les yeux, j'ai un horrible mal de crâne et la gorge sèche. Dans un grognement d'insatisfaction,  je m'assoi sur les coudes, et tente de reconnaître l'endroit où je me trouve. C'est une petite cabine, avec plusieurs lits superposé et une grande table ronde au milieu de la pièce, une chambre commune, donc. Mais j'ai beau cherché, cet endroit ne m'est pas familier.

La porte s'ouvre au moment où je me suis assise sur le lit, et Cole est apparu au seuil de la pièce. Mon cœur a raté un battement dans ma poitrine, je suis heureuse de le voir, car malgré moi, je dois reconnaître qu'il m'a horriblement manqué et qu'il a hanté nombreuse de mes nuits. Cole paraît d'abord surpris, avant de sourire et de me rejoindre.

Cole : Tu es réveillée, comment te sens-tu ?

Un peu déboussolée, je lui montre ma gorge du doigt, elle est tellement sèche que je suis certaine que mes cordes vocales ne peuvent pas émettre un son correct.

Cole : Oh, oui, bien sûr, je vais te chercher un verre d'eau.

Et il est parti. En attendant qu'il revienne, je me suis mise sur mes jambes engourdient et hésitantes pour explorer la pièce. Tout en laissant mes doigts traîner sur le bois des lits superposés, je laisse mes yeux explorer l'endroit exigu envahit par l'odeur de rose du sens bon posé sur la table basse. Tandis que j'étudie la veille game boy posée sur le lit à la couverture bleue et que je contemple mon visage encore taché par la fumée avec le miroir posé sur celui à la couverture rouge, mon regard se pose sur le lit à la couverture verte. Des photos y sont posées en vraque.

La curiosité est un vilain défaut, et cela s'applique parfaitement à moi. Je l'avoue, je n'ai pas de scrupule à fouiller dans des affaires qui ne sont pas les miennes, alors sans une once d'hésitation, je récupère l'un des clichés. Sur cette image aux couleurs ternies, deux jeunes personnes regardent l'appareil photo, un sourire resplendissant sur le visage. Dans les bras de la jeune femme aux cheveux chataîn tressé en une longue natte qui lui descend le long de l'épaule, un bébé aux yeux verts comme des pierres d'émeraudes et un grand sourire dépourvue de dents vint épanouir le tableau.

Des jeunes parents amoureux et une famille heureuse, pourtant la trace de l'arme qui a abîmé le côté droit du cliché me fait croire qu'il s'agit d'une époque révolue, un passé heureux qui hante, et ça, je connais bien, les photos que je possède avec ma mère ont la même trace de l'arme.

Cole : Lloyd n'apprécie pas qu'on touche à ses affaires.

Je repose la photo sur le lit et me redresse avec lenteur.

Coraline : Je ne faisais que regarder, et puis ce n'est pas vraiment rangé.

Ma voix étaient des et rouée, et elle me faisait mal, comme un sal mal de gorge.

Cole : Disons qu'en temps général, cet endroit n'est pas réservé au public.

Coraline : Je ne suis donc qu'un public. Merci, je conclu dans un sourire en prenant le verre que le ninja de la terre me tend.

Cole (rigole) : Je tenais à m'assurer personnellement que tu te portes bien, mais je n'aurais jamais pensé que tu serais une petite fouineuse.

Ninjago fanfiction : Paix désepérée (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant