Chapitre 7:

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J' ouvris les yeux d'un coup et je vis un homme plus âgé avec des yeux d'un bleu foncé profond et je me perdis dans son regard perçant. On aurait dit qu'il cherchait à lire en moi, tandis que je le dévisageait sans aucune retenu. Il était grand, très musclé, peut- être trop à mon gout, mais ce qui m'intriguait le plus, c'est toute l'encre qu'il a sur lui ! C'était vraiment impressionnant et encore il avait un t-shirt je n'ai vu que son cou et ses bras. En-dessous ça doit être quelque chose ! Et tout d'un coup je me rendis compte de la situation, je rougis et le repoussais vivement mais il ne me lâcha pas. Lui, sourit en coin et me dit :

_ tu aime ce que tu vois ?

Encore choquée par ce qui venait de m'arriver, je restais muette quelques secondes, puis réalisant qu'il se foutait de ma gueule, je commençais petit à petit à m'énerver.

_ J'ai vu mieux, maintenant lâche- moi ! dis-je en lui donnant un coup de coude dans l'abdomen où je rencontrais des tablettes dures comme la pierre.

_ Moi aussi, même si je dirais à vu de nez que ton 85F est très impressionnant !

Oh le connard ! Mais je vais le tuer ! Sans qu'il s'y attende, et aussi vite que l'éclair, je sortis mon couteau et le menaçais. Je vis son regard surpris et ses yeux devenir totalement noir.

_ Tu crois faire quoi là ?

_ Je te retourne la question, on t'as jamais appris à respecter les femmes ? Je ne te permets pas de me toucher cabrão !

J'allais lui donner un coup de genou bien placé pour me libérer, mais il m'attrapa la jambe et la serra autour de sa taille, ce qui fit que j'étais encore plus prêt de lui et j'eu chaud d'un coup. Mais soudain quelque chose me gouta sur la main et je vis du sang.
Je relevais les yeux et je vis quand bougeant comme il l'avait fait, il s'est éraflé avec le couteau... mais il s'en fichait éperdument.

_ Mais c'est qu'elle mordrait la tigresse ! Je te connais pas mais je sens qu'on va bien s'entendre la rebelle ! J'aime la résistance, c'est pour ça que je laisse passer tes insultes et aussi parce que tu ne sais pas à qui tu as affaire, mais ne me manques pas de respect. 

Il dit ça en me regardant profondément dans les yeux, son visage à deux centimètres du mien.

_ Ah parce que genre tu m'as respecté toi ? Je m'en fiche de qui tu es ou de qui tu crois être ! Je vais t'apprendre un truc, mon petit gars, moi je suis peut-être personne, mais je suis moi et je me respecte, j'ai mes valeurs et ça personne ne me les prendra, alors tu me touche pas ! 

En disant ça, j'avais les yeux qui lancer des éclairs et je réussis à le prendre par surprise et me tirer de son emprise. Je m'arrêtais à 5 mètres de lui. Il ne me quittais toujours pas des yeux. Puis je le vis esquisser un grand sourire, et au moment où je me retournais pour aller vers ma moto pour rentrer, il m'attrapa le bras et me retourna tout contre lui. Et d'un coup ses lèvres furent sur ma bouche. J'étais tellement choquer que j'ouvris la bouche et lui enfonça sa langue dedans. La fureur repris possession de moi et je lui mordis la langue. Mais, il ne se détacha pas tout de suite, à croire qu'il aimait ça.

_ Première règle beleza, quand je veux quelque chose je le prends. Deuxièmement, tu as réussi à me surprendre et tu as attisé ma curiosité, on se recroisera, sois-en sure. Et plus tôt que tu ne le crois !

Sur ce, il me fait un clin d'oeil accompagné de son éternel sourire en coin qui me mit encore plus sur les nerfs. Et puis "beleza" mais il se prend pour qui lui ?

_ C'est ça, bien sur ! La prochaine fois que je te croise, attends toi à être mis par terre !

Il rigola, un rire grave et sensuel et enfourcha sa moto en me faisant un signe de tête et parti. Nan mais quel connard ! Mais bon je regarde l'heure, le soleil était déjà coucher. J'allais me faire tuer par mes frères... Vite je repris la moto en suivant le chemin pris par l'étrange connard.

Avant Agent, Maintenant Entre Favela Et MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant