Chapitre 13 :

359 18 4
                                    

Et là, j'ai eu la grande surprise de voir Hunter rentrait en trombe dans la pièce. Vu sa tête et son regard noir, je peux dire à vu de nez qu'il est très en colère... Il me regarde dans les yeux et son regard dévie sur le jeune mexicains qui est a deux centimètres de ma poitrine et je vois ses points se serrer.

_ Dégage Antonio, je m'en occupe.

_ Pas de soucis boss ! Dit-il avec un grand sourire et coin. Il me fit un clin d'oeil et sortit en fermant la porte derrière lui.

On se regarde dans le blanc des yeux pendant au moins 5 minutes avant que je n'en puisse plus et que je craque en lui disant:

_ Quoi ?

_ C'est vraiment la première question que tu vas me poser ? dit-il à demi étonné.

_ Bah je sais pas, je pensais que tu allais me parler mais apparement nan, donc je te demande quoi ?

_ T'es vraiment bizarre comme chica, la veille, tu as un accident, tu te bat et manque de justesse de te faire violer, et la seule question que tu te pose c'est pourquoi je te parle pas ?

_ Bah écoute, si je suis là avec toi, c'est que tes hommes m'ont trouvé et donc que je ne me suis pas fait violer ! Après, je t'avoue que j'ai mal partout, mais bon, c'est de ma faute, donc je vais pas te demander comment c'est arrivé...

_ Tu es vraiment irresponsable ! et je le vis s'énerver d'un coup. Tu aurais pu y rester si mes hommes n'avaient pas été là ! Comme quoi tu ne peux pas rester seule. Et d'abord tu n'aurais pas du t'enfuir comme ça ! Je...., enfin tes frères, se sont vraiment inquiéter, tu ne te rends vraiment pas compte des conséquences de tes actes. 

Pendant tout son monologue, j'ai eu l'impression de voir des flammes sortir de ses yeux. Il était vraiment en colère... Et d'un coup, il envoya son point dans le mur juste à coté...

_ Mais ça va pas ?? T'es vraiment malade toi ?

Merde..... Qu'est- ce que je venais de dire... encore ma langue qui s'exprime sans avoir validé par avance les paroles avec mon cerveau... Il se retourne vers moi dangereusement lent, et je vis alors que ses yeux étaient devenu noir. Il m'attrapa la mâchoire d'un coup sec et serra en m'approchant de sa tête. Pour la première fois de ma vie, quelqu'un m'avait pris de cour... je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il fasse ça. Après quelques minutes à m'observer, sa bouche dévie vers mon oreille et il me susurra méchamment :

_ C'est pas parce qu'on s'est touchés dans ta piscine, qu'on est devenu proche et que tu as gagné le droit de me parler comme ça ! Personne n'a ce droit, alors n'oublie pas qui est-ce qui commande ici, car malgré les précautions de tes frères pour que l'on se croise le moins possible, tu viens toujours me rentrer dedans dans les deux sens du terme. Et je n'aurai aucun remord à vous éliminer tout les trois si l'envie m'en prends. Donc que ce soit clair maintenant callate tu boca quand tu me vois.

Puis il me lâcha la mâchoire, je savais que je devais avoir des belles marques rouges maintenant, et sa colère était toujours là, mais la mienne venait aussi de reprendre le contrôle et je le regardais dans les yeux en le défiant du regard. Après de nouvelles longues minutes à se regarder pour voir qui aller baisser les yeux en premier, il reprit la parole et dit :

_ Tu vas rester ici au moins une semaine, le temps que tu guérisse et après tu repartira chez tes frères, mais tu vas devoir te trouver un job et te tenir tranquille.

Puis il s'en alla, me laissant seule et énervée. Nan mais vraiment, il a vraiment dit ça ?? Mais quel connard !! Il doit certainement croire que je suis une fille facile alors que c'est totalement faux. J'en reviens pas ... Sur ce coup j'ai faillit allé trop loin et mes frères m'en voudrais si je leurs causais des problèmes... C'est vrai qu'ici, ce n'est pas la même chose qu'à Londres, je ne peux pas me permettre ce genre de comportement, en plus je ne suis pas sensé me faire remarquer... Bon j'allais me tenir à carreau cette semaine, le temps de me soigner et après je verrais pour m'occuper et pourquoi pas me trouver un job. Mais là, j'étais trop énervée pour réfléchir correctement, et mon corps me faisait vraiment souffrir. La seule solution qui s'imposait à moi c'était de dormir et je verrais demain pour le reste. D'ailleurs est-ce qu'il a prévenu mes frères que j'allais bien ? J'espère bien sinon j'imagine pas la tête qu'ils vont faire quand je les reverrai. J'espère guérir vite, je n'aime pas cette position de faiblesse dans laquelle je suis... Sur cette dernière parole je m'endormis.

Avant Agent, Maintenant Entre Favela Et MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant