Chapitre 12 :

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Nan mais quelle cruche... Quand je pense que j'ai faillit tout balancé, là, comme ça, bêtement... Il faut vraiment que je reprenne le sport pour évacuer mes émotions, sinon on ne sait jamais ce qu'il se passera la prochaine fois. Pff... Si seulement mes parents étaient encore là... Rien de tout ça ne serait arrivé... J'aurais encore ma petite vie tranquille à Londres, mes amis, l'agence, toute ma vie était tracée...  J'accélère un grand coup sur ma moto et passe de 100km à 120km sur la route de la forêt. La vitesse me fait un bien fou. L'adrénaline, le vombrissement de la moto, tout ça me fait sentir bien et dans mon élément. Je ferme un moment les yeux pour ressentir l'air sur ma peau, la nature, le silence de la nuit... Mais je m'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne vis pas la racine venir et la moto avec la vitesse fit un soleil et je fut projeté deux mètres plus loin. Erreur de débutant, je savais très bien qu'il fallait toujours rester attentif en conduisant... Mais avec tout mes problèmes qui fusaient dans ma tête, je m'étais laissé submerger. Bon doucement j'essayais de bouger mes jambes, j'avais l'impression que je n'avais rien de casser, j'étais vraiment chanceuse. Bon les bras maintenant. Ah je crois que je suis mal tombé sur le gauche... je dois avoir une entorse car je n'ai pas entendu d'os craqués. J'essai de me relever doucement mais ma tête tournait un peu alors je me rallongeais et essayais de me calmer. Inspire, expire, doucement, pfouu, aller encore, inspire, expire... Le mal de tête s'attenua un peu. Bon aller doucement, on se relève et on s'appuie sur l'arbre à coté. Aie j'avais mal au dos aussi, je pense que je vais avoir de ces bleus demain, ça va pas être beau... et moi qui voulait reprendre le sport... c'est pas pour tout de suite... Bon maintenant que j'arrive à tenir debout, on va essayer de voir si la moto n'est pas morte. Bon je vois rien, le moteur a du s'arrêter car les phares sont éteins. Bon où est mon tel, pour la lampe torche ça peut être utile. Okayyy alors la c'est une grosse blague si j'ai perdu mon tel... Putain mais j'ai vraiment la pouasse jusqu'au bout...  Je vais péter un câble... je suis seule en pleine forêt, blessée et je peux contacter personne... Je vais vraiment me faire défoncer par mes frères en rentrant. Bon, je vais quand même pas rester là ! On va avancer dans la direction de la sortie, mais bon je vois pas grand chose quand même... Je décide d'avancer un peu à l'aveuglette quand même. Déjà pour me réchauffer un peu car je commençais à greloter et il fallait que je me dégourdisse un peu les jambes pour voir si je n'avais pas de douleurs. Au bout de 15 minutes de marche je commençais à fatiguer... J'avais toujours froid, et mal à mon bras, mais heureusement rien de nouveau à signaler pour les jambes. Bon deuxième plan, il faut que je trouve un endroit pour dormir un peu au chaud. J'essayais de distinguer un bon endroit dans la pénombre mais je ne voyais rien de spécial. Bon tanpis, à la dure je vais juste m'assoupir un peu contre cet arbre et quand il fera jour je rentrerais. J'espère juste pas rencontrer un animal sauvage, je connais pas trop ce qui rode dans les parages. 

J'avais du m'assoupir à peine 2h que j'entendis du bruit. C'était des gens qui parlaient et se rapprochaient. Je commence à me relever, il faisait toujours nuit donc je ne distinguais pas les gens, mais je comptais 3 hommes. Bon ils allaient peut-être pouvoir m'aider.

_ Eh par ici !

Les voix se turent et les pas se firent plus proches. 

_ Tiens, mais qu'avons nous là les gars ? dis le plus vieux avec un rire gras.

_ Bah ça alors de la chair fraiche ! dis son acolyte avec un sourire lubrique.

_ Le premier qui me touche, je lui brise les couilles ! C'est assez clair comme ça pour vous ? Sinon je peux vous la refaire en anglais ?

_ Mais on a le droit à une petite tigresse qui joue la comique ! les autres explosèrent de rire tout en se rapprochant plus prêt de moi.

_ oh mais c'est que vous voulez un exemple les gars peut-être ? Ah oui, vous devez être plutôt visuels sinon vous comprenez pas ... C'est comme les petits enfants...

Avant Agent, Maintenant Entre Favela Et MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant