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Chapter I :
Tu étais dans un coin, toute seule. Tu observais à quel point les fleurs étaient belles dans cette cour. Elles étaient parfaitement colorée et l'odeur qu'elles émanaient servait à apaiser ton petit cœur brisé.
Depuis cet événement, tu ne cessais de broyer du noir. Tu restais seule tout le temps. Tu observais le monde avec tes yeux. Tes yeux étaient différents de ceux des autres êtres humains. Tu voyais le monde différemment. Eux ne voyait que la perfection et la parfaite vision d'une vie heureuse et bien construite.
Ce monde est fragile mais destructeur. Tu le savais plus que bien. Il était cruel. Il ne servait pas vraiment à protéger les êtres qui y vivent mais plutôt les faire croire que la vie est belle et que malgré les bas, les hauts sont toujours meilleurs et qu'à chaque mauvaise passe, il allait leur offrir tout ce dont ils avaient besoin pour panser leurs blessures.
Ta peau terne, tes yeux e/c étaient livides, tu n'étais qu'un simple fantôme errant. Tu savais que cette réalité était dur à voir pour les autres. Mais pourtant, tu n'étais pas la seule.
Pendant que tu regardais au loin, assise sur un banc qui se trouvait dans la serre de ton établissement, il se trouvait là. Devant l'entrée à t'observer pleurer silencieusement comme tous les jours.
Mais cette fois-ci, il s'était approché et t'avais tendu un bouquet de fleurs bleues. Elles sentaient irrésistiblement bons et l'attention de cet inconnu t'avait tellement touchée que tu en avais souris.
Ses beaux yeux bruns s'ouvrirent de stupéfaction quand il vit ton visage s'animée d'une expression heureuse. Il s'était alors demandé si tu étais le pansement qui servirait à panser ses blessures.
Il était tout aussi blessé que toi et vous en aviez conclus chacun dans votre coin que vous alliez tout faire pour rendre l'autre être heureux. Car après tout, vous en aviez besoin.
Ton sourire avait réchauffé son cœur et l'avait rendu heureux. Il s'était par la suite assit près de toi et vous ne parliez point. Vos cœurs parlaient d'eux même et vous vous compreniez comme ceci.
C'était donc lui ? Serait-ce donc lui qui ferait construire des murs qui te protégeraient de ce monde vicieux et cruel ? Ces murs formaient une pièce dans laquelle le bonheur serait au comble. Des murs blancs, des cœurs brisés et ces fleurs bleues...
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