12.la première constellation

338 14 23
                                    

Pov Jude

Eléonore tomba soudainement au sol, telle une pierre.

-Eléonore !

Edgar partit plus rapidement que moi et l’aida à se relever. Ce fut son cri qui me surprit.

-Edgar ? Qu’est-ce-

-Aide moi à la lever !

Pourquoi paniquait-il comme ça ? Elle aussi était blessée ? En m’approchant plus près, je vis son habituel sweat gris, prendre des teintes rougeâtres apparaître un peu partout.

-Oh mon dieu...

Je pris Eléonore par les épaules et aida Edgar à la porter. Soudain je vis May tenter de se relever.

-Qu’est-ce qu’il s’est passé...?

-May ne t’inquiètes pas...d’accord ?
Je vis son regard chocolat glisser sur Eléonore.

-Eléonore ?! Qu’est-ce, pourquoi elle est comme ça ?!

Je la vis se courber brusquement.

-May arrête de bouger !

-Mais-

-Je suis sérieux ! Tu risques d’ouvrir encore plus ta plaie !

Je la vis reculer, j’avais peut-être crié un peu trop fort.

-May écoute je...

-Sharp j’ai vraiment besoin d’aide là !

Je me tournis et vis les flaques doubler de volume.

-Il faut préparer deux lits, et vite !

-Deux ? Jude je t’ai dit que j’allais bien !

Je me tournai vers May.

-Eléonore a bien raison sur un point, tu es bornée à un point que tu n’imagines même pas, dis-je en soupirant.

Nous transportâmes Eléonore jusqu’à une pièce à l’intérieur du bungalow, puis je parti chercher May, qui finit par me suivre, à contre coeur. Je laissais Eléonore à Edgar tandis que j’ouvris la pièce où était May.

-Tu n’aurais pas dû laisser Edgar seul avec Eléonore.

Je fermai la porte avant de me tourner vers May.

-Comment ça ?

Elle se contenta d’hausser les épaules.

-Je pense que tu le verras assez rapidement...

Je n’eut pas le temps de répondre car un cri de colère retentit.

-Ne me touche pas !

-Qu’est-ce que je disais...

J’ouvris brusquement la porte et partit vers la source du cri.

-Écoute je veux t’ai-

-Dégage !

Je vis Eléonore debout. Comment elle avait fait ? Quand s’était elle réveillée ? Mystère. Je la vis chanceler, évidemment, toujours en mauvais état.

-Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Je fis glisser mon regard sur Edgar, qui avait les mains ensanglantées.

-J’ai voulu soigner ses plaies...

-Et elle ne s’est pas laissé faire. Éléonore écoute-

-La ferme ! Sortez d’ici avant que ce ne soit moi qui le...fasse...

Le nouveau Inazuma JaponOù les histoires vivent. Découvrez maintenant