CHAPITRE III: J'ai loupé un truc où quoi ?

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Après ce qui venait de se passer, je suis rentré chez moi. Je réfléchissais aux conséquences si je disais oui. Je ne vivrai plus du tout de la même façon et comment le cacher à mes parents ? Je me disait que s'ils avaient réussi à couvrir mon absence pendant six heures, ils arriveraient bien à cacher que je suis un agent secret. J'arrivai chez moi.

-Alors mon chéri, c'était bien ce club d'échec ? me dit ma mère

-Quel cl... Ah oui le club d'échec. C'était super.

-La prochaine fois, tu me préviens quand tu vas à une activité.

-Oui, t'inquiètes pas.

-Et je t'accompagnerais pour payer le professeur.

-Non, non, non  c'est bon. Tu me donnes l'argent et je le payerai.

-Comme tu veux. soupira-t-elle

Le plus dur serait de le cacher à mes parents. Toute la nuit, je pensais au choix que j'allais faire. C'était une occasion qu'il ne fallait pas laisser passer. Jamais elle ne se représentera. Cette question me tourmentait. Je ne pouvais pas dormir une seule seconde. Fallait-il que je le fasse? Soudain, j'entendis un bruit. Il venait du salon. Je me levais donc pour voir ce qui se passait. Quand je suis arrivé à l'endroit d'où venait le son, je ne vis rien de bizarre.

-Ça doit être quelque chose qui est tombé. pensais-je

Effectivement, un pot de Nutella était renversé par terre. Je le ramassais et le mis au frigo quand un bruit de verre qui se casse retentit derrière mon dos.

-Qu'est ce qui se passe! dis-je à haute voix

Quand une phrase du professeur Jhons me revint en tête. «Beaucoup de problèmes qui sont inconnus de la population menacent les gens et nous luttons depuis toujours pour empêcher ça.» Je soupirai puis me suis retourné. Une masse d'ombre à laquelle je cherchais son propriétaire se dressait devant moi.

-Oh mince.

Là, l'ombre se mit à vibrer très vite si bien que je ne distinguais pas les contours de la forme. Un monstre qui avais la proportion de l'ombre se matérialisa alors devant moi. Il était immense et tout noir. Il avait des trous là se trouvent habituellement les oreilles. Il n'avait qu'un œil (si on pouvait appeler ça un œil). On aurait dit qu'il y avait quelque chose de vivant dedans, une substance grisâtre à mi chemin entre liquide et pâteux contenu dans une boule placé au dessus du nez. Sinon il avait l'air normal sans compter sa taille immense, ses espèces de piques de un mètres de long qu'il a pour bras et ses jambes plutôt normal mais qui était immense, sans oublier des centaines de dents qui sont de part et d'autre de sa bouche. J'avais peur.

-Bonjour. dis-je d'un air pas très rassuré

-Zack Parker! Je t'attendais. dit-il d'une voix très grave

-Vous me connaissez ? Eh bah. Moi qui croyais que j'étais le moins populaire du collè...

-Fini de rigoler! me coupa-t-il. La sphère !!

-Quelle sphère ?

-Tu sais très bien de quoi je parle!

-Je vous promets que je ne vois pas du tout.

-Je l'arracherai donc à ton cadavre !!

Soudain, il se précipita vers moi. Je me mit alors à courir dans le couloir pour m'enfermer dans ma chambre. Après avoir fermé à clé, je soulevai mon lit pour le mettre devant ma porte au cas où la porte céderai au monstre. J'eu alors une idée. J'allais sortir de chez moi par la fenêtre. Je pris quand même ma batte de baseball au cas où j'aurai besoin de m'en servir. Je me vis alors sauter par la fenêtre et courir le plus loin possible. Je courais, courais le plus vite que je pouvais. Je me surpris moi même de ma vitesse. Mais les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, de plus en plus vite. Soudain l'ombre de tout à l'heure passa au dessus de moi. Et le monstre se matérialisa devant moi.

-Je vous assure que je vois pas de quoi vous voulez parler. dis-je

-Tu mens !!

Je m'engageai alors dans un combat épique. Le monstre essaya de m'embrocher mais j'esquivai son pique géant. Les coups s'enchainent mais je n'arrivais pas à le frapper. Il était trop rapide et à chaque fois que je voulais m'approcher de lui, il essayais de me transformer en brochette de poulet. Alors, quelque chose d'incroyable arriva. Je ne me contrôlais plus. Je l'ai frappé en plein ventre, il se tortillait à terre de douleur. C'était comme si j'étais un autre homme, comme si j'avais évolué. Mes coups avaient été multiplié par 100. Je fis un salto au dessus de lui et le frappais à la tête. Je pris ses pique géant et je les brisais sur ma jambe. 

    -Haaaaaaarhg !!! hurla t-il de douleur

Et là il se désintégra. Il ne restais de lui que de la poussière que le vent emporta.

    -Et maintenant, direction chez moi.

J'ai regagné ma maison par la fenêtre. Je sentais que j'avais plus de facilité à escalader le mur. Je me suis recouché en pensant à ce qui venait de m'arriver. Je m'endormis alors profondément, soulagé.


Zack ParkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant