Les larmes

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"Tu ne peux pas soudoyer la porte du paradis en allant dans le ciel" Harry Styles


Présent



Lorsque nous sommes retournée en sale d'attente un médecin nous cherchais, il nous expliqua que le petit garçon n'avait pas survécu, pendant tous cetemps il était en mort cérébrale et ils non rien put faire pour le sauver. Je ne me souviens pas vraiment de ce qui c'est passé après, j'étais trop en état de choc pour réagir, je suppose que mon père m'a ramené et couché dans mon lit, je n'est plus mes vêtements tachés de sang.

C'est seulement allongé sur mon matelas, le lendemain des faits, que je prend conscience de la douleur qui vrille mon bras, l'adrénaline ayant quitté mon corps. Mais celle-ci me ravage car elle montre que je suis en vie et ça je ne le supporte tout simplement pas. Ça aurait du être moi,après toutes les merdes que j'ai faites, je l'aurais mérité, je suis un déchet.

Je m'assois sur mon lit et contemple mon reflet dans le miroir collé sur la porte, une envie de vomir me tord l'estomac me forçant à baissé les yeux, comment pourrais-je me regarder dans le miroir après ça ! Au bout de plusieurs  minutes je décide de complètement me lever, il est tôt 6h du matin,mais lorsque je descend je remarque mes parents autour de la table dela cuisine qui parle à voix basse.

« Chérie, tu l'aurais vu...» la voix de ma mère me fend le cœur, celle-ci se déchire d'un sanglot.

Je ne met pas longtemps avant de relever ma présence, instinctivement ma mère sèche ces larmes.

« Tu est déjà réveillé ? » me questionne-telle « oui...je ne trouvais pas le sommeil » dis-je plus sèchement que je l'aurais voulu, je me sers une tasse de café et m'appuie contre le comptoir pour le boire, il est amer et écœurant comme mes pensée en ce moment même. Mes parents échange des regards ne sachent pas comment aborder le sujet, je ne leurs laisse pas le temps   

   « inutile de m'en parler... »

« Charly... »dit mon père en me regardant dans le yeux, je pose ma tasse dans l'évier pour couper court « je vais courir » et sans un regard dans leur direction je remonte l'escalier, je suis un enfoiré,je sais qu'il s'inquiète pour moi et pourtant je me comporte comme un connard.

J'enfile un jogging noir etun t-shirt noir, mettre de la couleur me semble inapproprié sur le moment. Je redescend l'escalier ensautant quelques marches, je franchis la porte et le froid matinal hérisse mes poils, mais je commence tout de même à courir. Je merend compte que courir avec mon bras est compliqué et m'arrache un grognement de douleur, mais je continue , je cours même plus vite encore.

Le quartier est désert àcette heure-ci, seule quelques personnes partent travailler. Le soleil se lèvent à peine et le ciel revêtit des couleurs rosé, jeme surprend à le trouver beau et à me demander si lui est là-bas,toi tu n'iras pas, les personne d'en ton genre ne mérite pas le paradis ! me souffle ma conscience.  

Sans m'en rendre compte mes pied m'ont emmener devant le lycée, je le regarde, je ne mérite pas d'être dans cette école, n'y les amis que je me suis fais en arrivant quelques mois plus tôt, je ne mérite pas de vivre.

Soudain une voix m'interpelle, je me retourne et vois Monsieur Stevenson, mon professeur d'histoire, il s'approche « qu'est-ce que tu fais ici mon garçon, à cet heure ? » sur le moment je ne sais pas quoi répondre, les mots restes bloqués dans ma gorge, ces yeux dérive sur mon bras 

« Comment tu t'es fais ça Charly ? »

« J'ai eu un accident de moto Monsieur » son expression change, et je vois de l'étonnement dans ces yeux « et tu viens en cours quand même ? » je n'y est même pas pensé.

« Non Monsieur, je ne fais que passer, »

« Tu est sûr que ça va Charly ? »

« Oui ne vous inquiétez pas monsieur » et sur cette phrase je repris ma course en sens inverse. Lorsque j'arrivais chez moi, je montais directement prendre ma douche, et pour la première fois depuis hier je pris mon téléphone. L'écran est fissuré mais il fonctionne toujours, je regarde mes messages et j'en ai plusieurs de mes amis, qui me demande si je suis bien rentré de la fête. Comment leur dire ce que j'ai fait, je suis un meurtrier, et je ne pourrais pas supporter leurs regards de dégoût.

L'eau de la douche coule sur mon corps endoloris, les images de cette nuit me reviennent, et enfin je pleure. Mes larmes se mélangent à l'eau, je me déteste, je suis un monstre voilà ce qui tourne en boucle dans ma tête. Je m'imagine la famille du petit garçon et le vide qu'ils doivent ressentir, et je vomis. Parce que le sang que je vois sur mes mains à ce moment là et son corps inerte me broie les tripes, alors je vomis, mais ça ne change pas les choses,mon cœur cogne et saigne encore.

Mon poing atterri dans le mur fissurant un carreau, des petites gouttes de mon propre sang tombe dans l'eau du bac à douche et je me satisfait à voir mon sang couler, parce que je le mérite, parce que je suis un monstre.

C'est quand tu sors la tête de l'eau qu'un événement horrible te fait replonger les deux pied joint les mains liés dans le dos, cette fois-ci je me noie.


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Salut, nouveau chapitre, désolé pour les fautes ! :) 

Instagram : charlywattpad188

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