L'eau de la douche coule sur mon corps endoloris, les images de cette nuit me reviennent, et enfin je pleure, mes larmes se mélange à l'eau, je me déteste, je suis un monstre. Voilà ce qui tourne en boucle dans ma tête, je m'imagine la famille du p...
"Je sombre, et tu m'as regardée me noyer. Je suis une rivière de larmes, perdue dans le courant" Alessia Cara
Passé
L'air frais du matin accompagne ce maudit Lundi. Aujourd'hui c'est ma rentrée à Barrington High School et je stresse tellement que mes mains sont extrêmement moites. Je n'est pas fermé l'œil de la nuit, je ressemble donc à un cadavre ! Pour décompresser je me suis allumé une clope et la fume sans vraiment en sentir le goût,bien trop angoissé.
Lorsque le lycée se dessine au loin, j'entends déjà les cris hystériques de lycéennes, tu ne vas jamais t'en sortir ! Me souffle ma conscience.
La grille en fer noire me surplombe et une dizaine de lycéens me détaille. Normal eux ils se connaissent depuis toujours, c'est logique que je soit le centre de l'attention. Bientôt des petits chuchotements accompagnèrent mon avancé dans le lycée. Toutes les modalités de mon inscriptions ont été réglé par mes parents quelques jours plus tôt, j'ai donc déjà mon emploie du temps, le nom de mes profs, et le code de mon casier. En parlant de casier, je recherche le mien. Mais impossible de le trouver ! Je suis idiot ou quoi ! Numéro 46, il devrait être après le 45 mais non, ça passe tout de suite au 47. C'est une blague !
Soudain une voix masculine m'interpelle « Hey toi t'es nouveau non ? »
Je me retourne, un lycéen à la peau métissé me fait face« Ouais.... » soufflais-je
« Tu trouve pas ton casier ? » demanda-t-il un sourire en coin.
« Ouais...sa saute à 47 direct. » il regarde le papier que je lui tend,l'examine.
« Normal,le casier 46 est tout à la fin ! » il m'explique.
« OK merci. » mal à l'aise je le laisse mais il m'interpelle« Hey ! Moi c'est Marvin ! » je me retourne et hoche la tête.
C'est comme ça que j'ai rencontré Marvin, à ce moment précis je ne savais pas qu'il bouleverserait ma vie. Marvin à était pour moi un remède contre la solitude qui me torturé.
Mes premiers jours de cours ont était réellement horrible, je ne me suis pas intégré dans ma classe. Beaucoup d'étudiant ont tenter de me parler mais mon mutisme les a effrayés.
Tu est nul ! Me rappelle ma conscience. Ça je le sais je suis pas foutue de me sociabilisé, parce que ça m'effraie, j'ai peur qu'ont me refasse du mal.
Est-ce que la peur doit-être une raison suffisante pour mon comportement de connard ?
J'ai recroisé Marvin quelques fois mais il était toujours entouré d'autre lycéens, et, ça ma découragé d'aller lui parler.Trouillard !
Mes parents m'ont questionné sur le lycée, je leur ai menti. Parce qu'ils auraient été si triste de me savoir seul. Vous savez, je me suis habitué à cette solitude, elle est devenue comme une amie, un bon bouclier.
Ce soir, des images me hantes, ce soir je me sens si triste, si seul. Je revois les écritures rouge sang, les regards, les chuchotements. Je revois leurs silhouettes me tomber dessus, leurs coups m'ont blessés mais c'est leurs mots qui m'ont anéantis.
J'ai toujours était le petit con de service, celui qui fait rire la classe, celui qui a des notes de merdes, celui qui a toujours des plans foireux. C'est pour ça que les gens ne sont pas posé de questions quand Mélany m'a accusé. Leurs visage étaient fermés,parce que pour eux j'étais coupable !
« Les gars dans ton genre mérite de mourir ! », «violeur ! »,« j'espère que tu prendra perpète ! »
Bien que le juge m'aie blanchis, les rumeurs vont vites et sont volatiles.
Je suis beaucoup de choses mais certainement pas un violeur, parce que mes plus sombres cauchemars, mes plus anciens souvenirs sont remplis de brutalité, d'intrusion, et de violence.
