Chapitre 1

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Je vis ma meilleure amie arriver et me leva. Je courais vers elle et sautais dans c'est bras... Elle me dépassait largement d'un vingtaine de centimètres. Clara était la plus belle personne que je connaissais : une rousse avec des yeux bleus transperçant, mais pas que elle était d'une gentillesse... Je l'aimais plus que tout au monde. Nous étions plus que meilleures amies, nous étions des soeurs. J'enroulais mes jambes autour de sa taille et la serrais le plus fort que je pouvais.
- Toi t'as un truc à me dire
Je souris contre son épaule.
- Je pars. Je déménage.
Et là nous avions eût la même réaction, comme si nous étions connectés, nous avions fondu en larme. Notre amitié n'était pas celle du genre où on se lâchait au premier obstacle, nous nous soutenions mutuellement tout le temps. Après lui avoir annoncé la nouvelle, nous nous dirigeons vers nos cours, bras dessous bras dessus. Nous allions profiter jusqu'à mon départ.

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Après une journée à la fête foraine, une de nos nombreuses soirées films et pleins de moments doux passés avec elle et mon petit ami je devais partir à l'aéroport. L'adieu était déchirant, nous nous serons dans nos bras et nous promettons de nous appeler toutes les semaines. Je pleurais un bon coup et fuyais. Fuyais loin. J'étais ce genre de fille, qui avait peur de tout, pas des choses matérielles mais de l'attachement. De s'attacher et puis plus tard de devoir lâcher prise. J'étais aussi le genre de fille qui détestais les clichés de plus profond de son être, à pars que ma vie devenait exactement comme ça: pleine de clichés, envahie par les clichés. Le cauchemar. Je m'avançais vers l'avion et ne me retournais pas. Ça aurait été trop dur pour moi. De voir le visage de Clara se décomposer, vous pensez bien qu'il n'y a pas mon petit copain, et bah malheureusement, c'est mon ex petit ami maintenant. Je ne pouvais pas entretenir une relation à distance. C'était pas possible, psychologiquement et physiquement. Mes parents et Thomas étaient déjà dans l'avion, je m'asseyais à leur côté mais ne parla point. Ils ne méritaient pas d'entendre la rage que j'avais pour eux de détruire ma vie. De détruire mes rêves et mes envies. Je m'enfonçais dans le siège en attendant le décollage. Je pensais déjà a la petite tête de ma meilleure amie. J'ouvrais mon téléphone et vis un message de sa part:
Petit cœur ❤🙌😘😍😳: Tu me manques déjà, ne m'oublie pas s'il te plait.
Je souriais légèrement. Elle savait très bien que jamais je n'allais l'abandonner pas après tout ce que l'on avait vécu ensemble, la petite section, le primaire, le collège, le lycée. C'était pas possible de l'oublier. Et même pas de s'éloigner d'elle. On était toutes les deux le genre personnes qui ne pouvait pas ne parler a l'autre, on s'envoyait tout le temps des messages, que ça soit sur Instagram, sur Snapchat, sur Wattpad ou juste avec nos numéros respectifs. C'était ridicule parfois mais c'était pas grave pour nous. Je lui répondais par le message qu'on s'envoyait le plus:
Me: Forever and always baby. Forever and always. ❤😘😭
L'avion décolla. Je ne pouvais pas voir dans le hublot mais je savais que cette perle rare me faisait signe de l'endroit où elle était. Ma mère me sorti de mes pensées :
- Vous pourrez vous marier à Las Vegas toutes les deux, en vrai
- On l'est déjà.
Je fermais les yeux, et me rappelais soudain que le vol allait être long. Beaucoup trop long pour moi. Je haïssais la nourriture d'avion. Depuis mon plus jeune âge. Je m'endormis quelques instants plus tard.

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-Milla! Debout!
Je sursautais. Hein? Quoi?
- On est presque arrivé
J'ai dormi 8h30? C'est quoi ce délire ? J'essayais de me relever mais un douleur soudaine se loga dans mon cou. Je grognais puis me frottais les yeux en baillant
- Très glamour tout ça remarqua mon frère.
Je l'envoya bouler comme à mon habitude, ma mère me dis comprendre qu'il restait 30 minutes de vol mais qu'elle voulait me réveiller avant pour m'expliquer comme ça allait se passer: j'allais dans un nouveau lycée, personne devait savoir ma réelle identité car ils étaient en mission et que je devais faire attention au gens avec qui je parle. Je fronçais les sourcils. J'en avais déjà marre. Les trente minutes passèrent étonnamment vite et le pilote nous annonça l'atterrissage de l'avion. J'allais être en terre inconnue dans... 3,2,1... Je suis en terre inconnue super. Bienvenue Milla à New York me chuchota ma mère.

Mon baby-sitter et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant