Chapitre I - Prélude

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Dans les temps anciens, lors d'une expédition organisée par le roi du royaume d'Elfor, sa garde spéciale fut envoyée dans les terres d'Elym pour étendre ses frontières. Ces valeureux guerriers furent attitrés par sa majesté le roi Mallun. Étant ses plus vaillants soldats de l'ordre chevaleresque d'Elfor et n'ayant jamais perdu une seule bataille, ce groupe mené par Téodore Benneth le plus grand général du royaume qui pour la première fois emmenait son fils Arden avec lui. Débutant dans l'art de la guerre cependant farouche et défiant quand il s'agit d'affronter de valeureux adversaires.

L'histoire commence en une nuit de pleine lune à l'orée d'une forêt où tentes et feux de camps préparés aux frontières d'Elym, les soldats échafaudèrent leur plan d'infiltration autour d'un bon souper après ces longs jours de marche pour reprendre des forces et s'assurer leur victoire.

Téodore se leva une chope de bière à la main et s'écria envers ses compagnons :
Mes chères soldats et preux chevaliers, buvez et mangez comme si ce festin était votre dernier.
Demain nous iront prendre possession des terres d'Elym et si la manière pacifique ne fonctionne pas nous les prendrons par la force !

Tous les soldats s'écrièrent de motivation : OUIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

Téodore buva sa chope d'une traite puis la posa violemment sur la table et s'exclama :
Vous serez dûment récompensés pour le travail accompli et notre renommée ne fera que croître ! Gardez à l'esprit que ces terres sont dangereuses mais pleines de richesses. Le roi, de sa plus majestueuse stature, ne manquera pas de nous en faire profiter. Gloire à Elfor !

Tous les soldats levèrent leur verre au salut du royaume : GLOIRE à ELFOR !!!

Pendant ce temps-là, un peu plus loin du camp, le fils du général s'entraînait à l'épée. Avide de combats, jamais il ne cesse de vouloir progresser. Il se battait avec l'un de ses compagnons d'arme, un ami qui lui est d'une nature plutôt impassible et pourtant depuis son plus jeune âge, ce dernier excelle au maniement de toutes les armes de courtes et moyenne portée.

Dans le feu de l'action, croisant le fer, Arden commença la conversation d'une voix heureuse et bien portante avec le sourire aux lèvres :
Un jour je finirai bien par te toucher Julios, ta garde reste certes impénétrable mais je guetterai la première faille pour te vaincre !

Julios lui répondit sans sourciller tout en parant chacun de ses coups:
Tes attaques sont trop naïves mon garçon, la force ne suffit pas à vaincre et ma garde est plus solide que le roc ! Si tu ne parvenais ne serait-ce qu'à érafler mon armure, je daignerai t'estimer comme un grand guerrier...

Puis, lui faisant perdre son arme, Arden à terre d'un regard froid et dominateur, il termina sa phrase :
Mais pour cela faudrait-il que tu saches te servir de ta tête au lieu de foncer comme un bœuf sans réfléchir.

Lorsque Julios rangea son arme, la cloche du camp sonna. Il était temps d'y rentrer pour la réunion de guerre. Il lui donna la main pour l'aider à se relever et à peine commençaient-ils à se rapprocher qu'ils furent attaqués par derrière d'un coup de masse derrière la tête par une ombre discrète dans le dos.

Ce dernier les traîna par les pieds dans la pénombre de la forêt sans laisser de traces.

Au camp, après quelque dizaine de minutes un soldat annonça la disparition d'Arden et Julios au général. Celui-ci fou d'inquiétude s'écria :
C'est impensable, mon fils et le grand Julios ne peuvent avoir disparu sans crier guard ! Que tout le monde se mettent à leur recherche. Je trouverai leurs assaillants et leur ferai payer leur acte !

Le temps croiséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant