c'était rassurant, tout à l'heure
humant l'atmosphère
le nez en l'air
tes doigts brûlants
tu me murmurais des jolis mots au creux de l'oreille, pour ne m'offrir que la rosée fraîche des matins rugueuxsoudain tout s'est mis à grésiller
l'espace temps a sursautétes yeux livides, ton corps répugnant
une douleur tonitruante remplaçait l'exaltation et le désir que tu me provoquais
ce n'était qu'un stupide leurre
ce n'était qu'un fantôme qui m'entourait(fantôme des jours sans fins et des nuits trop courtes tu talonnes mes pensées empoisonnés par ton odeur)