20. I'm a goner (épilogue)

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Les rayon du soleil transpercent mes fines paupières encore repliées sur mes yeux. Je sens que je suis traîné, attaché par les pieds. Je n'ose pas regarder ce qui se passe, j'ai peur. Je sens dans mes mains la tige d'une fleur fraîchement arraché. Son odeur mélangé à celle de la rosée du matin parviens difficilement jusqu'à mes narines. Lorsqu'enfin j'ouvre les yeux j'apperceois que je me fais traîner sur un cheval monté par un homme caché par une longue cape rouge. Nous passons à travers un ruisseau, l'eau pénétre mes habits jusqu'à venir glacer chacune des parcelles de mon corps. En haut d'une colline qui entouré notre chemin j'entre vois Josh. Il ne bouge pas, il ne vient pas m'aider, il m'abandonne, encore une fois. Très vite il est rejoint par Ruby, je la reconnais par sa chevelure au reflet rose. Les deux personnes qui ont le plus comptés pour moi dans toute ma vie me regarde me faire ramener à Dema sans qu'aucun des deux n'agissent. Ils m'abandonnent, c'est toujours comme ça. Ils m'ont laissé seul avec ma douleur, seul avec ma peine et aujourd'hui ils recommencent. Un cris de rage, de haine, de désespoir soir de ma bouche.

Je me réveille en sursaut. J'ai chaud, je transpire, j'ai peur. J' allume la lumière qui se trouve sur ma table de nuit puis je descends me chercher un verre d'eau. En arrivant dans la cuisine je repense à Ruby. Elle m'a laissé seul. J'ai mal. Des larmes pas dizaines coulent sur mes joues sans que je ne puisse les stopper. De retour dans ma chambre je me remet dans mon lit puis je lance ma musique. Un sons doux et mélodieux sort de mes écouteurs venant me bercer et me plonger à nouveaux dans un sommeil profond.

L'air frais ne parcours plus mon visage et mon corps est, de nouveaux sec. je n'entend à présent plus aucun bruit, comme si j'étais isolé de tout. Peu de temps suffit pour que je deviné ou je me trouve. Le sol blanc et lumineux, les murs noirs, la cage de verre... chaque élément est de retour à sa place. Des larmes coulent sans raison sur mon visage, j'en ai marre de tout ça, marre de me réveiller ici chaque fois, marre d'asbolulent tout. Je me relève difficilement puis je m'approche d'une des vitres qui m'entoure. Je vois se dessiner au loins un corps, puis un visage : c'est blurryface. Ces yeux rouges perçant le regarde fixement alors que ses lèvres sourissent. Je sens que l'air commence à manquer de nouveau. Pour ma première fois je n'essaie pas de ralentir ma respiration, je n'essaie pas de préserver l'air qui m'entoure, pour une fois je n'essaie pas de me réveiller. Très vite ma tête commence à tournée. Mes poumons se remplissent puis se dégonflent mais ça ne suffit pas. Peu à peu je commence à m'épuiser. Mes muscles se relâchent me laissant m'écrouler sur le sol. Je continue de regarder Blurryface droit dans les yeux sans le lâcher une seconde. Plus le temps passe et plus j'ai du mal à ouvrir les yeux, jusqu'à se que je rende mon dernier souffle. Mes yeux se referme finalement, pour la dernière fois.

RubyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant