partie 01

7.1K 504 18
                                    

-Badiène Nogaye: Ma fille mangui niow dem nak. Nekk len si diam.
Dit ma badiene(soeur de mon père) en s'eclipsant de ma chambre

Comme tout peu changè en un claquement de doigt. Hier j'ètais encore la jeune fille qui habitait chez ses parents. Aujourd'hui je suis dans la maison de mon mari. Mon mari!
Cela fait bizarre de le dire.
Un mari dont tout ce que je sais de lui c'est qu'il s'appelle Aboubakrin Fateh Aïdara. Donc je suis Madame Aïdara. Hier encore j'ètais Mademoiselle Habsatou Ndiaye Faza.

Je defile la chambre du regard. Elle est très grande et luxueuse. D'ailleurs toute la maison l'est. Mon mari n'a pas fait les choses à moitiè. Je soupire, lasse de me torturer l'esprit et me dèbarasse de mes lourdes pagnes pour me diriger vers la salle de bain
Comment en suis-je arrivèe là? Vous devez surement vous poser la question. Pour cela, retournons un peu en arrière...

Flash back***

Je m'appelle Habsatou Ndiaye Faza. J'ai 20 ans et j'ai eu mon baccalaureat en serie scientifique. Je suis à ma deuxième annèe à l'univercitè de Dakar.
J'ai une vie aisèe. Mon père s'appelle El hadji Mansour Faza.Il a son propre entreprise d'import-export ici au Senegal. Ma maman elle c'est Dieynaba Barry. Une femme très chaleureuse et devouèe à mon père. Elle est femme au foyer. Et elle joue bien son rôle. J'ai un grand frère de 27ans Mouhamed Faza. Il est très protecteur comme tous les grands frères je suppose. Il est aux Etats-Unis pour son entreprise imobiliere.
J'ai une petite soeur aussi Soukeyna Faza. C'est la cadette. La petite chipie de la famille. Elle à 12ans.

Je venais de finir la prière lorsque mon père demanda à me parler. Mon coeur rata un battement car mon père est un homme très autoritaire quand il veut. Il ne badine pas et moi je n'arrive même pas à le regarder dans les yeux. Je le trouve dans le salon avec son journal et ses lunettes sous ses yeux.
-Moi: Papa...Faza! Dis-je d'une petite voix en faisant une genoux flexion

Il releva les yeux de son journal pour me regarder
-Lui: Ah mama comment tu vas? Assieds-toi

Il est le seul à m'appeler ainsi

-Moi:Je vais bien Alhamdoulilah

Je prend place et joue avec mes doigts
Il se racla la gorge avant d'entamer
-Lui:Ma fille je veux qu'on discute sèrieusement. Tu sais que tu es une grande fille maintenant. Je pensais qu'il ètait tant pour toi de te marier. As-tu un copain ma fille? Demande-t-il aisèment

Je ne savais plus où me mettre. Mais sama papa mi loumouy wax ni?

Moi:Non papa. Je n'ai pas de copain.

-Lui: bon puisque tu le dis alors je te crois. Tu ne me mentiras jamais je le sais.

C'est vrai que mon père a tout fait pour nous mettre dans le droit chemin. Et ce qu'il deteste le plus c'est le mensonge. Alors je ne vais pas me suicider à lui mentir.
Aussi bizarre que cela puisse être, c'est la veritè. Je n'ai pas de copain. J'ai toujours eu peur des hommes. Allez savoir pourquoi même. Peut-être à cause de la reaction de mes parents s'ils le sauraient un jour?
Peut-être pour ne pas les decevoir?
Ou peut-être les deux
C'est la voix de mon père qui me sort de mes pensèes

-Lui: Voudrais-tu te marier à un homme que je t'aurais choisi? Me demande-t-il

Je ne pris même pas la peine de reflechir car je savais dès lors qu'il m'a demandè si j'avais un copain où il voulais en venir
-Moi: Si cela peut vous rendre fièr de moi alors père je suis d'accord

-Lui: Ma fille j'ai toujours ètè fier de toi. Je veux juste ton bien. Tu peux refuser si tu veux. Jamais je ne te forcerai à te marier. Dit-il d'une voix reconfortante

Mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir. Je pleure non pas parce que je vais me marier avec un inconnu. Mais je pleure parce que j'aurai aimè dire à mon père que je l'aime et que je ferai tout ce qu'il me demandera de faire rien que pour le rendre heureux de moi. J'aurai aimè le prendre dans mes bras.

Comme s'il avait lu dans mes pensèes, je le sens se lever et venir me prendre dans ses bras. J'ai toujours rêvè de ce moment. Je sais que mon papa m'aime. Et je ferai tout pour ne jamais le decevoir. Quit à me marier avec cet inconnu.

C'est ainsi que le mariage fut scellè dans la plus grande discretion même si ma mère voulait que j'invite mes amies pour une petite fête.
Elle n'a pas pu s'empêcher de pleurer et de me prendre dans ses bras ma tendre mère.
Je serai aussi devouèe à mon mari qu'elle l'est à mon père inshallah.
Normalement quand un mariage est scellè,la nouvelle marièe reçoit des fèlicitations de la part de son mari. Mais avec moi, rien n'y fit. Apparamment Monsieur n'est pas au pays.
Mais ma belle famille ètait très presente et les membres n'ont visiblement aucun problème. J'ai rencontrè ma belle mère Maman Soumaya,mon beau père Papa Omar et ma belle soeur qui m'a presque sautè dessus quand elle m'a vu. Elle est très souriante et c'est une vraie pipelette. Elle est plus agèe que moi. Elle s'appelle khadija. Elle est marièe et a un mignon petit garçon Mounir
C'est ainsi que je rejoins la maison conjugale le soir même avec ma mère et ma tante qui n'arrêtaient pas de me conseiller sur comment me comporter avec mon mari.

Ma tante:Une bonne femme doit prendre soin de son homme. Les hommes sont comme des bèbès. Ils ont besoin d'attention et d'amour. L'homme c'est le ventre et le bas ventre. Occupes toi bien de lui. Ta maman t'a bien appris la cuisine. Alors utilises cela pour que ton homme ne pensera à manger autre part que chez toi... Heeee regardes moi Habsatou quand je te parle. Mounane dafay rouss ni ak sa beutt you reuy yi

-Moi: mais ma tante moi je ne connais même pas mon mari. Et....
Essaies-je de dire avant qu'elle ne me coupe

-Ma tante: Mani tu le connaitra au moment venu. Fais ce que je te dis rek ma cherie. Rends le fou au lit. Fais qu'il ne respire que par toi. Djiguène dafay jonguè(une femme doit avoir des astuces). Comme il n'est pas là cela joue en ta faveur. Nous aurons du temps pour te faire ton arsenal de...

-Moi: Arsenal nak badiène? La coupais-je

-Ma tante: waw dafla diaxal?( oui cela te pose un soucis?). Ne t'en fais pas. Je m'en charge personnellement. Tous ce qui est encens, nuisettes, perles de reins, même ay matraques ak ay lacrimogènes sah dinga ko am. Yay kiy seuy ioe ba sey fi....

J'ètais sidèrèe par les propos de ma badiène. On fut interrompu par une khadija euphorique qui sauta sur moi en m'enlaçant. Cette fille va me tuer un jour. Mais je l'aime. Elle est pleine de vie

-khadija: cherie Aboubakrin! Crie-t-elle
-Moi:seuttttt khadija ioe loutax nga eupeul? Pourquoi cries-tu? Je suis près de toi non?

-Khadija: hee matay. Si je veux crier je crie. Anh Tante Nogaye?

-Ma tante: ah bien sûr. Enrichit cette dernière

On continua à discuter jusqu'à ce que ma tante prenne congès de nous en priant pour moi. J'ai versè de chaudes larmes. Car je me suis sentie seule. Comme si ma famille me tournait le dos au milieu de nulle part

Salam, boujour, bonsoir, hello, halo,hola à vous de voir
Ceci est ma première chronique. Je suis dèbutante. Mais s'il y a une chose que je peux vous garantir dans cette chronique, c'est l'originalitè.
Soyez indulgents aussi😌😌

Votez et commentez. Cela me donnera le courage de continuer

Je vous aime😍😍😍😍

Für ImmerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant