Partie 14

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-Lui: l'amour peut briser tous les mauvais sorts...Cette femme au teint clair...hummm...cette femme au teint clair

Sachant de qui le marabout parlait,  Kinè se sentit blessèe dans sa fiertè de femme et prend les devants

-Elle: qu'ils se detestent Serigne Faye

Le marabout qui, jusque lá fixait ce point invisible derrière les deux femmes, osa un regard plein de questions sur Kinè. Mais une seule sortit:
-Lui: êtes-vous sûre de votre dècision?

Elle chercha une rèponse dans les yeux de sa mère qui l'incita á dire le fameux:

-Elle: oui

-Lui: il n' y a aucun retour en arrière Mesdames. Le sort sera jetè. Cependant ce sera à vos risques et pèrils. Assèna-t-il comme une menace en pointant vers elles son index aussi noir que son ècharpe

Cette fois-ci Mère Ndoumbè rèpond

-Elle: advienne que pourra

-Lui: Avez vous la photo que je vous ai demandèe d'apporter?

Kinè fouilla dans son sac et sortit une photo d'Aboubakrin qu'elle tendit au marabout. Ce dernier s'en saisit et prend deux bouteilles contenant l'une  un liquide rouge et l'autre plus petite un liquide qu'on jugerait mineral de sa couleur

-Lui: Cette bouteille dit-il en agitant celle avec le liquide rouge. Dans une heure elle va changer de couleur car le sort sera jetè. Vous en boierez une gorgèe et vous garderez le reste loin des yeux de cet homme. Il fera tout ce que vous lui dîtes. Si un jour ce liquipe redevient rouge, sachez qu'en ce moment votre heure de gloire est ternie.

Mère et fille l'ècoutaient religieusement en acquiessant de la tête à chaque parole

-Lui: cette fiole, il faudra juste mettre un peu du contenu dans ce qu'il mange et le reste faites tout pour qu'il se lave avec. Maintenant, c'est le bien contre le mal.Vous pouvez rentrer chez vous.

Tel un automate, mére ndoumbé sort de sa pochette deux liasses de billets mauves  qu'elle déposa sur le tapis avant de se retirer avec sa fille.

Elles reprenaient la route, satisfaites de pouvoir contrôler la vie d'un fils dont le pére a grandi dans la maison de Cheikh Ahmadou Bamba khadimoul Rassoul.

De l'autre côté du pays, à Touba plus précisément, papa Omar, le pére d'Aboubakrin, sur son tapis de priére, voyait son fils courir quémander de l'aide.il était essoufflé et désorienté.

Il se saisit automatiquement de son téléphone et appelle le concerné

-Lui: Aboubakrin comment vas-tu ?

Surpris par le ton inquiet de son pére, le fils décide tout de même de répondre

-Aboubakrin: je vais bien papa. Comment allez-vous? Vous avez l'air inquiet

-Lui: j'ai des raisons d'être inquiet. Mais saches que Dieu n'éprouve que ceux qu'Il aime et récompense qui peut bien être patient et endurant.

- Aboubakrin: Mais papa pourquoi me dîtes-vous tout cela? Y a-il un probléme?

-Lui: Le bien finit toujours par triompher. N'en doutes jamais.  Le chemin peut être long et semé d'embûches mais tu dois être fort. Il arriveras des moments où tu ne te reconnaîtras pas. Mais pendant cette période sombre, trouves refuge dans la prière et auprés de Dieu. Qu'Allah te protége

Il n'attendit pas de réponse et raccroche.

Aboubakrin connaissait son pére. Il savait qu'il avait des dons de voyance. Il restait tout de même inquiet devant tant de mystéres.

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