Partie 05

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Deux mois que je suis madame Aïdara. Notre couple èvolue car Bouba et moi nous entendons bien. Il nous arrive même de nous amuser ensemble et de nous chamailler pour ensuite èclater de rire. Je commence à m'habituer à lui. Mais on se limite à cela. On se comporte comme des amis et j'aime bien cela car je ne sais pas ce qui se passerait s'il tentait d'aller plus loin.

Actuellement il doit aller au boulot. Il a repris son travail depuis presque un mois. Je lui fais son petit dèjeunè pendant qu'il s'habille. J'avais terminè mais j'essuiais la vaisselle

J'ètais de dos mais je sentais son parfum alors il doit être entrain de faire son activitè prèfèrèe: me regarder

Je sens des bras m'enlacer par derrière et il pose sa tête sur mon coup et respire fort mon parfum. Je frissonne

-Moi: Qu'est-ce que tu es venu chercher dans la cuisine Aboubakrin Fateh Aïdara? Dis-je d'un ton faussement sèrieux.

Il pouffa de rire sans me laisser. Je fais tout pour me retourner et lui faire face. Ce qui capte mon attention fut son regard. On aurait dit de la tristesse, de l'inquiètude. Il n'avait même pas encore fait sa cravate. Je m'essuie les mains avant de la lui faire .

-Moi: Qu'est-ce qui te tracasse Bouba?

Nerveusement il passe une main dans ses cheveux

-Lui: J'ai un mauvais pressentiment. Je n'ai pas envie d'aller au boulot aujourd'hui. J'ai envie de passer la journèe dans les bras de ma femme pour me rassurer.

C'est la première fois qu'il me parle aussi ouvertement. Et je garde espoir que cela marchera un jour entre nous.
Je le prend dans mes bras pour lui transmettre un message que moi même j'ignore. Il repond à mon ètreinte et me sert comme s'il ne voulait pas que je disparaîsse. Comme si c'ètait la dernière fois. Je n'aime pas cela.
On se regarde dans les yeux. On se comprenait à travers ce regard. Nos front se touchent et nos respirations se mèlangent.

-Lui: Je me suis habituè à toi.
Me souffle t-il entre les lèvres

Il pose doucement ses lèvres sur les miennes. Tout mon corps reçoit une dècharge èlectrique. Ce fut un baiser tout doux et maladroit car c'est ma première. Mais il pose sa main sur ma joue et me guide en y allant doucement. Je n'ai jamais goutè à cela mais j'ètais comme dans les nuages.
On se sèpare par manque d'air. On se regarde mais je baisse aussitôt les yeux. Il me relève la tête par le menton

-Lui: Ne sois pas gênèe s'il te plait. J'ai compris à travers notre baiser que tu n'en a pas l'habitude.

-Moi: C'est la première fois

Il captura mes lèvres une seconde fois, mais celle-ci ètait diffèrente. Il me montrait qu'il ètait possessif. Sa main me caressait le dos et hesitante je lui caresse les bras.

-Moi:Tu.. vas... être en retard Bou...
Essaye-je de formuler.

Rien que pour qu'il aille au boulot aujourd'hui ce fut une bataille. Je l'ai même nourri moi même. Cela ne me derange pas. C'est une fiertè pour moi de le faire. Pendant ce temps, il me fixe comme pour m'eterniser dans ses yeux et son cerveau. Il est bizarre aujourd'hui.

Au moment de partir j'ètais obligèe de lui fermer la porte au nez pour qu'il s'en aille.

Je cours ensuite me jeter dans mon lit pour penser à ce qui s'est passè dans la cuisine. Il m'a embrassè. Il m'a embrassè. Il m'a embrassè!!!! Je touche mes lèvres et souris comme une folle. Mais j'ai aussi peur. Peur de tomber amoureuse. Je me rendors dans ces pensèes. Mais la tèlèvision qui ètait allumèe et difusait une emission me rèveille.

-L'invitè: Un mariage dont les deux conjoints n'ont pas donnè leurs accords au moment de sceller l'union n'est pas lègal. Ils vivent dans tout sauf dans les liens sacrès du mariage

Für ImmerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant