partie 03

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J'ouvre doucement la porte de "notre" chambre et trouve Habsatou dormir de point ferme. Normalement un mari doit dormir au côtè de sa femme. Mais je ne peux pas partager le même lit avec cette femme. Et aller dormir dans une autre chambre serait peut-être insultant pour elle. Alors je dècide de passer le reste de la nuit à prier car il est presque 03h du matin

Habsatou Ndiaye Faza***

Je n'ai pas attendu mon mari pour aller dormir. Dejà je me sens de trop depuis que maman Soumaya et khadija sont rentrès. Bizzare non?
Je me suis rendue dans notre chambre. Je me rafraichis,fais mes ablutions, prie avant de me changer et de me coucher.
Plutard dans la nuit, je sens la porte s'ouvrir et l'eau de la salle de bain couler. Cela doit être mon mari. Je me rendors aussitôt.

C'est l'appel à la prière de fadjr qui me reveille. Je me lève et pars dans la salle de bain pour me preparer.
Je retrouve mon mari dans la chambre habillè d'un khaftan. Il doit peut-être aller à la mosquèe.

-Lui: Assalamou aleykoum

-Moi: Wa'aleykoum salam

-Lui: je vais à la mosquèe, tu viens?

-Moi: heu... non. Je vais prier ici

-Lui: D'accord. Se limite t-il à dire avant de sortir de la chambre.

Je me prepare et prie. Je fais des douas pour tout le monde et même pour mon mari et mon mariage.

Quelques temps après, il revient, se change en tenue de sport

-lui: je vais courir

-Moi: D'accord

Il sort de la maison. Je me lève aussi et me change en une petite robe rouge qui m'arrive aux genoux, accompagnèe de sandales blanches avec de petits talons et attache mes cheveux avec un bandeau blanc. Je range la chambre , change les draps et tout avant de mettre de l'encens.

Je me dirige vers la cuisine, la nettoie même si elle est dèjà propre et me mets à prèparer le petit dèjeunè. J'eus une idèe en tête puisque je suis en bonne forme aujourd'hui. Je prend mon tèlèphone et appelle la bonne

-Moi: Allo Astou. Comment vas-tu? Je ne t'ai pas reveillè j'espère

-Elle:Cherie Aboubakrin ioe. Je vais bien. Non tu ne m'as pas reveillè. Je me prèpare pour venir ni sah

-Moi: je te donne ta journèe et toute la semaine sah. Je m'occupe de la maison. J'enverrai malick chez toi pour qu'il te donne quelque chose.

-Elle: Ayyy Cherie Aboubakrin ioe dall ni rk. Tu me gâtes dh. Parfois je ne me sens même pas comme une bonne chez toi. Wayè yalnala yallah fay sa xol. Sa seuy bi yalna ngassi am ndam. Dit-elle d'une voix èmue

-Moi: Amine. Et tu n'es pas exactement ma bonne. Mais aussi mon amie

Je raccroche cinq minutes après qu'elle m'ait dit avoir dèja fait les courses la veille.

Je mets une belle musique et m'atèle à la tâche. Je demande à malick de me chercher des croissants et du pain dans la boulangerie d'à côtè.

J'entend mon mari saluer les gardiens alors je mets la table.

Il y a du pain salè, sucrè, des croissants, des cakes, de la confiture, du beurre, du chocolat, de la fromage,du cafè noir, du cafè touba, du lait, du nescao, des fruits et du jus que j'ai trouvè dans le rèfrigèrateur.
Je regarde la table satisfaite de mon travail. C'est mon mari qui me sort de mes pensèes
-Lui:Bonjour

Je me retourne et le regarde pour la première fois dans les yeux. Il ètait en sueur, Son teint clair, ses bras musclès, ses cheveux longs pour un homme,il est èlancè. On dirait ces mannequins qu'on ne voit que dans les magazines et à la tèlèvision

Für ImmerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant