Princesse esclave

III

J'ouvris mes yeux et tenta de bouger, j'avais atrocement mal partout.
J'étais attachée et debout.
Je me rendis vite compte que j'étais dans une sorte de sous sol très humide.

Je pouvais entendre des hurlements au loin.
Je regarda mon corps.
J'étais dans une tenus blanche tachée de sang encore frais.
Je devina que c'était le miens.
Je sentais quelque chose couler à l'arrière de mon crâne, certainement le coup que m'avait affligée cette Bi'er.

J'entendis un grincement et releva la tête.
Voyant toujours flou je pus remarquer que la personne venant de rentrer dans la cellule avec ses sbires était tout simplement le vieux maître.

Il s'assis sur la chaise en face de moi et me fixa.

-Frappez-là jusqu'à la mort sans vous arrêter !
Elle doit payer pour son crime d'avoir tué une servante de haut niveau !

Je m'exprima alors.

-Je ne l'ai pas tué !

-Et qu'est ce qui te fais dire ça ?!

-Je le dis parce que c'est vrai. Et j'ai une preuve.

-Ah oui ? J'attends de voir ce que c'est sachant que tu ne connais rien ici.

-Demandez à votre petit fils ! Il m'a fait boire un médicament qui sentais très fort, je ne sais plus le nom de ses plantes, mais je me souviens que c'est un médicament qui affaiblie énormément une personne. Comment est morte votre servante ?

-Elle est morte poignardé avec la dague que Xi'er avait dans sa chambre part toi.

-Qu'est ce qui vous prouve que c'est moi ?

-La dague était dans ta main, et part culpabilité tu as essayé de te suicider en frappant ta tête contre le rebord du lit de Xi'er.

-Alors appelez votre Xi'er et demandez si c'est possible que j'attrape la dague avec ma blessure et le médicament, et si il est également possible que j'ai la force de poignarder une personne avec.

-Ne dérange pas Xi'er !

-Alors vous voulez bâcler de cette manière cette affaire alors que si ça se trouve c'est elle qui a essayé de me tuer.

-Silence ! Bi'er ne ferai jamais une tel chose ! Tu n'es qu'une servant insignifiante, ta mort n'affectera personne ! Gardes ! Emmenez-là dans la cour et exécutez-là devant tout le monde pour donner un exemple ! Tuez-là avec un couteau empoisonné !

Ils me détachèrent et renouèrent mes deux mains et me tirèrent violemment vers la sortie après que le vieux maître soit parti.

Ils m'emmenèrent dans la cour et tout le monde se réuni, gardes comme servantes.
Ils m'attrapèrent part les cheveux et l'homme sortis une dague d'un fourreau luisant de poison.
Il leva son couteau et au moment où il le rabatta sur moi pour le planter dans mon ventre, la dague vola en l'air.

Je ne dis rien et garda la tête baissée.
Je vis les gardes s'agenouiller et me lâcher, ce qui fis que je tomba au sol, je ferma les yeux quand mon corps allait rencontrer le sol, mais je sentis quelqu'un m'attraper.

Je me décida d'ouvrir les yeux et découvris le visage du jeune maître qui me scrutais.

-Tu es vraiment salement amoché, il va falloir que j'arrange ça.

Il passa une main sur ma joue et la caressa devant tout le monde, ce qui commença à créer un brouah.

J'esseya d'enlever sa main, mais il attrapa mon poignet et remonta un peu pour tenir ma main.

Je vis derrière le vieux maître arriver, il avait l'air très énervé, et je n'en doutais pas.
Il s'écria alors.

-Pour qui te prends-tu à toucher mon précieux petit fils ainsi ?! Je suis sur que tu l'as courtisé espèce de sale sorcière !

Je vis que le jeune maître me fis un signe du regard pour me faire comprendre de rentrer dans son jeu.

Je le regarda alors.

-Jeune maître, votre grand père ne semble pas accepter notre amour... Je préfère mourir dans ces cas là !

J'attrapa la dague tombée sur le sol, il me fixa alors étonné.

-Non Li'er ! Ne te suicide pas s'il te plaît...

Il pris la dague de mes mains et la balança au loins.

-Dans cette vie je ne veux que toi, et peu importe les pensées de mon grand père, je sais parfaitement que tu n'aurai jamais fait ça. Et puis, Bi'er était jalouse de notre amour... Elle avait déjà essayé de me courtiser de nombreuses fois auparavant.

Le vieux maître ouvris alors en grand ses yeux et manqua de tomber, les gardes ammenèrent directement le fauteuil du vieux maître qui put s'asseoir.

-Comment ça ? Bi'er m'aimait pourtant !

Le jeune maître se tourna vers le vieux maître après avoir libéré mais mains en me tenant toujours dans ses bras.

-Non... Elle m'a déjà courtisée de nombreuses fois et c'était rapprochée de vous pour me rendre jaloux. Ce qui bien sûr n'a pas marché. Elle vous a même trompée avec l'intendant Li.

Le vieux maître tourna son regard menaçant vers l'intendant Li.

-Torturez-le jusqu'à sa mort ! Et soignez cette servante !

Je fixa le jeune maître qui avait le visage toujours aussi froid, il fit mine de sourire à son grand père et me porta pour m'emmener dans sa chambre.

Il me posa sur le lit et le médecin de la demeure arriva rapidement.

Il soigna mes blessures, mais resta septique quand à ma maladie.

-Alors docteur ? Quelle est sa maladie ? Demanda le jeune maître.

-Eh bien... On dirait que c'est une maladie faite à la naissance. Aucun traitement n'existe, il faut juste lui faire perdre la moitié de son sang et lui bloquer les points d'acupuncture chaud. C'est risqué car elle a un fort pouvoir interne caché, et si elle le perd à cause de ça, sa vie pourrait être en danger ou alors elle pourra perdre l'usage de ses jambes.

Je fixa le médecin et resta assise.

-Je valide cette idée !!

-Je valide mais j'espère que tu resteras en vie

Je regarda le jeune maître.

-Je resterai en vie !

Le médecin me fixa.

-Êtes-vous prête ?

Je hocha la tête pour lui faire comprendre que oui, j'étais prête.

Je me leva avec l'aide du jeune maître, il me porta et me mis dans une grande bassine en bois habituellement utilisée pour les bains.

Le médecin sortis un couteau et coupa des grosses veines de mes bras, je serra les dents dans un petit hurlement.

Je vis le jeune maître regarder attentivement si le médecin ne faisait aucune erreur.

Les minutes passèrent et je vis la bassine se remplir au fur et à mesure de mon sang, ma vue se floutta, et la voix du jeune maître m'appelant ne fut plus qu'une douce mélodie à mes oreilles...