partie 53-54-55

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PARTIE 53 -

« À mon avis, les tragédies, ça fait partie de la vie, on va pas baisser les bras parce qu'on est malheureux. Je me suis rendu compte d'une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s'accrocher à la vie, parce qu'elle continue quoiqu'il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal être. Toutes ces sensations qui sont là pour nous rappeler que les choses s'arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre. »

Un soir, je dormais chez Duygu, on avait parlé toute la soirée, on dormait toujours pas, quand je vis mon téléphone sonner. Duygu me regarda d’un regard interrogateur, je décroche, c’était Aykut. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’était lui qui m’appelait, tard le soir, qui n’était pas de ses habitudes…

-Moi : Oui…
-Aykut : Tu dormais hein Begum..

Il avait une voix bizarre

-Moi : Non, qu’est ce qu’il y a Aykut ?
-Aykut :Tu pensais encore à l’autre hein…

Je ne le comprenais, jamais il ne m’avait parlé comme ça…

-Moi (sèchement) : NON ! Je suis avec Duygu !
-Aykut : Begum… Aaaaah begum… je t’aime…

J’ai eu une de ces sensation bizarre, cette sensation qui me manquait depuis 5 mois… ce sentiment qui procure des papillonnements dans le ventre, qui me noue l’estomac, qui me rends maladroite… je sais pas ce qu’il me prenait, ni lui, mais j’sentais qu’il avait bu… j’entendais des bruits de voiture… mais où est-il ?


Je sais pas ce qu’il me prenait, ais j’étais heureuse, qu’il m’ait dit ça… je souris inconsciemment…

-Moi : Euh.. aykut ! T’as bu hein ? T’es où, c’est quoi ce bruit de voiture ?
-Aykut : Tu me connais bien Begum… Je sais.. je sais pas ahah (il rigolait, ça me faisait peur !)
-Moi : Aykut, arrête tes conneries, dis moi où t’es !

Duygu, me regardait sans rien comprendre, elle me dit d’un gest de mettre le haut parleur, je le fais alors et il me dit

-Aykut : Je suis devant l’garage où j’travaille !

Je regardai Duygu, et je dis à Aykut

-Moi : Aykut, bouges pas, j’arrive !

Je raccorche, et je regarde Duygu, elle me fit des gros yeux, et je lui dis :

-Moi : Duygu s’il te plait faut que j’aille le voir, il a bu, c’est pas de ses habitudes !
-Duygu : Tamam, allé, je te couvre canim. Tu m’appeles quand tu rentreras d’accord ?
-Moi : Oui oui t’inquiète !

Je lui fait un bisou, je m’habile prends ma veste et sors discrètement. Je prends ma voiture, et me dirige vers le garage où Aykut travaillait. Je le vis, par terre, contre sa voiture, avec une bouteille de Jack à la main…. Mais pourquoi ? Pouqruoi étiat-il dans cet état ? ça n’était psa dans ses habitudes de se bourré la gueule !

Je m’approche de lui, lui touche l’épaule, il me sourit, il était bizarre, il me regarde dans les yeux, d’un regard, indéchiffrable, et me dit

-Aykut : Pourquoi t’es venue
-Moi : Lève toi Aykut !
-Aykut : Pourquoi t’es venue ?
-Moi : Aykut, lève toi je t’emmène chez toi !
-Aykut (sourire) : T’es belle Begum

Je rougis, je ne sais pas pourquoi, je lui réponds pas à sa phrase, et l’aide à se relever, je le pose dans ma voiture, et je prends la direction de sa maison…

Il se lève, en marchant avec déséquillibre, je m’approche de lui, il puait l’alcool, ça me dégoutait un peu, mais je l’aidai à marcher, il me pris comme soutient, et marchait déjà mieux. Il cherchait ses clés, il ne disait rien, il ouvre sa porte de son immeuble, je l’aidais à monter jusqu’à chez lui, il entre. Je le regarde et lui dit :

-Moi : Aykut, fais attention à toi.. je dois partir
-ykut (avec un regard tellement persistant) : Reste ici ce soir Begum…

Je le regardai avec de gros, il eut un petit sourire en coin, je le voyais car il avait allumé la lumière de son hall.

-Moi : Euh…
-Aykut : T’inquiète, je dormirais au salon
-Moi : Nan mais…
-Aykut : Allé Begum !

Je réfléchissais, et me dit que je devais pas le laisser comme ça, alors j’acceptai, malgré tout, j’acceptai, j’envoie un message à Duygu pour qu’elle me couvre, et que demain elle sorte une disquette à ses parents ! Elle me répond de faire attention lol et me dit qu’elle me couvrirait.

-Moi : Bn. Euh.. d’accord !

Je ne sais pas pourquoi j’avais accepté, mais il a toujours été présent pour moi, à mon tour de l’être pour lui…

Je le pris, et le mis sous la douche, tout habillé pour qu’il se remette de son état dans lequel il était ! il me dit de le laisser, je sors alors.

Je l’attendis, et il arriva, les cheveux mouillés, avec un short et un débardeur qui lui moulait le torse.. Il était beau, même beaucoup, j’étais devant la télé, il me sourit, et vint s’assoir à coté de moi. J’étais trop gênée d’être chez un garçon, à cette heure ci…

-Moi : Arrête de me regarder comme ça
-Aykut : Merci Begum
-Moi : Pourquoi t’étais saoule ?
-Aykut : Pour oublier
-Moi : Oublier quoi ?
-Aykut : Tout.. tout !
-Moi : y’a quoi qui va pas Aykut ?

Il me regarda, me prit la main et la posa sur son torse, plus précisément sur son cœur, et me dit :

-Aykut : C’est ce qu’il y a là dedans qui ne va plus Begum..

Je baisse la tête immédiatement.. Je sentais mes joues rougir à une allure affolante. Mes mains devenaient moites, mais pourquoi ? Pourquoi me fait-il cet effet, est-ce l’intimidation, ou ce sentiment d’amour qui renait ? J’étais perdue. Il me relève la tête, de mon menton, et nos regards se croisent, il me regardait avec son beau sourire en coin, il fallait que je dise quelque chose quand même.. Je balbutiai donc quelques mots

-Moi : Je… euh… Je Aykut…

Une fois après avoir prononcé ces mots, je rougis de plus belle… Il me regarde et souris encore plus. Et me dit

-Aykut : Tu quoi ?

Oh putain, je voulais qu’il me dise de laisser tomber, mais non, il ne fait que rendre difficile les choses…

-Moi : Bah euh… désolée…

Bah oui, je ne savais pas quoi dire, roh , fallait bien me sortir de ça..

-Aykut : Désolée de quoi ? C’est moi, allé, j’te laisse dormir, bonne nuit !

Il se lève, et s’en allait. Je voyais que je l’avais vexé, alors je dis

-Moi : Aykut, reste !

-Aykut : Pour ?
-Moi : Je sais pas ?
-Aykut : Tu veux dormir avec moi ? oh mais j’ai un lit eux places, tu peux venir (sourire)
-Moi : Alors là, pas du tout !
-Aykut (sourire) : Je rigolais, qu’est ce qu’il y a ?
-Moi (sourire, je voulais feindre toute cette discussion et lui dis donc) : Tu vas pas me laisser dormir comme ça ?

Aykut ria de plus belle et me dit :

-Aykut : Oh la conne, j’ai cru que t’allais me dire (en prenant une voix aigüe) « Non Aykut, reste, j’ai besoin de toi »

Je l’ai regardé, puis on a explosé de rire, c’était trop con, mais il m’avait rire, parce qu’il avait pris une position de fille, vous savez, la main sur la hanche, et sa voix aigüe. Mdrrr !

-Moi : Non sérieux, passe moi quelque chose assure
-Aykut : J’ai quoi en échange ?
-Moi : Ma compagnie, que veux-tu de plus ?
-Aykut : Un bisou
-Moi : T’es un enfant, bon d’accord

Il me sourit, se dirige vers sa chambre, et me dit de le suivre, je le suis, il me sort un short, je le regarde et lui dit :

-Moi : Sors

Il sort, je m’habille de son short et son T-shirt qui m’allaient 3x trop grand mais bon ils sentaient Aykut… Je sors, il m’attendait devant sa porte, et me dit :

-Aykut : T’as oublié ?
-Moi : Oublié quoi ?
-Aykut : Fais pas crari tu sais plus !
-Moi : Bah non
-Aykut : Mon bisou (en tapotant sur sa joue)

Je pense qu’il était encore un peu sous l’effet e l’alcool, je m’approche de lui, lui fait un bisou il sourit, et me dit :

-Aykut : Dors dans ma chambre, je dormirais dans le salon moi
-Moi : Nan ça va pas
-Aykut : Tais toi, et vasi !
-Moi : Mais nan, c’est bon, j’ai envie de domir au salon !
-Aykut : Tu me saoules, j’suis fatigué c’est pour ça que je cède, sinon je l’aurais pas fait !

On se dirige vers le salon les deux, il me donne de quoi dormir, couette et tout, et me souhaite, éteint la lumière, et s’en va.

je m’endormis aussitôt…

Le lendemain, je m’étais réveillée en retard, j’entendais des bruits dans la cuisine, je regarde l’heure et sursaute, j’étais en retard, je devais me préparer en 10 minutes ! ce qui est pas possible !

-Aykut : Wesh t’as vu un cauchemar ou quoi ? Qu’est c’ta ?
-Moi : Putain, j’vais être en retard, !
-Aykut : C’est bon, t’as encore 10 minutes !
-Moi : Nan mais c’est pas possible, de me préparer en 10 min !
-Aykut : t’inquiète, c’est à même pas 2 minutes d’où j’habite


Je cours dans la salle de bain, je me lave la figure, prends m’habille, me coiffe d’un chignon, et sors. Aykut était déjà prêt, il avait des croissants dans sa main, et me dit :

-Aykut : Allé, tiens tes clés, vasi avant que tu te fasses allumer ! Et tiens ça, yolda atistirirsin (tu grignoteras)

Je prends les clé, lui fait un bisou sur la joue pour le remercier, je sais pas ce qu’il m’a pris, sérieux, je sais pas du tout, j’étias choquée, lui aussi, mais il souriait, et me dit alors :

-Aykkut : Allé, vas vite, avant que tu fasses n’importe quoi

Il faisait allusion au bisou, j savais plus ou me cacher, alors je courru dehors. A la sortie du taff, je vis aykut. Il me regardait et soupira de soulagement
-Aykut : Off t’as mis du temps !
-Moi : Mias tu fais quoi ici ?
-Aykut : T’es pas si heureuse de me voir toi…
-Moi : Mais si, mais j’usis choquée, pourquoi t’es pas au taff ?
-Aykut : J’taff pas aujourd’hui, et emmène moi là bas, que je prenne ma voiture


Oui, la veille, e devais la laisserlà bas, parce qu’il était saoule. Je le prends donc, je conduisais, et je l’emmène jusqu’à sa voiture, avant de sortir, il se tourna vers moi, et me dit

-Aykut : Begum.. On devient quoi nous deux ? Enfin, j’reste toujours un confident à tes yeux ?

Je baissai la tête, il me la relève et me dit

-Aykut : Arrête de fuir à chaque fois
-Moi : Aykut.. je sais pas, j’suis perdue
-Aykut : T’as encore Eymen dans le cœur ?
-Moi : Aykut, je peux pas l’oublier, mais je cicatrise, je l’ai encore dans le cœur, mais je ne veux plus l’aimer..
-Aykut : Je te demande psa de l’oublier Begum je peux pas te demander de cesse d’aimer quelqu’un, mais je te demande si tout va mieux…
-Moi : …
-Aykut : Alors ?
-Moi : Je sais pas Aykut..

Je voulais d’un côté, le prendre dans mes bras, mais je sais pas, je sais pas pourquoi d’ailleurs pouruqoi j’avais cette envie, peut être je commençais à l’aimer ? Je ais pas, j’étais perdue… Il me regarde, et me prends dans ses bras. Il avait lu dans mes pensées, lol, non je me sentais protégée lorsque j’étais entourée de ses gros bras, je me sentais seule avec lui, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Je sentais son souffle dans mon cou, j’étais sous l’effet de son emprise… Il se détache un peu, me regarde droit dans les yeux, comme le faisais si bien Eymen.. Rolala, me voilà en train de les comparer !

-Aykut : Tu nous relaisse une chance ?

J’étais partagée entre mes sentiments,j’écoute mon cœur tambouriner et lui dit oui d’un hochement de tête. Il me reprends dans ses bras, et resserre son étreinte, jusqu’au point de me couper le souffle, il me carressa les cheveux, et me fit un bisou dessus. Nous voilà, Aykut et moi, officiellement ensemble. ?

[…]

Ça fait une semaine maintenant qu’Aykut et moi sommes ensemble. Je ne l’avais pas encore dit à Melis, mais à Duygu oui, puisqu’elle m’avait demandé ce que j’avais fait chez lui lol, tout ce qu’il s’était passé et tout. Un soir, Melis était venue chez moi, on parlait, et je lui dit alors pour Aykut. Elle me regarda de travers, je ne compris pas sa réaction, alors qu’elle devait être contente, elle le prit mal, ça m’a vexé, alors je lui dit :

-Moi : Qu’est ce qu’il te prends ?Pourquoi tu me regardes comme ça ? Au lieux d’être heureuse poru moi, tu me méprises du regard, merci !
-Melis : nan mais… C’est vraiment fini avec mon frère, ça me rends trop triste, alors qu’on sait tous que vous vous aimez comme des oufs !
-Moi : C’est du passé.. Melis j’en peux plus, il faut que j’avance moi aussi ! Il est parti, je lui ai supplié comme une chienne de rester ici, jamais je m’étais rabaissée autant, il est quand même parti, tu veux que je fasse quoi ?
-Melis : Oui.. Bon alors si t’as tourné la page, il est temps que tu saches quelque chose…
-Moi : Quoi comme chose ?
-Melis : Bah tu vois.. je sais pas comment te le dire… Je devrais pas, Eymen sera contre, mais si tu as tourné la page, pourquoi pas…
-Moi : Accouche Melis

Je stressais, j’avais le cœur qui battait la chamade ! mes mains devenaient moites… je ne savais pas quoi faire…
-Melis : Bh tu vois, mon frère… Eymen.. il ………………………………






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Ça fait une semaine maintenant qu’Aykut et moi sommes ensemble. Je ne l’avais pas encore dit à Melis, mais à Duygu oui, puisqu’elle m’avait demandé ce que j’avais fait chez lui lol, tout ce qu’il s’était passé et tout. Un soir, Melis était venue chez moi, on parlait, et je lui dit alors pour Aykut. Elle me regarda de travers, je ne compris pas sa réaction, alors qu’elle devait être contente
, elle le prit mal, ça m’a vexé, alors je lui dit :

-Moi : Qu’est ce qu’il te prends ?Pourquoi tu me regardes comme ça ? Au lieux d’être heureuse poru moi, tu me méprises du regard, merci !
-Melis : nan mais… C’est vraiment fini avec mon frère, ça me rends trop triste, alors qu’on sait tous que vous vous aimez comme des oufs !
-Moi : C’est du passé.. Melis j’en peux plus, il faut qu ej’avance moi aussi ! Il est parti, je lui ai supplié comme une chienne de rester ici, jamais je m’étais rabaissée autant, il st quand même parti, tu veux que je fasse quoi ?
-Melis : Oui.. Bon alors si t’as tourné la page, il est temps que tu saches quelque chose…
-Moi : Quoi comme chose ?
-Melis : Bah tu vois.. je sais pas comment te le dire… Je devrais pas, Eymen sera contre, mais si tu as tourné la page, pourquoi pas…
-Moi : Accouche Melis

Je stressais, j’avais le cœur qui battait la chamade ! mes mains devenaient moites… je ne savais pas quoi faire…

-Melis : Bh tu vois, mon frère… Eymen.. il est sözlü ! (c’est-à-dire « promis »)

Je la regarde, je n’avais aucune expression sur le visage. Cette phrase se répétait dans ma tête, mon cerveau bouillait, je restai figée comme ça 5 minutes, avec cette phrase qui tournait en rond dans ma tête.. Puis d’un coup, ça a percuté et j’ai explosé de rire, c’était un rire nerveux ! Je devenais folle, je vous jure, je devenais folle, Melis me regarda avec un regard plein d’incompréhension…

-Melis : Begum.. begum qu’est ce qu’il t’arrive
-Moi : Ahah ! Il est sözlü, fous toi de ma gueule !
-Melis : Non begum… j’aurais bien voulu.. mais non !
-Moi : Melis ! Je te déteste ! Dégage ! Je vous déteste ! Tous ! dégage ! j’veux pas te voir, ni toi ni ton frère ! Je vous déteste, pourquoi j’suis venue ici putain ? (pleure en cirant, une vraie hystérique) . Pourquoi vous êtes entrés dans ma vie, pourquoi j’ai déménagé ? Ya rabbim !!!! Aide moi ! J’en peux plus, j’étouffe, j’en peux plus !!


Je pleurais, Melis aussi, elle me regardait d’un regard triste, et elle me disait « désolée » comme si c’étiat de sa faute, je lui jettait tout dessus, alors qu’elle n’y était poru rien elle, je devenais folle !!! Meis tenta une approche, elle essaya de me prendre dans ses bras, mais je la poussai ! Je criais, ma mère est venue dans ma chambre en courant, elle nous regardait choquée !

Melis lui fit un regard d’inquiètude, je leur cirai à toute les deux dessus en disant :

-Moi : Sortez, je veux voir personne ! Sortez, partez !!! Toi aussi maman, tu le savais tu me l’as caché, sortez ! je veux vois personne !

Elle me regarda choquée, et je la vis pleurer, je pleurai de plus belle, j’étais blessée ! Comment ça Eymen sozlu ? Comme peut il me faire ça ??? Comment ??? Je l’aime encore.. je l’aime, je peux pas le cacher ça, je l’aime comme une folle, je l’aime comme une hystérique, comment il peut me laisser ! Pour qui ? Pour qui !!! qu’est ce qu’elle avait de mieux que moi ? Qui est-ce cette fille ! Qui ?? Pourquoi m’as-tu abandonnée pour elle ? Je te déteste je te hais ! Mon cœur se déchire, j’en peux plus de tout ça j’en ai marre de supporter tout ça !

Je devenais hystérique, je pleurais, le monde m’étais tombé dessus ! J’étais morte ! morte ! Je criais, pleurais, me tappait, me griffais, et puis, je sentis ma tête tourner, je sentis mes yeux se fermer, et je tombis raide par terre ! TROU NOIR !!

[…]

Je me réveillai dans une pièce blanche, j’entedis des sanglots! J’ouvris progressivement les yeux, la lumière blanchâtre m’éblouissait les yeux, j’étais dans un hôpital, je regardait cette personne pleurer, c’était ma mère, j’avais honte de moi… J’vous jure, j’avais honte de mes paroles que je lui avais prononcées, qu’Allah me pardonne ! Je pleurais avec elle , elle me serait la main, elle récitait des verset coraniques à travers ses sanglots. Je la lui serre, elle relève sa tête, et me serre dans ses bras, elle appelle les infirmiers, et il me disent que j’ai fait une grosse chute de tension.

Tout le monde est rentré après, je vis Melis pleurer dans les bras de Suley, je m’en voulais…

-Moi : Désolée Melis !
-Melis : C’est pas grave ma sœur.. c’est pas grave

Je la pris dans mes bras, on pleurait, Suley me dit :

-Suley : Tu nous as fait peur sale tête ! Arrête, refais plus jamais ça


Je baissai la tête, et je repensais à ce que melis m’avait dit, et je ne pus stoppé mes larmes, je repleurais..

-Suley : J’ai dit quoi, arrête Begum !

Je reprends tant bien que mal mes esprits, je lui en voulais à Eymen, beaucoup même… Les medecins me gardaient pour deux jours encore, en observation. Pendant ces deux jours, Aykut n’était pas venu une seule fois me rendre visite… j’étais blessée au fond, mais je comprends, si Suley lui avait dit pourquoi je m’étais évanouis, il a surement dû mal le prendre…

[…]

Ça fait une semaine que j’suis sortie de ce foutu hôpital, je me remettais de la nouvelle, ma mère n’avait pas dit à mon père la vraie cause de ma baisse de tension, ni à Tan… Aykut n’était pas venu, mais une fois sortie, je l’ai appelé, il ne me répondait pas, alors j’étais partie chez lui, et on s’était expliqué. On s’est réconciliés, je commençais à m’en remettre.

[…]

Ça fait un mois que Aykut et moi sommes ensemble, il est super, il gueri mes plaies, me fait oublier mon mal être, me fait sourire, il me rend heureuse. Parfois ça m’arrive de lui péter un plomb dessus, des fois je le comparais à Eymen, mais il ne disait rien, je m’excusais à chaque fois, parce que ça ne se faisait pas pour lui.. Je l’aimais, je recommençais à tomber amoureuse de lui, petit à petit, je cicatrisais, je m’étais dit que plus rien ni personne ne méritait mes larmes, alors c’est bon, stop la dépression !

On est le 12 avril l’anniversaire de Eymen… Cette date, était tellement exceptionnelle pour moi, elle était tellement importante qu’il m’était impossible de l’oublier. Ce jour, je n’étais pas bien, j’avais un vide, que personne ni même Aykut ne peut combler. Je ne pleurais plus, je reprenais goût à la vie, malgré le fait qu’Eymen soit promis à une autre, il me fallait que je sache qui elle est. Alors c’est décidé, ce soir je l’appelle, pour mettre les points sur les i, les barres sur les t, comme ça, j’aurais le cœur léger, j’aurais la conscience tranquille, mais à qui peut il être promis ?


J’ai mangé très bien, avec ma mère, nos liens se soudaient encore plus, on était encore plus proches, depuis cette passade, elle s’était beaucoup rapprochée de moi, déjà qu’avant on avait une relation mère-fille vraiment fusionnelle, cette épreuve, n’a fait que nous rattacher.


Bref, il est 20h, je suis seule dans ma chambre, je cogite, j’avais pris sans me faire prendre par Melis le numéro de son frère, dans son portable, puisqu’elle ne me l’aurait pas passé, je sais.. J’ai ce téléphone à la main, prête à l’appeler… J’hésite, l’adrénaline monte, j’ai le cœur qui bat la chamade, les mains moites… Mais il faut pas qu’il me fasse toujours cet effet, c’est bon, je l’appelle !

Je compose le numéro, les mains tremblantes, ça sonne, oh putain, mon cœur va lâcher, c’est pas possible ! ça sonne 2 fois, 3 fois et il déccroche enfin, jai cru que j’allais mourir d’un arrêt cardiaque !

-Eymen : Ouais ?
-Moi :…

J’étias bloquée, sa voix, oh putain, sa voix à moitié cassée, grave et douce, autoritaire et délicate, elle m’a tellement manquée.. Mais il faut pas que je me laisse aller !

-Eymen : Oh c’est qui ?
-Moi : … (je ne disais touujours rien)
-Eymen : Vas-y ciao, des gamins vallah’a
-Moi : A… attends Eymen, c’est ;.. Moi !
-Eymen (ttout choqué, je le sentais à sa voix) : Begum ?!!!!






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12 avril 2009
Bref, il est 20h, je suis seule dans ma chambre, je cogite, j’avais pris sans me faire prendre par Melis le numéro de son frère, dans son portable, puisqu’elle ne me l’aurait pas passé, je sais.. J’ai ec téléphone à la main, prête à l’appeler… J’hésite, l’adrénaline monte, j’ai le cœur qui bat la chamade, les mains moites… Mais il faut pas qu’il me fasse toujours cet effet, c’est bon, je l’appelle !
Je compose le numéro, les mains tremblantes, ça sonne, oh putain, mon cœur va lâcher, c’est pas possible ! ça sonne 2 fois, 3 fois et il déccroche enfin, jai cru que j’allais mourir d’un arrêt cardiaque !
-Eymen : Ouais ?
-Moi :…

J’étias bloquée, sa voix, oh putain, sa voix à moitié cassée, grave et douce, autoritaire et délicate, elle m’a tellement manquée.. Mais il faut pas que je me laisse aller !

-Eymen : Oh c’est qui ?
-Moi : … (je ne disais touujours rien)
-Eymen : Vas-y ciao, des gamins vallah’a
-Moi : A… attends Eymen, c’est ;.. Moi !
-Eymen (ttout choqué, je le sentais à sa voix) : Begum ?!!!!

J’étais comme paralysée.. je ne bougeais plus, ne respirait plus, je ne lui répondit pas

-Eymen : Begum… Réponds moi !
-Moi : Eey. Eymen !
-Eymen : Begum.. Putain, pourquoi tu m’appelles ?
-Moi (voix tremblante) : Parce que.. parce que j’ai entendu que t’étais sozlu… Je voulais te souhaiter beaucoup de bonehur…
-Eymen : Tu crois vraiment que j’suis heureux, tu crois vraiment ça ?
-Moi : BAH OUI ! Tu t’es Sozlendik et POURQUOI ALORS ?

Il mit un gros coup de poing dans je ne sais quoi… ça a fait un gros bruit, je l’entendais crier de douleur, et dire des injures

-Eymen : Begum, tu sais rien… vallah’a… j’suis désolée…. C’est toi que j’aime et c’est toi que j’aimerais toujours !
-Moi : Fallait le penser avant, tu m’as perdue, on s’est séparés Eymen..
-Eymen : Pourquoi tu m’appelles alors ? Pourquoi ?

je l’entendais souffler fort et entendis une voix de fille et il lui dit « Dégage Ipek ! … Dégage… OUAIS C ELLE , UN PROBLEME ???? »

-Moi : C’est ta sozlu
-Eymen : Si je te connais assez, je sais que tu veux savoir qui est ma « sozlu » (il avait repris un ton calme et il a prononcé « sozlu » d’une voix ironique… )
-Moi : Oui, ça me dérangerais pas…
-Eymen : C’est… c’est ma cousine, la fille de mon oncle Begum...

Je reteins ma réspiration, mon cœur se brisa rien qu’à l’entente de ces mots.. il m’a lâché pour sa cousine ? Putain putain !!!

-Moi : Quoi ? Tu m’as lâché pour ta cousine ? mais Eymen pourquoi tu m’as fait éspérer si tu l’aimais.. je sais pas, t’es… (pleure, me voilà encore faible, je pleure !) t’es dégueulasse, répugnant, je te hais !
-Eymen (il frappa contre quelque chose, j’entendis des bruits de verres…) : dis pas ça begum… pleure pas, y’a autre chose… c’est..
-Moii (en le coupant) : C’est bon, parle plus, je veux plus rien entendre, laisse moi, tout le bonheur du monde à toi et ta cousine la futur mariée ! crevez ensemble ! ah et joyeux anniversaire !
-Eymen : Beg…….

Et je raccroche, je ne le laissai pas finir, j’éteins mon portable, et me couche dans mon lit, je pleure en silence, je ne veux plus inquiéter ma mère pour lui, je ne veux plus faire de mal aux autres, parce que moi j’vais mal. Je m’endormis, le cœur lourd, c’est décidé, je tourne la page ! Plus de Eymen… MON CŒUR SUIT MOI, JE NE VEUX PLUS L’AIMER !!!


Ma mère vint dans ma chambre, c’est fou ce que c’est réconfortant le soutient d’une mère… On a parlé longuement toute la soirée, et elle m’a dit quelque chose que je n’oublierais jamais « Kizim, kaderini kabul et, kendini harap etme, mutlu olucaksin kizim, sadece sabir, sabir herseyin ilaci canim kizim »
[-Ma fille accepte ton destin, te détruit pas, tu seras heureuse ma fille, patiente seulement, la patience est le remède à tout ma fille chérie-]

[…]

Deux jours ont suivis cet appel, je l’avais dis à Melis, elle était dégoutée, et choquée.. Moi aussi, en fait, je ne voulais plus rien faire, j’étais blasée de tout, je ne voulais plus travailler, je voulais rester plantée comme ça, chez moi, sans rien faire, totu m’énervait, Aykut s’éloignait de moi, je sais pas pourquoi, et je ne cherchais pas à savoir… bref, un jour, j’sortais du taf, et pendant que je montais dans ma voiture, j’appelle Aykut, il répondi au 3 appel

-Moi : Y’a quoi, pourquoi tu répondais pas ?
-Aykut (sèchement) : Occupé !
-Moi : Excuse moi hein…
-Aykut : Bref, noldu ? (y’a quoi)
-Moi : T’s srx là ?Je t’appelle et tu me dit ça ?
-Aykut : Attends, on va mettre les choses au clair… t’es où ?
-Moi : J’suis à ****
-Aykut : attends moi à la rue ***** j’arrive, on s’explique face à face
Il raccorche, et je m’y rends. Je le vois arrivé, 5 minutes plus tard. Il sort de sa voiture, ainsi que moi.
-Aykut (me tapant la bise) : Alors ?
-Moi : Sana sormali (c’est à toi qu’il faut demander)
-Aykut : Attends, tu me boycott des jours, et là tu viens, tu m’appelles tu me demandes des nouvelles comme si de rien n’était. J’ai fait un test Begum, genre pour voir si j’allais te manquer, et t’as pa pensé à moi pendant 5 jours putain ! C’est que j’compte beaucoup à tes yeux !

Je baisse la tête, j’avais honte e lui faire subir ça, je me détestais, j’étais détestable, vraiment je me faisais honte à moi !

-Moi : Désolée Aykut, tu sais c’est pas si facile…
-Aykut : Tu crois que c’est facile poru moi, de te ramasser à la petite cuillère, Begum, je sais tu l’aimes comme une folle, mais arrête de te détruire…
-Moi : J’suis désolée Aykut, tu mérites pas ça, du tout… mais j’arrive pas, j’te jure j’y arrive pas… je lui ai parlé, il est s’est fiancé à sa cousine…

Il me prends dans ses bras, et ne dit rien, son silence me choquait… mais je en dis rien, et il part, je rejoins mon chez moi, et voilà.

Quelque jours passent, on est désormais en mai, entre aykut et moi c'était assez bizarre comme relation, c'était un peu « fait ta vie, je fais la mienne » je sais pas pourquoi... je vous jure... je me sentais seule, et je me disais que je l'avais mérité, que c'était bien fait pour moi, je l'avais cherché, je n'avais pas pris conscience de sa valeur... c'était toujours moi qui lui envoyait des messages,q ui demandait de ses nouvelles, qui l'appelait, alors qu'avant, lui m'appellait aussi, mais là PLUS RIEN quand j'dis rien c'est vraiment NADA !

Un jour, je sortais de taff, c'était un vendredi soir, on était encore en avril, j'avance jusqu'à chez moi, et je vis une voiture... Pas n'importe la quelle.. Celle de EYMEN !!! OUI OUI VOUS AVEZ BIEN LU, C'ÉATIT LA SIENNE, MAIS PUTAIN QU'EST CE QU'IL FAIT ICI ??????!!!

je sentis mon coeur battre la chamade, plus qu'avant, j'entendais les battements dans les oreilles. Mes jambes tremblaient, j'avance les jambes flageolante, mes mains devenaient moites, je stressais !!!!! Je voulais faire demi tour, je ne voulais pas entre chez moi, mais tant pis, c'qui doit arriver, arrivera bien ! Pourquoi fait-il surface quand il le faut pas ???

Je continue à avancer, je rentre dans la résidence, monte les escaliers, et vois leur porte ouverte, je cours jusqu'à notre porte, ouf ! Je me calle contre le mur, et reprends mes esprits. J'ai pas envie de les voir, lui et sa sozlu = cousine ! J'insère mes clés dans la sérrure, et cours dans ma chambre. Ma mère était chez eux puisque personne n'était à la maison.

Je mange, ma mère rentre, et me dit la nouvelle, l sourire aux lèvres, alors que moi j'étais stressée, en fait mes émotions c'étaient le mélange de stress, dégout, joie.. je sais pas !!!
Le lendemain, je me réveille, me lave, et je vais au salon. ma mère était au salon, avec Elif teyze... Je lui fis la bise, on parle, je la voyais revivre, peut être parce que son fils était de retour, ou autre chose, je ne sais pas. Elles me disent que ce matin, on allait tous, déjeuné en bas, dans le jardin... Une panique s'empara de mon être, je balbutiai, je ne voulais pas manger avec eux, je ne voulais pas le revoir Eymen ! NOOON !

-Elif Teyze : Merak etme gulum (ne t'inquiète pas ma rose) tout va bien se passer

elle l'avait remarqué que j'étais stressée... Putain, mais je vais devoir manger avec lui, après 7 mois d'absence, je vais devoir lui faire face.. je n'suis pas encore prête.. mais c'est trop tard.

Je les aide à préparer, Melis nous a rejoint, Hulya était à fond dans ses études... elle révisait à fond ma soeur chérie ! ? Bref, on prépare tout dans le jardin, Eylul aussi était là avec Tan , les familles presque au complet, tout le monde était à table, sauf... EYMEN !

On se prépare, et je le vois... Il arrive, se dirige vers nous... Non putain, il est trop beau ! Il a tellement embelli, non mno coeur va me lâcher ! Il avait son sourire scotché aux lèvres comme s'il était heureux, mais ce qu'il me paraissait bizarre, était qu'il n'ait pas emmené sa cousine... je ne dis rien, mes jambes tremblaient, mes mains devenaient moites, il s'approche de sa mère et sa soeur et leur fis de gros bisous, il serre la main à Suley. Moi je baissais la tête, il m'attirait trop, on était comme deux aimants, il s'approche de moi, oh noooooon !!!!! Il s'approche, hésitant, je le voyait dans son regard qu'il était craintif.. Il arrive à ma hauteur, nos regards se croisent, je ne savait pas où me cacher... Je lui serrai la main sèchement, du bout des doigts, vous voyez ? Et le regardai même pas.. mais ece qu'il me paraissait encore plus bizarre, était qu'il n'avait pas de bague au doigt...

On mange, on rigole, tout le monde est heureux, moi je m'étais mise quelque part où Eymen ne pourrait pas croiser mon regard, nous voilà, en train de manger tranquillement.

[...]

Une fois finie, on débarasse tout, les gars restaient dans le jardin. Lorsque je montais prendre je ne sais plus quoi, je vis Eymen, devant ma porte. Mais que veut-il ? Que je meurs ? Ohlalaaaaaa je sais pas quoi faire ? 'ignorer, ou le mépriser ? Bon c'est bon, je sors de chez moi en l'ignorant ! Mais lui n'était pas du même accord, il me retint le bras, ce qui m'empêcha de sortir. Je regardai mon bras, puis lui, dans les yeux, mais je baissai les yeux rapidement et d'un geste brusque je me détache de lui et lui dit :
-Moi : Lâche moi, je pense pas qu'Ipek apprécierait ! C'est pas parce que nos familles se parlent, qu'on doit se parler, je te connais pas, tu me connais pas !
J'avais les larmes aux yeux, je voulu m'avancer, mais il me re-retint.

-Eymen : Hiç birsey senin sandigin gibi degiil Begum ! Hersey o kadar karistti ki… [Rien n’est comme tu le crois Begum, tout s’est tellement embrouillé…]

Chronique de Begum: Si seulementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant