partie 56-57-58 - finale

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PARTIE 56 

-Eymen : Hiç birsey senin sandigin gibi degiil Begum ! Hersey o kadar karistti ki… [Rien n’est comme tu le crois Begum, tout s’est tellement embrouillé…]

Je ne dis rien, j’avias peur de ces révélations qu’il pouvait me faire, il me sourit d’un sourire triste, pas de son sourire tombeur, et il me dit

-Eymen : T’es belle avec cette nouvelle coupe.

Je retire mon bras, qui était sous son emprise, je le méprise du regard, je sais pas, je l’aimais, mon cœur me jouait des tours, il fallait qu’il y ait ce simple contact, ces simples paroles, pour que tous mes sentiments que je pensais avoir enfouis au plus profond de mon être renaissent. Il fallait que je lui fasse comprendre que je ne veux plus de lui, ma raison et mon cœur ne sont plus en accord, mon cœur me dit de le prendre dans mes bras, mais raison en dit pas autant, elle me dit de ne pas lui pardonner tout ça, de ne pas écouter tout ce qu’il a à me dire. C’est ce que je fais.

-Moi : Laisse moi, je veux rien entendre de ta part, je veux plus que t’aies une place dans mon cœur, je t’ai bannis depuis longtemps de mon cœur, tu ne représentes plus rien, t’es tout sauf un homme. Je… J’y vais, aykut m’attends, je suis heureuse, alors viens pas tout détruire, ce que j’ai construit sans toi.

Il me regarde d’un regard de braise, un regard qui me disait qu’il était désolé, un regard dans lequel je voyais toute sa culpabilité, son desarroi, sa tristesse, et surtout ses REGRETS. Je ne le laisse pas en placer une que je descends aussitôt. Lorsque je descends il me lance un

-Eymen : Que du bonheur, tu le mérites.

En me disant ça, il a tapé sur les barrières, j’avais mal à sa place. Il était dans les environs de 13h, j’appelle Aykut, et je vais le voir. J’étais malheureuse, et surtout déboussolée, je me disais que je venais de faire la plus grosse erreur jusqu’à maintenant. Je devais l’écouter… Merde, maintenant c’est trop tard pour laisser place aux regrets…

Mon cœur chavire, mon cœur ne réclame que toi, tu es celui qui réussieras à soigner mes plaies, mais j’ai peur, j’ai un homme qui a toujours été là pour moi pendant que toi t’étais dans tes préparatifs de mariages. Il m’a aidé à me rconstruire, il m’a ramasser à la petite cuillère, lui il ne m’a pas abandonner, il a pris soin de moi, alors que tout ça c’était à toi de le faire, ta préférer la fuite pour préparer ton futur avec une autre, c’est toi Eymen, le seul fautif, si aujourd’hui on en est là, c’est à cause de toi, toi et seulement toi. Je t’en veux, beaucoup trop même. Je ne te pardonnerais pas.

Je dis à ma mère que je vais faire un tour, je rejoins Aykut devant chez lui. Il m’invite à rentrer, ce que je fais, il était dans la cuisine. Je le rejoins, il me parlait, mais je ne l’écoutait pas trop… Voir pas du tout, il me retire de mes pensées en criant :

-Aykut : Qu’est ce t'as Begum ?

-Moi : Ah .. euh ! Rien !

-Aykut : te fous pas de moi Begum, je te parle, et tu m’écoutes pas. Je veux tout savoir.

-Moi : Aykut y’a rien à savoir

-Aykut : Si dis moi, j’en ai marre de ne plus pouvoir te cerner !

-Moi : Tu veux savoir quoi putain, y’a l’autre qu’est rentré, ça y est, il s’est réinstaller ici, je vais devoir lui faire face tous les jours, et tu me demandes ce qu’il y a. Bah voilà, y’a ça Aykut, ça ! J’ai mal, j’ai peur j’en ai marre…

Je m’attendais à ce qu’il me réconforte, mais non, il m’a regardé de travers et m’a dit :

-Aykut : Sors Begum… Sors

Chronique de Begum: Si seulementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant