partie 23-24-25

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PARTIE 23 -


-Moi : Oui !
-Eymen : Quoi oui ?
-Moi : J’ai trouvé quel prénom je vais écrire.
-Eymen : Alors, tu vas faire écrire quoi ?
-Moi : Ozgur.

La tête qu’il m’a tiré... N’avait aucune expression. Je ne pouvais pas voir s’il était déçu, heureux, il était tout simplement neutre. Je voulais qu’il soit dégouté, de ma réponse puisque c’était bien évidement totalement faux ! J’étais déçue que mon jeu n’ait pas fonctionné comme je l’avais prévu !

Il ne put rien dire, que mon frère arriva. Nos kebabs arrivent, on mange, et on rentre. Pendant tout le reste de la soirée, Eymen rigolait avec Tan , moi je faisais mine de rire, alors que j’étais vraiment « bouleversée » de sa réaction. J’étais triste, j’vous jure, je faisais que d’y penser. Il m’attirait de plus en plus, et ça, je m’en rendais compte. On finis par rentrer. On se pose au salon, en train de regarder la télé.

Un moment, Tan reçu un appel, et il alla dans sa chambre, parler tranquillement. Ni Eymen, ni moi parlait. Tan parlait longueuement, et le silence qu’il y avait entre Eymen et moi m’agaçait, alors je, pris mon courage à deux mains, laissai ma fierté de côté pour 5 minutes, et lui dit, tout en sachant que je n’assumerais pas mes paroles le lendemain.

-Moi : Eymen ?
-Eymen :Hmm.. ?
-Moi : Pourquoi t’as pas réagi quand j’ai dit ce que j’allais inscrire ?
-Eymen : tu voulais que j’fasse quoi ?
-Moi : Bah je sais pas, mais pas le gars neutre, genre t’es ni déçu ni content.
-Eymen : Bah j’faisais pas genre, j’étais ni heureux ni déçu.
-Moi : Hmm…
-Eymen : C’est Ozgur qui sera content (avec un sourire)
-Moi : Tu peux pas imaginer comment (souriant à mon tour)
-Eymen : Tu m’inviteras à votre mariage ?
-Moi : Bien sûr, sahitimiz olursun ! (tu seras le témoin)
-Eymen : Avec plaisir !

Ca m’énervait, et c’était la première fois que je n’arrivais pas à contenir mon mécontentement en moi, alors je me levai d’un bond, et j’allai dans ma chambre et m’allongea dasn mon lit.

Je pensais à l’état dans lequel j’étais, à Eymen, à nous, et à mes sentiments surtout… Je ne voulais pas tomber amoureuse, parce que je ne voulais tout simplement pas dépendre de lui. Parce que moi, quand je fais quelque chose, je ne le fais pas à moitié, quand j’aime quelqu’un je l’aime en entier, à fond, pareil pour quelqu’un que je n’aime pas. Alors voilà… Je ne voulais pas l’aimer telle une hystérique ! Il me faisait peur… Oui, tout simplement parce qu’Eymen c’est un Don Juan, il sait qu’il est beau, il le sait plus que tout le monde, et il a une assurance de ouuuf, il joue de son charme pour faire tomber n’importe qu’elle fille… et moi ? Moi je me remettais en question, je me forçais à ne pas être aussi fière, de laisser ma fierté quand il le fallait quoi..

Les jours passent, on était en mars, c’était encore les vacances, et entre Eymen et moi, c’était très bizarre, on se lançait des pics comme pas possible, je sais pas ce qu’il voulait me transmettre à travers ces pics, mais ça me faisait vraiment réfléchir, ça me perturbait énormément !! Un jour, je ne travaillais pas, alors je suis sortie, et je suis allée à la bijouterie… Oui ! Pour faire inscrire ce fameux prénom sur la gourmette… Par peur de me faire cramer par mon frère, je fis écrire le prénom de celui que j’aimais derrière, en dessous du « Je t’aime » en tout petit, et sur le devant, j’inscris la date de la gravure, soit le 4/03/07. Cette date pour moi, était la confirmation de mes sentiments à l’égard de celui que j’aimais…

Le bijoutier me dit de passer le lendemain en me disais que tout sera prêt. Avec Özgur on s’entendait à merveille, vraiment ! Et après avoir fini de garder Elyas, je passe à la bijouterie récupérer ma gourmette. Je la prends, la mets au poignet, et m’en vais chez moi. Je rentre, et il n’y avait toujours personne, je vais me laver, et une fois sortie, je vais dans la cuisine, quand je vis… Eymen tout seul !


Je le regardait perplexe, et lui demande :

-Moi : Pourquoi t’es tout seul ?
-Eymen : Quoi ?
-Moi : Il est où Tan, ?
-Eymmen : Il a un rendez-vous, il mange dehors !
-Moi : Et tu pouvais pas le rejoindre !
-Eymen : Nan, c’est vraiment pas possible.. C’est un rendez-vous personnel.. Anlarsinya (tu comprends) [clin d’œil]

Je pensais de plus en plus que mon frère avait une copine.. J’en était persuadée même, je le voyais souvent devant la glace, en train de se faire beau, se parfumer, et tout les signes qui prouvent qu’il a une copine.. ça devenait de plus en plus flagrant !! Mon frère aussi c’était un Don Juan, mais ses histoires, il les faisait discrètement, alors que là, il l’était beaucoup moins ;..

Je retourne aux fourneaux, et Eymen s’en va dans la salle de bain. (vous verrez pourquoi je précise ça). J’avais presque fini, quand je senti des mains enlacer ma taille, je sursautai, et je sentais le parfum d’Eymen… Il avait posé son menton sur le creux de mes épaules, à côté de mon cou, (vous voyez ?). Puis il me fit un bisou sur le cou, un gros frissons parcourut touuuuut mon corps, un beauuu frissons, j’étais ailleurs, j’étais épanouie, j’avais mon estomac qui se nouait, mon cœur qui battait à en perdre son allure régulière, j’étais perdue. J’étais tellement choquée de ce qu’il se passait que je ne lui dis rien, sur le coup ! mais Trente secondes après, lorsque j’atteris de mon petit nuage, je me détache, puis me retourne, lui, il me regardait avec un graaaaaand sourire, je me demandais ce qu’il lui avait pris de faire ça, il mit alors sa main dans sa poche, et en sorti ma gourmette….

LA HOOOONTE ! Il a trouvé ma gourmette, celle qu’il m’avait offerte ! Et oui, c’est son prénom, Eymen que j’avai gravéééé ! Non, je voulais aller me cacher dans mon lit, m’enfermer dans ma chambre, une montée de chaleur parcourt mon corps, je ne savais plus quoi faire, je devenais rouge, je le sentais… Je baisse alors la tête. Je sentais son regard posé sur moi, mon cœur battait, j’avais l’impression qu’il était déjà sortit de ma cage thoracique !

Je sentis sa main prendre la mienne, et il mit ma gourmette, j’avais toujours la tête, baissée, il me la remonta délicatement, c’était tellement beau ! il me regarda dans les yeux, il souriait toujours, je ne put m’empêcher de sourire timidement, parce que je n’assumais pas mes sentiments… On se regardait droit dans les yeux, aucun de nous deux n’avait baissé le regard, c’est ça que j’aime avec Eymen, c’est qu’on arrive à se regarder dans les yeux, sans que l’un de nous deux détourne le regard, parce que ce sont nos yeux qui parlent, nos yeux disent ce que nos bouches n’osent pas dire.

Il s’approche de plus en plus de moi, moi je le regardais toujours, plus il approchait sa tête, plus je sentais que mon cœur allait exploser… Il pris mon cou délicatement par sa main, et on s’approchait de plus en plus, en fermant progressivement nos yeux… Et puis voilà, ce qui allait arriver, arriva ensuite. Le contact de nos lèvres. On finit donc par s’embrasser, je lui rendi son baiser ! C’était tellement magique, je ne saurais vous décrire tout ce mélange de sentiments que je ressentais à l’instant précis, c’était juste magnifique, il fallait le vivre poour le ressentir ! Les mots sont trop faible pour expliquer tout ce bonheur à l’état pur que je ressentais ! C’était magnifique, il manquait plus que les feux d’artifices pour accompagner ce cadre idyllique dans lequel nous étions..

Il se détacha, me regarde dans les yeux, et me dit :

-Eymen : Cette fois, mes lèvres sont sur les tiennes et pas sur ton front, parce que t’es mienne Begum !

JE SUIS AMOUREUUUUSE JE CROIS !!!! ?






 24 


Il se détacha, me regarde dans les yeux, et me dit :

-Eymen : Cette fois, mes lèvres sonT sur les tiennes et pas sur ton front, parce que t’es mienne Begum !


**

Voilà, ça fait donc un mois que Eymen et moi sommes officiellement en couple. On était en début avril, et l’anniversaire de Eymen approchait, le 12 avril , c’était son anniversaire. Mes parents ainsi que les siens son rentrés. J’ai eu du mal à expliquer à Melis, pour notre relation, mais une fois lui avoir dit, je vous assure qu’elle était plus heureuse que moi. Je l’ai aussi dit à ma sœur Hulya (elle avait 16 ans hein.).

Entre Eymen et moi c’était l’amour à notre façon, on se disait jamais de mots doux, mais on se le disait à notre façon : Nos regards. Je m’attache à lui de plus en plus, j’en apprends plus sur lui, sa personnalité, son caractère. C’est vraiment quelqu’un d’extraordinaire, à la fois gentil et dur. Mais je vais vous dire quelque chose, c’est qu’après s’être mis ensemble, je n’avais plus le droit aux phrases romantiques… eh oui, la réalité rattrape bien les choses. D’ailleurs un jour, on était posés dans un café de la ville voisine, et je lui dit :

-Moi : Eymen, t’as remarqué que depuis que voilà, l’autre jour là, y’a un mois, bah…
-Eymen (sourire) : Y’a eu quoi un mois avant ?
-Moi : Fais pas genre, t’as compris !
-Eymen : Non, tu peux parler clairement s’il te plait ?
-Moi : Off ! yani quand on s’est posé quoi !
-Eymen : Bak bunuda diyebiliyormussun (regarde tu peux aussi dire ça), pourquoi tu passes par 4 chemins !
-Moi : ay, m’en demande pas trop ! Tu sais comment je suis !
-Eymen : Oui, t’es différente avec moi et ton ex !


Oui… Avec Aykut, on s’appellait rarement par nos prénoms, souvent par des surnoms affectifs, mais avec Eymen, ça bloquait… je sais pas pourquoi, mais Eymen, je l’aimais beaucoup, je l’aimais plus que je le croyais…

-Moi : Karisitirma onu (ne le mêle pas)
-Eymen : Iyi iyi (oui oui –en gros-) Hadi, ne soyliyecktin ? (allé qu’est ce que tu allais me dire)
-Moi : Oui, enfin, tu vois depuis le truc là, benh tu me dis plus de trucs comme tu le disais avant qu’on se mette à deux…
-Eymen (sourit d’un sourire en coin en se grattant la tête –il est telement mignon quand il fait ça !-) : Ouais, pourquoi t’aimais bien ?
-Moi : Bah, nan ! Laisse tomber !
-Eymen (rire) : Mais tu vois, je disais ça pour te conquérir, et j’ai toujours ce que je veux ! Et voilà, je t’ai eu !
-Moi : Pff t’es un connard en fait, tu pensais rien de ce que tu disais ?
-Eymen : Peut-être … (sourire)
-Moi : Bah tant mieux, parce que moi non plus j’y ai pas cru !
-Eymen : Bah pourquoi t’as gravé mon prénom sur la gourmette ?
-Moi : Tu m’avais dit de graver quel prénom ?
-Eymen : Le prénom de celui que tu aimes
-Moi : Bah tu as la réponse à ta question, pourquoi tu me la poses ?
-Eymen (sourire) : Yeeeeu comme t’es mignonne quand tu veux toi !
-Moi : Toujours !
-Eymen : Eh ça va poto, prends pas les grands airs !

On rigole encore un peu, voilà à quoi ressemblait nos disputes, parfois elles duraient plus longtemps, mais rien de grave. Il était partis payé, moi j’étais assise à la table, il avait laissé son portable sur la table, et je vis qu’il vibra. Curieuse que je suis, je m’empresse de regarder de qui provenait. Je vis que c’était un numéro non-enregistré. Je décide de ne pas l’ouvrir, je vais dans ses messages, mais je vis que ce numéro était beaucoup trop présent. Je m’empresse de regarder qui était cette fameuse personne qui le harcèlait tant, je vais dans les messages plus anciens, et je commence à lire, ce n’était pas trop intéresant, c’était donc une fille qui s’appellait Busra (Buchra)… Je voyais qu’il lui répondait froidement, mais je continue à lire, des fois il ne luui répondait même pas. Et là, je vis le message à ne pas voir.

« Busra, arrête, nous deux c’est fini. Je sais, que c’était beau ce qu’on a vécu, mais t’as tout foutu en l’air !Ne m’écris plus, ciao ! »

J’avais la haine qui montait en moi, pourquoi ? parce que c’était son ex, et je ne le savais pas. Moi qui pensais tout savoir à propos de lui, eh ben je me suis trompée. Et en plus de ça, il ne lui avait même pas dit qu’il était avec moi.. Je voulais le taper, mais je ne dis rien, et repose son portable ! Il vient me rejoindre, et on sort de NOTRE Café (c’est là qu’on se posait pour passer du temps ensemble)


Le trajet se faisait en silence, ça me démangeait de lui parler de ces messages, mais je n’osais pas, le son de 2Pac comblait le silence. Une fois arrivée au quartier, je lui demande de s’arrêter avant notre maison. Et je lui dit :

-Moi : Eymen, c’est quand que tu pensais me dire pour Busra ? C’était si beau que ça entre vous pour ne pas que tu m’expliques, hein ?


Je vis son visage se décomposer, il se gratta le menton, pris une grosse bouffée d’air et me dit :

-Eymen : Comment tu sais ça toi ?
-Moi : Ne me pose pas de question, je t’en ai posée une, réponds moi
-Eymen : Begum bak… Busra c’est mon ex.. yani dusundugun gibi degil (c’est pas ce que tu penses)
-Moi : Je n’ai jamais dit que c’était ta copine, et pourquoi ton EX t’harcèle tant ?
-Eymen : Je sais pas Begum, je lui ai dit que c’était fini, d’ailleurs c’est fini à cause d’elle en grosse partie, mais…
-Moi : ça fait depuis combien de temps que vous avez rompu ?
-Eymen :Euh.. euh…
-Moi : Eymen, dis moi la vérité, parce que je suis capable d’aller la voir,tu sais cmment je suis !
-Eymen : ça fait 1 mois et demi je pense…
-Moi :Et quand on était au bowling patinnoire, est ce que t’étais avec elle ?
-Eymen (baisse la tête) : Ouais.
-Moi : Eymen, regarde moi.

Il me regardait de son regard déçu, j voyais qu’il s’en voulait, mais j’avais la haine, vraiment, il m’avait dis des choses, alors qu’il était avec une autre fille !

-Moi : Tu sais, je crois qu’on arrête ici… Nan nan, je crois pas, ON ARRÊTE ICI !
-Eymen : Beg…
-Moi : J’ai rien à faire avec un mec infidèle, si tu m’as dit de telles choses alors que tu étais avec elle, tu dirais d’autre choses à d’autres filles alors qu’on sera ensemble…
-Eymen : Nan mais Begum…
-Moi : Tu sais que je déteste être prise pour une conne, tu m’as prise pour une pigeonne, et oui, j’assume, je t’ai cru, j’ai bu tes belles paroles, mais t’es qu’un beau-parleur en fin de compte. On n’a plus rien à faire ensemble ! Selam.


Je ne pris même pas la peine de savoir ce qu’il allait me dire que je sorti en prenant mon sac, sèchement, et en claquant la portière brutalement. Je marchai jusqu’à la maison, et monte m’enfermer dans ma chambre.

C’est fini sans même que ça puisse réellement commencer. Finalement ce n’était qu’une simple illusion cet amour. Eymen aime savoir qu’il est aimé, il aime plaire, il joue de son charme, mais son jeu peux en blesser plus d’une…






 25


Les jours passent, et je vivais de pire en pire, notre rupture. Ma fierté m’avait encore joué un tour, je m’en voulais de ne pas avoir écouté Eymen, mais je ne pouvais plus lui demander d’explications…
Je faisais de mon mieux pour l’éviter, enfin, je l’évitais tout simplement. Je savais ses heures de sorties du travail, ses jours de repos, tout. Donc je pouvais bien l’échapper. Je n’assuma
is pas, je commençais à culpabiliser, je n’avais reçu aucuns appels, aucuns messages depuis le jour de la rupture. Il n’avait pas cherché à s’expliquer, à mettre les choses à plat, donc j’en déduisais qu’il était en tort.


Je continuais mon job de baby-sitter les mercredis après-midis, et les samedis. Je ne perdais toujours pas contact avec Aykut, j’ai même passé une nuit à lui parler au téléphone. Avec Ozgur, on était devenus supeeeer proches, je ne vous explique pas trop, mais on était carrément devenus complices ! Je ne vous dirais pas le contraire, ma rupture avec Eymen m’avait rapproché encore plus d’Ozgur, mais je ne me servais pas de lui, au contraire, il me comprenait, me conseillait, me consolait, et je faisais de même. Il n’avait pas de copine, mais m’a expliqué qu’il était avec une fille qui malheureusement avait joué de la bonté de Ozgur, elle s’était servi de lui pour se caser avec l’ami de Ozgur. Ozgur avait été dégouté des filles, il ne s’y intéressait plus, et pour le coup du bisou, il m’avait affirmé qu’il était mal, car il avait appris, ce jour-ci que son ancienne copine allait se fiancer.


Breeeef. Donc je disais que Eymen et moi on ne se voyait presque jamais… Je le vivais mal, mais je ne disais rien. Seule Hulya était au courant de notre rupture avec Ozgur, Melis je ne lui ai pas dit, mais elle se doutait de quelques choses…

Le jour J était enfin arrivé ; l’anniversaire de Eymen… J’avais déjà acheté à son cadeau… Un collier en argent, avec comme pendentif le Tura (signature du Sultan turc à l’époque.), je savais qu’il adorait ça, il connait l’histoire ottomane par cœur. Bref, voilà dès qu’il commençait à me dire qu’il adorait ça, je suis allée dans une bijouterie d’un Turc de la ville, et je le lui ai acheté. Mais voilà, on ne se parlait toujours pas, donc je ne savais pas quoi faire, je gardais son cadeau bien enfoui dans mon sac.

Pendant l’après-midi, Melis n’avait pas cour, et moi je ne gardais pas Elyas, alors on a décidé de faire un petit tour dans le centre-ville. On sortait d’une boutique, et juste en face, il y avait un café… On avançait, puis je cru apercevoir Eymen posé avec une fille. Je me suis dit que ça ne devait pas être lui, mais je regardais avec insistance. Melis le remarqua.


-Melis : Qu’est ce qu’il y a Begum ?
-Moi (en détournant le regard) : Euh nan rien…
-Melis (en regardant le café) : Ah mais c’est pas Eymen là-bas ?
-Moi : Bah. je sais pas, allé on part ?
-Melis : attends.. AAAAAAHHHH !
-Moi (en sursautant) ; Mais t’es foooolle ! Qu’est ce qu’il y a ?! Y’a tout le monde qui nous regarde !
-Melis : Mais c’est Eymeeen !
-Moi : Oui bah c’est bon, ton frère tu le vois tous les jours…
-Melis : Oui mais qu’est ce qu’il fouuuut avec Busra ?!!!
-Moi : Busra… Busra qui ??
-Melis : Son ex putainnn !

Quand elle m’a dit ça, j’ai cru que le monde me tombait dessus. Mais qu’est ce qu’il peut foutre avec elle… Pourquoi il fait ça ? Ça veut dire qu’il l’aimait encore ? Qu’il ne m’aimait plus ? Que j’avais raison… Les questions fusaient dans ma tete… Je commençais à avoir les larmes aux yeux, mais je me retenais de ne pas pleurer devant Melis puisqu’elle n’était pas au courant de notre rupture.

-Moi (en me raclant la gorge) : bah allé viens , c’est pas grave.
-Melis : Attends attends, mais pourquoi t’as pas réagis normalement ?
-Moi : Comment ça ?
-Melis : En temps normal, t’aurais péter ta crise de jalousie, alors que là...
-Moi : Je vais pas faire un caprice en plein centre-ville nan ?
-Melis : Nan mais, on va s’asseoir quelque part, et tu vas m’expliquer !
-Moi : Melis j’ai vraiment pas la tête…
-Melis : Mais Begum, il se passe quoi là ???
-Moi : On n’est plus ensemble !
-Melis (en criant d’un cri aigu) : QUOII ?? :O (Sa tête était exactement comme ça !)
-Moi : SI tu continues de crier, on va nous prendre pour des folles, donc évite Melis..
-Melis : Bon alors explique moiiii !
-Moi : Oooof, allé viens, on va au McDo.


Une fois arrivées, on commande nos glaces, et on va s’asseoir. Je lui explique tout, elle m’écoutait sans sortir un mot, puis dès que j’eu fini, elle me regarde d’un regard méchant.


-Moi : Quoiiii ?!
-Melis : Ah ouais, donc toi t’es plus avec mon frère, mais tu me dis rien !
-Moi : Mais vllh, j’osais pas te le dire…
-Melis : Et pourquoi tu l’as pas écouté ?!
-Moi : Voilà pourquoi je voulais pas te le dire, parce que même sans le vouloir t’allais défendre ton frère...
-Melis : Nan mais écoute Begum, t’agis parfois comme une gamine, avec ta fierté, t’es déjà plus avec Aykut parce que ta fierté t’empêchait de faire certaines choses, alors là, si t’es prête à perdre Eymen, bah continues comme ça.
-Moi : J’suis désolée, quand on voit des messages comme ça, sur le coup on calcule pas, la seule chose qu’on veut faire, c’est lui en foutre plein la gueule, et c’est ce que j’ai fait !
-Melis : J’comprends, mais je te dis pas de lui demander des explications sur le coup, mais un peu plus tard, ça fait quand même longtemps que vous êtes plus ensemble, tu devais prendre la peine de lui demander des explications.
-Moi : Bah non, parce que j’aime pas qu’on me prenne pour une conne.
-Melis : Oui bon, Begum, si tu continues d’être aussi têtue, bah continues. Tu seras perdante.
-Moi : Bah on peut pas tous être pareils, je suis comme je suis, vous êtes comme vous êtes.


On fini nos glaces silencieusement. Je savais une fois de plus, que Melis avait raison, mais je ne pouvais pas acquiescer. Je reçu un appel de Hulya qui me demandait de venir la chercher du lycée.

On sort, et on se dirige vers le lycée. Aucune de nous deux ne parlait. Je prends Hulya, et on rentre. Pendant le trajet, Melis dit à Hulya :


-Melis : Sendemi biliyordun Hulya ? (toi aussi tu le savais Hulya ?)
-Hulya : Neyi (quoi ?)
-Melis : begum’le Eymen’nin ayrildigini (Que Begu et eymen se sont séparés)
-Hulya : Bah oui..
-Melis : Putaaain ! Tout le monde était au courant sauf moi. Sérieux, Begum j’te comprends pas !
-Hulya : bah c’est pas grave..
-Melis : Si !! Begum arrête la voiture, je vais rentrer à pieds !


Je ne comprenais pas du tout sa réaction, ok je peux être en tort, mais elle abusais. J’arrête la voiture, et elle sort. Hulya me dit qu’elle part avec elle, et elle sort à son tour. Je tape une accélération, et je rentre à la maison. Je sors de ma voiture, et je vois Eymen pas loin du portail en train de parler au téléphone. Je n’entendais pas ce qu’il disait. Alors je pris mon courage à deux mains, et je me dirige vers lui, pour lui demander des explications (de notre rupture et de cette après midi.) et peut être lui souhaiter un joyeux anniversaire lol.

Quand il m’aperçut à son tour, il me regarda d’un regard incompris, et il raccrocha.

-Moi : Euh.. ça va ?
-Eymen ; Ouais et toi ?
-Moi : Oui… tu parlais avec qui ?
-Eymen : On n’est plus ensemble à ce que je sache , pourquoi je devrais te rendre des comptes ?

J’avoue, il m’a mis KO !!!!

-Moi (énervée) : Ah oui, c’est vrai que tu t’es remis avec ton ex, parce que tu t’es assez amusée avec la conne de Begum !
-Eymen : Qu’est c’tu racontes ?!
-Moi : Mais t’as pas à me rendre de comptes, tu peux faire ce que tu veux, comme voir ta copine au café **** le jour de ton anniversaire. C’est mignon.
-Eymen : Mais arrêtes de te faire des films ! Hiç birsey sadigin gibi degil ! (rien n’est comme tu le penses !)
-Moi : Oui bien sur, elle te harcelait de messages, je vous vois ensemble dans un café en tête à tête, mais à part ça je me fais des films !
-Eymen (en me tenant le bras) : Begum commence pas à me monter les nerfs, parce que là tu dis n’importe quoi !
-Moi : Lâche moi !

Je fouille dans mon sac, et en sors le collier que je lui avais acheté en guise de cadeau. Il me regardait faire, je le prends, et le lui balance en pleine figure !

-Moi : Joyeux anniversaire au passage ! J’aurais préféré ne pas te connaître !


Je cours sans qu’il puisse me dire quelque chose. Mais non, il finit bien par me rattraper.

-Eymen : ……


Chronique de Begum: Si seulementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant