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PARTIE 50 

« Parfois, l'oubli reste le meilleur moyen de lutter contre la douleur. »

J’étais sur le point de dormir, quand mon potable vibra, un message :

Aykut « Ton beau sourire, et ta joie de vivre m’avaient manqués, ça te va tellement mieux que de déprimer comme une vieille meuf aaha. Bonne nuit, et encore merci d’m’avoir accompagné pour cette belle journée ? Aykut le BG »


Ce message m’avait fait sourire, il m’avait fait plaisir, je recommençais à avoir goût à cette vie, je ne vais pas dire que je cicatrisais la blessure qu’avait causée le départ de Eymen, mais je n’y pensais pas trop, je voyais que j’avais d’autre personne autour de moi qui pensaient à moi, qui tenaient à moi. Je me faisais du mal, et en faisais à mon entourage, notamment àma mère qui se faisait du soucis pour moi… et pleins d’autres personne, et surtout que je n’étais pas la plus à plaindre…


Je lui réponds

« Merci à toi, à tout ce que tu fais pour moi, c’est juste trop gentil ! Je te revaudrais ça, sans toi je sais pas ce que je ferais. Encore merci vallaha je sais pas quoi te dire à part te remercier. Allé, bonne nuit ! ? Begum la BG »

On a continué à textoter il avait fini par m’appeler. Ce soir, on avait longuement parlé, de tout de rien, ça me faisait tellement plaisir, je vous jure, Aykut c’eSt Aykut, je sais même pas comment vous l’expliquer. Je sais pas comment vous dire que je le respectais, et l’appréciais.

[…]

On est le 16 février, ça fait maintenant 4 mois que tu n’es plus là Eymen. Je commence à m’en remettre, tout le monde paye les conséquences de ton acte, on me ramasse à la petite cuillère, je ne suis pas inconsolable, ça non, mais la seule personne à pouvoir me consoler ça serait toi. Je te hais autant que je t’aime. C’est la première fois que je passe mon anniversaire sans toi, je viens d’avoir 22 ans, c’est la première fois que je passe la Saint valentin sans toi, sans copain, sans complice, sans Eymen…

Eylul était enceinte de 2 petites filles ! Oui oui, c’étaient des jumelles, j’allais avoir des nièces jumelles, voilà, une des seules choses qui m’accrochaient à cette vie sans toi Eymen. Ozgur, j’avais appris qu’il était posé depuis quelque mois avec une turque de la ville voisine, Duygu, avait retrouvé l’amour, tout le monde était heureux sauf moi. Je n’étais pas malehreuse, ça non, je n’irais pas jusques là, mais je n’arrivais toujours pas à faire le deuil, à avaler toutes tes paroles d’adieux, tes larmes qui ont coulées pour moi, ton sourire, ton regard, toi, je n’arrivais pas à t’oublier. Aykut était toujours là, mon cas s’aggravait parfois, et je pleurais pour rie, j’étais devenue sensible, je l’insultais parfois, mais je m’excusais, car je savais que j’étais fautive. Lui il me comprenait, c’était d’ailleurs le seul.

[…]

Un jour, j’étais invitée chez Melis, parce que Suley était avec Aykut pour des affaires, il n’allait aps rentré, et elle m’invita, on était les deux, et on appela Duygu et Nora. Ça fait longtemps qu’on n’avait pas passé une soirée les 4. On parlait, Nora n’était plus non plus avec son copain, il était infidèle, chose qu’elle n'acceptait pas, elle le vivait mieux que moi elle.. Duygu avait quelqu’un dans sa vie maintenant, elle espérait que ça soit le bon, moi aussi d’ailleurs, je voulais tout son bonheur, elle le méritait ! Une fille en or, moi j’étais malheureuse, j’étais la seule j’avais l’impression.


On parlait, les filles ont dûes rentrer, elles n'ont pas pu dormir avec nous, alors il ne restait plus que nous deux, on parlait, et on riait, mais je sentais Melis tendue, un moment, je la coupai, et lui demandai :

-Moi : Melis, qu'est ce qu'il t'arrive, je vois que tu veux me dire quelque chose, mais que je sais pas, t'y arrive pas !
-Melis : Aaaaay begum ! Tu me connais par coeur, depuis toute à l'heure j'essayais de lancer le sujet, mais j'avais peur j'avais l'impression que tu voulais parler de tout sauf de ça !
-Moi:De quoi ? Je comprends pas, et tu m'fais peur là !
-Melis : Begum, je dois te donner quelque chose...
-Moi : Hein ?
-Melis : Attends, j'arrive !

Elle se dirige vers son placard, et en sort une enveloppe, je ne comprenais rien, elle la prends précieusement, délicatement, c'était une enveloppe blanche, écrit dessus « Pour Begum », l'auteur de cette lettre n'apparaissait pas sur cette lettre, il fallait que je l'ouvre, et la lise... j'avais peur, qui aurait pu ibien donner ça à Melis, j'avais un petit doute, je pensais à Eymen... mais je ne voulais pas.. je ne voulais pas qu'il m'écrive, je voulais qu'il disparaisse de ma vie.

Elle me la tendit , avec un sourire qui sonnait faux, un sourire qui montrait sa crainte, et elle me dit :

-Melis : T'as raison Begum, c'est... Eymen... mon frère qui te l'a écrite cette lettre.... c'est lui... mais ne la lis pas maintenant, lis la dès que tu te sentiras prête canim benim (ma chérie à moi)

Je tremblias, je commençais à avoir les mains moites, mon coeur se serrait,et mes larmes montaient.. je ne l'ai pas oublié, j'essaie jsute de m'habituer à son absence, c'est tellement difficile qu'il vient au moment où il faut pas... Je n'arrive pas, les phrases, les mots ne suffisent pas pour expliquer ton manque, le vide que tu as causé dans ma vie, le néant qui y règne...

Je n'y arrive pas sans toi, je sais pas, peut être parce que c'est la première fois que j'ai passé un anniversaire, une saint valentin, je sais pas, mais tu me manques, j'arrive pas, je peux pas me passer de toi, tu te souviens de notre premier baiser, de notre premier regard, de notre première parole, tu te souviens de ça ? Moi je m'en souviens et je n'arrive pas à mes les enlever de ma tête, je continue ma route, sans toi, j'avance en regardant derrière moi, en espèrant que tu viendras... Tu me manques Eymen, tu me manques pas, tu me hantes, tu m'as tuée ! Tu m'as détruite...

-Moi : C'est quand... quand que tu l'as eue cette lettre ?
-Melis : Quand j'étais partie la semaine dernière à Valence, fais gaffe Begum, il tremblait en me la donnant... lis la , il...
-Moi : STOP ! JE VEUX PAS ENTENDRE PARLER DE LUI, JE VEUX PAS SAVOIR... JE M'EN FOU... (pleure)

Melis me prends dans ses bras, et me console du mieux qu'elle pouvait, je pleurais, rien qu'entendre parler de lui me touchait, je ne savais pas quoi faire... Alors je pleure, je suis faible, oui, je suis faible je n'ai plus la force, plus le courage de rester forte...

-Melis : calme toi ma chérie, c'est rien, calme toi !

Je finis par me calmer, elle me tends la lettre, je ne voulais pas la prendre, je ne voulais pas la lire, je ne voulais pas recevoir une fois de plus ses paroles blessantes en pleine face, je ne pourrais psa , cette fois ci affronter cette douleur.

-Melis : Begum prends là, elle est pour toi, pas pour moi, si mon frère te la écrite, c'est qu'il y a une raison, il sait ce qu'il fait je pense...

Je la prends la main tremblante et l'enfouis dans mon sac à main, on continue à parler, elle me conseillait, et me parlait de son passé, de sa relation avec Emre, que finalement c'était un mal pour un bien que grace à ça ,elle a trouver une personne, un mec en or, son mari : Suley. Qu'elle regrettait rien et remerciait le Tout Puissant pour tout...

Elle savait que je fumais, je sors ma clope et je fume, ça me faisait du bien, j'en enchaine 2-3, ça la gênait alors elle m'arrache mon paquet des mains, et sur les paroles, la nostalgie de l’époque on s'endort.

[...]

Les jours passent, et je parle toujours avec Aykut, je lui ai dit pour la lettre, d'ailleurs elle est tjrs dans le fond de mon sac, je ne l'ai toujours pas lue, j'avais peur d'affronter tous ces mots. C'était les vacances de février, et Hulya était venue passer ses vacances à la maison, ça faisait trop plasir, je voyais à quel point elle y donnait pour pouvoir réussir, et rendre les parents fiers..

Mes parents étaient partis une semaine dans le nord, chez Selma teyze ma tante, la sœur de ma mère, donc on était Hulya et moi, à la maison, je n’ai pas pu partir parce qu’ils voulaient pas me donner de congés ces connrads ! Tan et Eylul avaient insisté pour qu’on reste avec eux, mais j’avais refusé…

Un soir, Hulya révisait, moi je parlais avec Aykut en message, on riait, et il finit par m’appeler, on parlait tranquillement, je me reconstruisais petit à petit, grâce à lui, à son soutient, à sa présence, et sa bonté !

«Moi : Aykut, merci vallaha !
-Aykut : noldu (qu’estc e qu’il y a ?)
-Moi : Noldusu varmi , t’as été là pour moi, alors que t’étais pas obligée, t’as supporté mes sauts d’humeurs, mes cris, mes pleurs, mes plaintes, mais vallaha c’est grace à toi que je me reconstruis… merci vallaha (je pleurais, mais c’étais pas des larmes de tristesse, j’étais émue de savoir que certaines tiennent à moi).
-Aykut : Ne demek, (mais c’est rien), je serasi là, toujours begum, autant poru moi, si je t’ai aidé, vallaha moi aussi tu me fais plaisir, ça me fait plasir que tu te reconstruises comme ça, je savais que tu n’étais pas faible, et que ça ne te rendra spas si faible, je sas que t’es une femme forte courageuse ! et arrête de pleurer
-Moi : grâce à toi, je cicatrise, j’oublie tout, je l’oublie, je vais mieux tellement mieux..
-Aykut : VBegum, je veux pas que tu l’oublies,parce que je sais que tu l’aimes comme une folle, je sais que t’en es éperdument amoureuse de ce garçon !
-Moi : Laisse moi, je veux pas entendre parlé de lui…
-Aykut : te fais aps de mal hein, pense à tous ceux qui sont autour de toi, et crois moi que lui aussi doit trop regretter…

C’est fou comment il peut être réconfortant, c’est fou ce qu’il peut être gentil adorable ! Il a toujours les bons mots pour me réconforter, il me dit de ne pas l’oublier parce qu’il sait que je l’aime, il ne profite pas de mes faiblesses pour me pièger, se servir de moi… je sais pas comment expliquer, mais il me rendait heureuse Aykut !

Je finis par raccrocher, et Hulya vint dans ma chambre, elle me pris dans ses bras, elle avait vu que je pleurais un peu, elle me réconforta, et me dit :

-Hulya : Abla, t’as un mec en or, Aykut, qui prends soin de toi, remercie Allah de l’avoir remis sur ton chemin, parce que je sais que c’est en grande partie grâce à lui que tu vas mieux je le vois
-Moi : Oui Hulya, je sais canim, mais t’en fait pas pour moi, je me sens mieux, plus forte, et plus courageuse qu’avant. Je veux pas te mêler à mes affaires… je veux pas t’inquièter…

Je me dirige vers mon sac, et le prends pour en sortir l’enveloppe… Oui j’étais enfin prête, à la lire, à tout affronter, je pensais que j’étais assez préparée… Hulya compris, et sorti de la chambre, me laissant seule affronter ses paroles, dont j’ignorais totalement le contenu de la lettre.

Je la sortie de mon sac, je partis m’assoir sur mon lit, et déchirai prudemment l’enveloppe, mais mains tremblaient, je me suis dit que finalement je n’étais pas prête, je la reposai, j’attendis, et me remis en question durant une dizaine de minutes, mais je me suis dit que c’étiat le moment et j’ouvris l’enveloppe, ça y est, j’ai la lettre devant mes yeux, je ne peux refaire marche arrière, je la dépliai toujours tremblante, et commençai à la lire.






 -51-


(Je tiens à dire un petit détail qui est que depuis que Eymen était parti, je tenais un journal intime, dont les détails plus pertinents, et les émotions plus intenses]


Je sortis la lettre de mon sac, je partis m’assoir sur mon lit, et déchirai prudemment l’enveloppe, mes mains tremblaient, je me suis dit que finalement je n’étais pas prête, je la reposai, j’attendis, et me remis en question durant une dizaine de minutes, mais je me suis dit que c’était le moment et j’ouvris l’enveloppe, et je vis une photos de nous deux, avec écrit dessus "Noter plus belle photo..." .... je commençais à avoir la gorge nouée, rien qu'en voyant cette photo... ça y est, j’ai la lettre devant mes yeux, je ne peux refaire marche arrière, je la dépliai toujours tremblante, et commençai à la lire.

« Begum.. J’espère que tu vas bien, j’ai honte de te demander ça, mais j’espère de tout cœur que tu vas mieux… Je suis au plus bas Begum, j’ai honte de moi, de mes paroles, de mes pensées, j’peux même plus entendre ta voix, j’ai honte de moi, je suis venue au point de me détester, je me hais comme tu dois me haïr… Begum, je sais que je devais pas faire ça, je sais que je devais pas t’abandonner, mais le souvenir de mon oncle me hantait, je ne devais jamais te faire ça… Begum, je t’aime, vallaha, t’es la seule fille devant qui j’ai pleuré comme un pd, t’es la seule pour qui j’ai donné tant d’amour, je sais pas t’es tellement différente des autres.. Je t’ai dit, l’inaccessible m’a toujours attiré… T’étais différente, tu m’as résisté au premier abord, t’as été la seule qui n’a pas craqué dès la première fois, je t’ai aimé dès le premier jour, tes petits défauts n’ont fait que m’attacher à toi… je sais pas, je voyais dans tes yeux que tu étais une femme forte, courageuse, avec du caractère, tu avais tout pour plaire, et tu as toujours tout pour plaire, moi j’ai tout foiré, mais toi ne foire pas Begum, ne nique pas ta vie, je vais te dire de me pardonner et de la finir avec moi jusqu’à la mort, ama yuzum yok (je ne peux pas –en gros-)… Begum, continue à rire, parce que ton sourire vaut plus que tous les trésors du monde, ton courage, ne le perd pas, reste forte, s’il te plait, je me déteste, je sais, Melis m’a tenu au courant, elle m’a dit à quel point t’étais mal, que tu n’étais plus la même, elle m’a dit que tout le monde te ramassait à la petite cuillère, Begum je m’en veux, si je pouvais je reviendrais en arrière, je reviendrais à cette date pour tout changer, mais je peux pas Begum… tout ce que je veux, c’est que tu arrêtes de te faire du mal, surtout si c’est pour moi, je ne mérite rien de tout ça, ni ton amour ni tes larmes, j’suis le plus gros des connards, des pd, des bâtards, mais sache que je suis le plus gros des pd qui puisse t’aimer… je t’aime vallaha, même plus que ça, tu m’as rendu fou, je me déteste… Je te demande pas de revenir, je peux pas, je veux juste une chose c’est que tu n’oublies pas tout ce qu’on a vécu qu’importe ton futur, n’oublie pas tout ce qu’on a vécu, parce que nous deux c’était plus fort que tout… ça sera toujours fort pour moi, mais je veux que toi tu m’oublies, je ne mérite pas une perle comme toi… je t’ai fait souffrir, j’en ai conscience, mais je souffre aussi Begum… Tu méritais tout le bonheur du monde, vraiment… j’espère que tu trouveras le bon, même si tu referas ta vie, je veux que tu me promettes quelque chose : Que j’ai droit à ma place, qu’elle soit minime, mais une place dans ton cœur, qu’elle soit enfoui au plus profond de ton cœur, je la veux… Parce que moi, sans toi je ne suis plus Eymen, je suis plus ce gars que t’as connu, je suis un Eymen sans Begum, je suis rien quoi !
Je voulais que tu saches tout ça, je voulais que tu saches tout ce que j’ai sur le cœur, je me sens appaisé, je me sens mieux. Ton absence me ronge, ta présence me manque, ton sourire me hante… J’aurais jamais voulu que ça se passe comme ça, je n’aurais jamais voulu me séparer de toi, j’espère que tu seras heureuse Begum. Mais je n’ai pas tout dit dans cette lettre, il y a tellement de choses que tu ne sais pas, des choses que je ne pourrais pas te dire dans cette lettre

Eymen. »



Pourquoi il me fait ça ? Pourquoi il me dit de telles choses ? Pourquoi maintenant alors que je me remettais bien de son absence ? Pourquoi faut –il qu’il détruise tout ce que j’avais construit sans lui.. Ses paroles m’avaient touchées, je ne savais plus quoi faire… je pleurais, voilà ce que je faisais, ça et seulement ça. J suffoquais, j’étais perdue mon cœur se broyait, je ne me remettais pas de tout ce qu’il m’avait dit… je n’y arrivais pas… C’est fou l’emprise qu’il a sur moi, c’est fou ce que je l’aime, mais pourquoi c’est lui ? Pourquoi suis-je tombée amourese de lui, pourquoi m’a-t-il laissé, abandonnée ? Je lui en voulais tellement, me voilà au point de départ : Pleurer comme une faible devant sa lettre, ses paroles… je serrais la lettre contre ma poitrine, ça sentait Eymen, ses paroles m’avaient touchées au point de me détruire, j’étais morte, il m’avait tuée.


Je me lève, et je commençais à pleurer en criant comme une folle, on aurait que j’étais possédée, je pleurais comme une malade, je criais, je frappais contre le mur, je jetai tout ce que j’avais sur ma commode…

Hulya arriva en courant dans ma chambre, je voyais la peur et la crainte dans son regard, elle essaya de me bloquer avec ses bras pour éviter d’autres dégâts… Elle me prit dans ses bras et me chuchotait de me calmer en me caressant les cheveux, je pleurais et m’apitoyais sur mon sort, elle tentait toujours de me calmer… Elle pleurait aussi, je me sentais faible, j’avais la tête qui tournait, elle m’allongea sur mon lit… Elle m’emmena un verre d’eau, je pleurais toujours, et je criais « J’en ai marre.. j’en ai marre, j’arrive plus à tenir… je le déteste » et des trucs dans le genre…


Hulya me calmait du mieux qu’elle pouvait, et elle me dit :

-Abla s’il te plait, calme toi, s’il te plait… Tout va s’arranger…
-Moi : J’en ai marre, quand je me dit que tout va mieux, y’a toujours quelque chose qui foire tout Hulya…
-Hulya : Je sais Abla, mais tu es plus forte que ça, regarde toi, tu n’es pas ça toi, tu n’es pas du genre à pleurer, tu es du genre à affronter tes problmes, t’es courageuse, et je sais que tu vas t’en remettre, arrête de pleurer..



Elle continue de me consoler, heureusement que Elif teyze et son mari n’étaient plus en bas, parce que je me serais foutu la honte…


Je m’endormis avec ma sœur chérie, le lendemain je me réveillais avec un mal de tête psa possible. J’avais reçu un message de Aykut qui me demandait cmment j’allais. Je ne lui rpondis pas, et partis me préarer pour mon taf. Je mangeais, j’étais morte, je me sentais telle une mort vivante et m’en alla au taf.


[…]

Une semaine s’écoula entre temps, je boycottais tout le monde, j’en avais marre d’être un poids pour tout le monde, j’en avais marre qu’on ait pitié de moi, je ne voulais plus qu’il se soucient de moi, alors j’ignorais tout le monde. Même Melis… je pense que hulyalui avait que j’avais lu la lettre de son frère. Je ne voulais plus voir Aykut, mais Dimanche, vu que je ne travaillais pas, j’étais à la maison, Hulya était sortie avec ses copines, moi je galérais, alors je regardais la télé, ppuis la porte sonna…


Je partis l’ouvrir, j’avais une sale dégaine, j’étais en pyjama du dimanche, les énormes cernes, les cheveux en buzzer, et lorsque je vis Aykut à la porte je fus choquée, comme lui… il m regarda de la tête aux pieds, et me dit :

-Aykut : tu me fais pas rentrer ?
-Moi : Vasi viens.


Je le fis entrer, je ne comprenais pas pourquoi il est venu jusqu’à chez moi, je voulais absolument pas que Elif teyze nous voit… Alors j’étais un peu gênée, il se pose au salon et dit :

-Aykut : t’es sérieuse Begum ? Dis moi que tu te fous de ma gueule !
-Moi : Nan, y’a quoi ?
-Aykut : y’as quoi ? Et tu me demande ce qu’il y a ? Mais regarde ta tete, on dirait un fantôme ! On dirait une morte vivante ! pourquoi tu t’es encore mise dans ces états ? Pourquoi tu m’boycott ??
-Moi : Une queston à la fois nan ?
-Aykut : Joue pas au plus malin avec moi Begum !
-Moi : Laisse moi tranquille !
-Aykut : Nan, c’est encore à cause de l’autre ?
-Moi : (baissant la tête)
-Aykut : Je te omprends ps begum, j’ai demandé à Melis de m’expliquer, mais elle ma’ dit que tu las boycottait aussi !
-Moi : J’en ai marre Aykut, j’en peux plus , j’arrive plus à faire la forte, j’suis au bout ! Il revient toujours quand ça va bien comme pour détruire tout ce que j’ai construit , je te jure j’arrive plus à jouer à la forte !
-Aykut : Begum, je suis là, putain, je te l’ai dit que j’tais toujours là quoi qu’il arrive ! Pourquoi tu m’as pas parlé ?
-Moi (en criant) : PARCE QUE JEN AI MARRE DE FAIRE PITIEE AU GENS JEN AI MARRE DE TOUT, DE MA VIE VALLAHA !
-Aykut : Arrête de dire n’importe quoi, et oublie pas que je te jugerais jamais, et qu ej’ai aps pitié de toi, mais je m’inquiète pour toi, Begum tu comptes trop pour moi, t’as toujours compté pour moi.. Alors j’aime pas te voir comme ça vallaha !
-Moi : Merci aykut, j’mérite vraiment pas que tu sois à côté de moi..
-Aykut : Arrete de dire n’importe qoi, tu mérites tout le bonheur du monde Begum… explique moi ce qu’il s’est passé !


Je me lance alors dans un grand monologue, et lui explique combien la lettre d Eymen m’avait fait mal, combien elle m’avait détruite… Mais je ne la lui montra pas, question de principe…

-Aykut : Arrête begum, te mets pas dans ces états… je savais que tu pouvais pas l’oublier… je le savais…
-Moi : .. (une larme coula)
Il s’approche de moi, et me l’essuya, il me regarda droit dans le yeux et me dit :

-Aykut : Begum, pleure pas, je suis là, tu m’appelles que ça soit tard le soir, tôt le matin, tu m’appelles quand tu vas pas bien, je suis là, je vais tout faire ^pour te rendre plus heureuse… j’aurais préféré que tu ne déménages jamais.. Je ne t’aurais jamais vu dans ces états là…
-Moi : Moi aussi, SI SEULEMENT j’aurais pu éviter de tomber amoureuse de lui…
-Aykut Begum, je sais que tu l’aimes comme une folle, je vais pas te demander de te poser avec moi ; mais moi, je suis là, je te jure, je suis là, je peux m’engager avec toi, mais pas tant que tu las oublié, je sais que tu ne seras pas heureuse avec moi… Alors reste forte, et fait de bons choix dans ta vie ! Si je suis venu ici, c’était pour me rapprocher de toi…


Je le rgarde, je l’admirais tellement… il est adorable, trop gentil, je sai spas, c’est un gars en or, formidable… Il est respectueux, tellement !

Je lui souris, et le remerciai. Il me pris dans ses bras, et sortis. Je ne savais plus quoi penser de tout ça, mes sentiments étaient bouleversés. Je ne pouvais pas me poser avec lui, malgré que mes anciens sentiments refaisaient surface petit à petit, je ne pouvais pas, car j’aimais l’autre connard coomme une malade…. Je passai des heures à cogiter, et je me décidai enfin, à répondre à Eymen, le stylo à la main, je fais trembler ma plume, je vais lui dire, ce que ma raison voudrait que je fasse. Je pleurais à chaudes larmes, mes larmes coulaient, je me lance, le coeur lourd, à la rédaction de la lettre..



« Eymen, non, je ne vais pas bien.
Oui, tu as raison, tu devrais avoir honte, mais honte de quoi ? D’avoir fuis ?Surement. Je t’ai attendu, je t’ai attendu dans notre café habituel dans notre parc, des journées entières en pensant que tu allais venir, tu sais comme dans les films turcs… Mais nan, j’ai du faire face à la réalité très vite. Pourquoi ? Dis moi ? Je croyais qu’à deux on ne formait qu’un, à deux on pouvait tout surmonter ! Mais non, toi tu as préféré fuir, tu as douté de mon soutient, de mon amour, voilà pourquoi tu as fuis. On avait des projets, on avait tracé notre avenir. Je ne comprends pas Eymen, et je te comprendrais jamais… Tu n’étais pas du genre à fuir ainsi, je sais que ton oncle c’est comme ton deuxième père, mais ce n’était pas une raison pour fuir. Tu sais, je ne t’aime plus, je te hais. Mon amour s’est transformé en haine, tu m’as blessée, tu m’as détruite Eymen.En partant t’as emmené une partie de moi, tu as emmené la « Begum fière » avec toi…Tu l’as compris, j’ai passé des nuits à pleurer ton absence, mais toi en partant tu n’as pas pensé à ça une seule seconde… Tout le monde m’a dit de t’oublier, mais je n’ai pas réussi… Mais tout ça c’est du passé, je ne pense plus à toi, j’essaie de tout enterrer, même si certaines choses sont difficiles à oublier, je fais de mon mieux ma rancune a pris le dessus pour moi, je ne veux plus que tu représentes quelque chose. Je ne veux plus que tu m’écrives, je ne veux plus me souvenir de toi, et je ne veux pas que tu aies ta place dans mon cœur. J’ai rencontré des personnes meilleures, j’ai compris à quel point tu me faisais souffrir, je ne peux plus soutenir le poids de cet amour, ça devient trop lourd. Alors j’ai tout enterré, mon amour, mes sentiments et mes souvenirs. J’ai jeté tout ce qui t’appartenait, tout ce qui me ramenait à toi, reprends cette gourmette, qui est le symbole de notre relation, jette la, brûle la, je ne veux pas la voir. Tu regrettes, mais c’est facile de regretter, je ne peux pas te pardonner… Je ne veux pas savoir ce que tu as d’autre à me dire, je ne veux plus te voir. Reprends cette gourmette, qui symbolisait notre amour, reprends la...
Hosçakal –aurevoir-, allahaismarladik –adieu- Eymen. »


Je pleurais, mes larmes inondaient mon visage, j’étais tellement triste de lui dire de telle choses, tout était faux, je ne l’avais pas oublié, je n’avais rien enterré, rien du tout, tous nos souvenirs, son regard, son sourire ses paroles, ses yeux, ses manières, sa bouche, son visage me hantaient… mais je préférais dire ces chose fausses au lieu d’assumer… rien n’était vrai dans cette lettre ! Absolument rien ! Me voilà à jouer ma comédie une nouvelle fois, j’éclate en sanglots.
Je lui en voulais, Eymen, je l’ai aimé comme j’ai aimé personne, et en relisant sa lettre, je me détruisait encore plus… Je ne savais plus quoi faire…


Je prends une enveloppe, mets la gourmette dedans, son CD 2pac qu'il m'avait donné, cette photos, et toutes les autres, je lui envoyait, avec cette lettre, tous ses souvenirs qu'il me restait.. J'étias détruite, au plus bas !






-52- 


[Le temps passe, lentement, les minutes me paraissent des heures, les journées me paraissent une éternité, j’ai plus cette joie de vivre, je n’y arrive plus, je te jure, j’y arrive pas, j’y donne de mon mieux, mais il me manque quelque chose, c’est toi ce qu’il me manque, ton soutient, ta présence. Je n’arrive plus à tenir debout…]


On est en mars, ça fait 5 mois qu’il est parti, je tenais, grâce à Aykut, je vous jure, c’est lui qui m’a le plus aidé, il me supportait toujours, mes sauts d’humeur, mes crises, mais il me remontait le moral rien qu’avec sa présence et son sourire.

Quand j’avais donné ma lettre à Melis pour qu’elle l’a fasse parvenir à Eymen, Melis m’avait dit une seule chose « Begum, tu sais pas beaucoup de choses… Je sais pas comment Eymen te le dira, mais il faut absolument que tu le saches »

Je lui avais répondu que je ne voulais absolument plus rien savoir à son propos. J’avais passé 2 semaines à Marseille, avec ma sœur chérie. Deux jours après mon retour, j’étais avec Nora dans le parc du quartier, on parlait, et on vit Zak nous rejoindre :

-Moi : Oh zakiiiii, ça fait trop longtemps
-Zak : C’est toi yeh zeh, tu vis caché !
-Moi : Mais n’imp, j’étais à Marseille !
-Zak : Ah ouais, ça rigole plus, heureusement que t’étais pas là cette semaine !

Je vis nora lui foutre un coup de pied, comme pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas dire ça

-Moi : Pourquoi ?
-Nora (avant que son frère puisse en placer une) : Pour rien
-Moi : Nora ! Zak pourquoi ? Y’a eu quoi ?
-Nora : Rien Begum, vasi Zak part !
-Moi : Nan vallaha Zak tu restes, tu pars pas tant que tu pars pas !
-Nora : Pourquoi t’insistes Begum, c’est bon
-Moi : Nan j’ai juré !
-Zak : Wallah t’es une migraine !
-Moi : Ouiais ouais, vasi, balance !
-Zak : Bah… (en se grattant la tête) vasi nora dit toi !
-Nora : Alors là ! Tu te démerdes tout seul !
-Zak : Bah en fait.. Tu vois, pendant que t’étais à Marseille… bah… VASI POURQUOI J’OUVRE MA GuEULE MOI AUSSI là !
-Nora : Pour rien, assume mainteant !
-Moi : Vous me saoulez !
-Zak (en inspirant un bon coup d’air) : Y’a Eymen qui est venu !

Je les regarde les deux, Zak Nora, Nora Zak.. J’étais comment dire, bouleversée, mais d’un coup, sur le coup des nerfs, je ris, d’un rire jaune, nerveux quoi ! Ils me regardent d’un air triste, il y avait de la « pitié » dans leur regard, et je leur dit :

-Moi : Et alors ? Il est venu, bsahtek, c’est sa vie, je m'en fou complet !

Je sais, j’étais touchée, j’étais bouleversée, mais j’étais pas normale, dans mon état normal, je disais tout ça, sur le coup des nerfs ! Il me font des gros yeux, tous les deux, genre ils étaient choqués de ma réaction !

-Moi : Arrêtez de me regarder comme ça, je m’en fou je vous ai dit ! Et heureusement qu’il est venu pendant que j’étais pas là
-Zak : Ouais, mais j’pense qu’il l’a fait exprès
-Nora : Nan… nan tranquille, tant mieux hbiba ! Et breeef !
-Moi : Ouais bref, et Zak, alors t’as trouvé ta meuf ?

Et voilà, on enchaîne une conversation, il était toujours célibâtard mon zako, on a vite changé de sujet, et puis voilà.

[…]

Un samedi, les filles donc Melis, Duygu Nora et moi, on était au centre commercial, on en profitait, on faisait chauffé la carte bancaire pour le printemps mdrrr. Ça faisait tellement longtemps, on était passé devant un coiffeur, et j’ai eu la superbe idée, de me changer la tête, lol. J’avais décidé de faire une nouvelle coupe, avec une nouvelle couleur, j’en avais marre du blond qui était ma couleur naturelle, je n’avais jamais, auparavant touché à ma couleur de cheveux.


Avec Melis, on rentre, elle voulait aussi se couper les siens, et nous voilà. Nora et Duygu, nous ont rejoint après, la coiffeuse me coupait les cheveux, qui était trop abîmés, il m’arrivaient aux fesses, vraiment longs, et elle me les a coupé jusqu’au milieu du dos, et me les a teint de couleur châtain, ni trop clair ni trop foncé, quand je me suis vu, je vous jure, j’étais choquée, c’est fou ce qu’une teinture peut tout changer..


Les filles m’avaient dit que ça m’allait à merveille. On sorti, on était venu avec la voiture de Melis, on monte au dernier étage, y’avait un McDo, on prends une glace seulement, et quand on allait sortir, on vit Aykut, et Suley. Ils viennent skuatté avec nous, et finalement,on prends tous un menu, c’était Aykut qui nous payait à tous.. Son jour de générosité. Quand ils me virent, les deux, ils me regardèrent avec de gros yeux, et Aykut dit :

-Aykut : Ooooh elle est passée où la Begum sari civciv (poussin jaune)
-Moi : Gnnééé, elle est partie loin loin !
-Suley : Arrête de parler comme ça on dirait que t’es schizo !
-Moi : Je le suis un problème
-Suley : (rire) Sacrée Begum, ça te va bien !
-Aykut : Moi aussi j’trouve que ça te va bien, t’es ravissante très cher !
-Moi : Merci, mais me parle aps comme ça stppp

On rigole tous, et mangeons comme des gros ! Il étiat 18h passé, On se répartis dans les voitures, Duygu et moi sommes montés avec Aykut, et Melis Suley et Nora ensemble. On dépose Duygu, et il pris la route pour chez moi. On parlait, et surtout on riait, quand je suis avec Aykut, j’oublie tout, je sais pas, il a un don, celui de me remonter le moral, quand je suis au plus bas. Je cicatrise peu à peu, très lentement, mais je commence à m’habituer à son asbsence, je ne l’oublie pas, non, mais je m’habitue à vivre une vie sans lui..


Quand je suis rentrée, le sourire aux lèvres, pour une fois, ma mère m’a prise dans ses bras, je vous jure, ça faisiat tellement longtemps que je n’avais pas ris comme ça, elle était heureuse, je le voyais dans ses yeux, que je souris.

-Moi : Maman, c’est bon… Je vais bien moi, j’suis désolée, je sais, je sais que tu t’inquiètais pour moi, mais je vais mieux..
-Maman : Mon dieu, merci merci ! Allah’ima sukurler olsun (dieu merci). Dualarim kabul oldu… (mes prières ont été accordées)… Je suis tellement heureuse que tu ne sois plus comme tu l’étais pendant 5 mois canim kizim.. je sais qu’il te manque, et tu ne sais pas certaines choses… Tu ne sais rien…
-Moi : Maman, quelles choses ?? Je sais pas quoi ?
-Maman : c’est pas à moi de te le dire, il nous a dit de le dire à personne… et surtout pas à toi…
-Moi : Mais je comprends rien… Même tan le savait pour nous ?
-Maman : Oui… il le savait depuis bien longtemps, mais il ne disait rien, il l’a mal pris d’ailleurs
-Moi : Noooon, t’es sérieuse..
-Maman : Eh si..
-Moi : Mais maman, pouruqoi tout le monde sait des choses que moi je ne sais pas ?
-Maman : Parce que c’est comme ça, tu le sauras bien un jour ! Hadi, assez parlé, viens m’aider à cuisiner !
-Moi : J’ai déjà mangé !
-Maman : Tu vas pas refusé les si bonnes crêpes que j’ai faites quand même !
-Moi : Ah ça non !


On rigole et on va aux fourneaux lol. Ça m’avait tellement manqué ce genre de conversation avec ma mère… ça faisait longtemps que je n’avais pas ris comme ça, je savais que tout le monde me cachait quelque chose, surtout à propos de Eymen.. mais je ne dis rien, je verrais avec le temps…

[…]

Un soir, je dormais chez Duygu, on avait parlé toute la soirée, on dormait toujours pas, quand je vis mon téléphone sonner. Duygu me regarda d’un regard interrogateur, je décroche, c’était Aykut. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’était lui qui m’appelait, tard le soir, qui n’était pas de ses habitudes…

-Moi : Oui…
-Aykut : Tu dormais hein Begum..

Il avait une voix bizarre

-Moi : Non, qu’est ce qu’il y a Aykut ?
-Aykut :Tu pensais encore à l’autre hein…

Je ne le comprenais, jamais il ne m’avait parlé comme ça…

-Moi (sèchement) : NON ! Je suis avec Duygu !
-Aykut : Begum… Aaaaah begum… je t’aime…

J’ai eu une de ces sensation bizarre, cette sensation qui me manquait depuis 5 mois… ce sentiment qui procure des papillonnements dans le ventre, qui me noue l’estomac, qui me rends maladroite… je sais pas ce qu’il me prenait, ni lui, mais j’sentais qu’il avait bu… j’entendais des bruits de voiture… mais où est-il ?

Je sais pas ce qu’il me prenait, mais j’étais heureuse, qu’il m’ait dit ça… je souris inconsciemment…

Le retour de Begum et Aykut ? Que vais-je lui dire ?


Chronique de Begum: Si seulementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant