BREGAN JACKSON

《 2 》

Deux gros tas de muscles lui barraient la route comme à chaque fois qu'il les croisait. À force, Bregan en avait pris l'habitude et il attendit que son heure vienne.
Ce fut des coups qui s'enchaînèrent encore et encore. Ne laissant pas le temps à Bregan de riposter. Les deux gars du hand prenaient bien leur pied, s'amusant à le traiter de tous les noms. Et tous ça, c'était à cause de ce fameux jour.

Bregan se rapellait encore du chemin qu'il empruntait pour aller à son cour habituel. La sonnerie avait déjà retentit dans les oreilles de chaque élèves et tous se précipitaient à leur cours. Alors que le jeune homme atteignait enfin sa classe, des ricanements et des protestations avaient attiré son attention à l'autre bout du couloir. Bregan se posait encore la question depuis ce jour. Pourquoi s'était-il dirigé vers ces inconnus qui embêtaient une pauvre fille ? Bregan n'en savait rien. Il savait juste qu'il ne voulait pas rester là sans rien faire même s'il allait en subir les conséquences plus tard. Avait-il voulu jouer aux héros comme on en voyait dans chaque livre ? Sûrement. Peut-être avait-il espéré que sa vie changerait après son geste soit disant "héroïque", qu'on puisse le remarquer. Et ce fut le cas, ça vie à changer. Il est devenu le nouveau joujou des racailles du lycée. En échange de ça ? Il a gagné sa seule et première amie: Ashley.

- Demain matin tu nous rejoins au gymnase sale pute ! On te réserve une surprise avec tous nos potes !

Les gars du hand s'éloignèrent en riant et disparurent derrière un couloir. Bregan se redressa difficilement en se tenant les côtes. Ils n'étaient pas allé de main morte. Par chance, Bregan avait le don d'avoir les os solide. Miracle ou pas, cela faisait tout de même mal. Le jeune homme se leva en se cramponnant au mur le mieux qu'il put. Devait - il aller à l'infirmerie ? Non. S'il venait à y aller, le mec lui poserait alors plein de questions et cela, Bregan ne voulait pas. Personne ne pouvait l'aider.
C'est en traînant des pieds qu'il se dirigea vers les toilettes.

En revoyant son visage dans le miroir crade des toilettes de l'établissement, son regard se voila de pitié alors qu'un sourire sans joie apparu sur son visage. Il n'était bon qu'à jeter. À quoi bon servait - il dans ce monde ? Bregan savait très bien que la majorité des gens dans ce monde ne peuvent accomplir de grandes choses comme se soucier du changement climatique, d'arrêter les tueurs en série, de régner sur le peuple en écoutant les misérables vie de chaque habitant qui vivent dans la misère pendant que d'autre pouvaient s'offrir le monde. Et Bregan en faisait partie; il n'était rien. Il avait souvent pensé à passer l'acte mais à chaque fois, une voix au fond de sa tête le dissuader. Elle lui disait toujours les mêmes mots : "Arrête. Écoute et observe. Ce n'est pas encore le moment"

Ce n'est pas encore le moment pour quoi ? De se suicider ? A chaque fois que Bregan entendait cette voix, il lui répondait toujours mais un silence froid ripostait. Un moment, il s'était auto - désigné comme fou à force d'attendre une réponse de cette voix.

Un soupire traversa ses lèvres alors qu'il commençait à voir les dégâts sur son corps en levant son t-shirt. Aïe. C'était de gros bleu très méchant qui allaient apparaître. Pour apaiser la douleur, Bregan commença à humidifier du papier qu'il appliqua sur ses côtes endoloris. Une grimace apparu alors sur son visage tout en se plaignant:

-La vache... ça fait un mal de chien !

Bon. Il allait louper la première heure de cours. Bah, ce n'était pas comme si son cours de français était le plus intéressant.
En même temps qu'il échangea sa compresse fait avec ce qu'il avait à disposition, la porte s'ouvrit sur un jeune homme de sa classe. Mike était grand et bien batti pour son âge. En même temps, il avait aussi fait partie du club de hand mais avait arrêté pour raison de s'être battu avec l'un de ses camarades lors d'un championnat. Comment savait - il tous ça ? Eh bien....