Partie 6

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          Izuku marchait dans les rues maintenant déserte, ne sachant pas où aller. Il ne voulait pas rentrer chez lui qui était, de toute façon, trop long. Il était beaucoup trop tard pour qu'il y ait encore des transports en commun et il prendrait des heures pour y aller à pied. Quand il passa près d'un parc, il décida de s'y arrêter voulant réfléchir la tête posée. Ils s'étaient embrassés une nouvelle fois et une nouvelle fois, il l'avait repoussé. Izuku se traita d'idiot, il avait encore fui, mais pourquoi ? C'est le blond qui avait amorcé le baiser ça montre bien qu'il le voulait, alors pourquoi il avait encore peur ? Et peur de quoi en plus, qu'il le rejette ? Qu'il le fasse pour se venger ? Que ce ne soit qu'un simple jeu ?

Le vert avait beau connaître Katsuki depuis toutes ces années et savoir que n'était pas son genre, il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter de la sincérité de son ami. Mais ce qui lui faisait le plus peur n'était pas le rejet, il avait surtout peur de le perdre, malgré qu'il sache qu'il était long d'être faible. Après tous, ce n'était pas vraiment que Katsuki meure qui lui faisait peur, non Izuku avais surtout peur que ce soit lui qui laisse le blond seul, se noyant dans sa tristesse.

Alors qu'il continua à se perdre dans ses pensées sombres, une voix s'éleva dans l'obscurité :

- Tien, Izuku ? Qu'est-ce que tu fais là ?

L'interpeller releva la tête pour tomber sur une Ochako perplexe. Il se souvenait alors qu'elle ne vivait pas loin d'ici et qu'elle devait probablement revenir du bar où ils ont dû fête leur réussite. Voyant qu'il ne répondrait pas la brune reprit :

- Tu ne devrais pas être chez Katsuki ?

A ses mots le vert ce tandis avant de baisser la tête, honteux, et de lui répondre :

- J'ai fait une connerie.

- Quoi !? Encore ?

- On s'est embrassé et...

- Mais c'est génial, tu m'as fait peur, j'ai vraiment cru que tu avais fait quelque chose de mal. Alors il s'est passé quoi après ? Pourquoi tu n'es pas avec lui ?

- Je l'ai repoussé...

- Hein !?

- Et je suis parti de chez lui.

- Quoi !?

- ...

- Tu te fous de ma gueule, c'est ça ?

Pour toute réponse, le vert hocha la tête négativement en voyant qu'elle attendait une réponse, et avant qu'il ne puisse faire un geste de plus il reçut une gifle de la part de son amie. Sachant pertinemment qu'il était en tort, il ne protesta pas se contentent d'enfoncer sa tête dans ses épaules. On pouvait voir la fureur dans les yeux d'Ochako qui se demandait qu'une chose pourquoi il a fait ça ?

Elle se disait qu'il fallait être aveugle pour ne pas voir à quel point, l'un comme l'autre, était fou amoureux. Ils avaient réussi à le cacher durent leurs années de lycée, mais maintenant qu'il se revoyait, c'était devenu comme une évidence pour la brune qu'il soit ensemble. Elle regarda le vert s'enfoncer dans le banc encore quelques minutes avant de finalement soupirer et reprendre :

- Pourquoi t'a fait ça ? Et si tu me dis que tu as peur ou une autre connerie du genre, je te frappe.

Izuku avait ouvert la bouche pour lui répondre, mais la referma bien vite en entendant ça dernière réplique. Il enfonça encore plus ça tête dans ses épaules redoutant la réaction de la brune qui ne tarda pas. Elle l'attrapa par les épaules et le secoua tout en disant :

- C'est une blague, t'as pas fait ça pour des raisons a la con. Tu as peut-être gâché ta dernière chance d'être avec lui, et tous ça parce que tu as peur. Tu sais au lieu de fuir tu aurais pu tout simplement lui en parler. Et en plus, tu as peur de quoi, hein ? Il ne va pas mourir et si, dans le pire des cas, ça se produisait un jour, tu n'aurais pas des regrets de ne lui avoir rien dit ?

Cette réplique fut comme un déclique pour le vert, qui se leva d'un bon et parti en courant, sens oublier de remercier la brune. Il appréhendait la suite, peut-être que le blond en aura marre et ne voudra plus de lui, mais il ne fallait pas qu'il y pense, son objectif premier était de lui dire ses sentiments. Ochako avait raison, il regrettera toute sa vie s'il ne lui dit rien, et même si un jour le blond ne parte à tout jamais, Izuku serait heureux d'avoir passé, même un cour instant au côté de Katsuki.

Il était arrivé dans le cartier du blond quand l'angoisse le prit, et s'il ne voulait plus lui parler ? Et s'il s'énervait ? Et s'il ne lui ouvrait même pas ? Ce fut arrivé devant sa porte qu'il décida de faire taire ses interrogations pour ce reconcentré sur son but ; lui dire ses sentiments. Pour le reste, il improviserait. Il toqua à la porte doucement ne voulant pas réveiller les voisins à une heure du matin. Plusieurs minutes, qui lui semblèrent des heures, passa avant que la porte ne s'ouvre sur le blond.

Ont pu lire, une fraction de seconde, la surprise dans ses yeux carmin puis il dit un sourire moqueur, bien que plus faible que d'habitude, aux lèvres :

- Je n'aurais jamais cru que tu reviendrais.

- Je n'avais pas trop le choix, si non je serais mort à l'heure qu'il est.

- Tu ne serais pas venu si on ne t'avait pas forcé ?

- Je ne serais pas venu si on ne m'avait pas fait réaliser.

- Réaliser quoi ?

- A quel point tu es importent pour moi.

Katsuki le toisa de haut et remarquant la sincérité dans ses iris vertes il le fit entrer sachant pertinemment qu'il devait parler. Ils se retrouvèrent pour la deuxième fois de la soirée assis sur le canapé du blond dans un silence religieux. L'un ne disait rien sachent que ce n'était pas à lui de parler et l'autre appréhendait le moment où il allait devoir se dévoiler. Le vert prit une grande dose de courage et commença finalement :

- J'ai eu peur, une fraction de seconde je t'es imaginé seul devant ma tombe dévaster. Le métier de héros est dangereux et je suis le numéro un, celui dont les vilains veulent la mort. Je suis comme une grenade prête à exploser qui détruira tout ce trop proche. Je voulais limiter les dégâts. Mais en y réfléchissent, c'est égoïste de ma part de choisir à ta place.

Le silence reprit après ça réplique, Izuku avait encore quelque chose à dire et le blond le savait alors il ne dit rien ne voulant pas le braqué. Le vert savait que c'était le moment de lui avouer, mais il ne se sentait pas prêt. Il avait décidé qu'il lui laisserait désormais le choix sur leur relation voulant arrêter de fuir, alors il ne fuira pas. Il prit une grande respiration et continua :

- Je t'aime et depuis longtemps. Pendant toutes ces années, j'avais égoïstement eu le monopole des décisions sur notre relation. Je ne t'ai pas demandé ton avis une seule fois alors à partir de maintenant a toi de décider. Alors qu'elle relation, tu veux qu'on ait ? Kacchan.

Katsuki eu un grand sourire en entendant ça façon de l'appeler, et répondit :

- Sort avec moi, Deku.

Erreur de jeunesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant