east side mafia

37. it's my turn to protect him🌹

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ASSIA🌹

Cela fait maintenant une heure que j'attends patiemment Damon, qui est censé venir me chercher. Aucun message, pas un appel de sa part. Ce n'est pas du tout son genre. Pourtant, il est presque dix-neuf heures, et malgré tout, j'ai toujours un peu d'espoir qu'il finisse par apparaître.

Démon : Il t'a plantée comme une merde, je suis mort !

Soudain, une voix familière m'interpelle.

— Assia ?

Je lève les yeux et aperçois Mathis, qui vient d'arriver. Il tient son maillot de basket dans une main et son sac de sport dans l'autre. À sa vue, je devine qu'il sort tout juste de l'entraînement.

— Tu attends quelqu'un ? demande-t-il, surpris de me voir encore là à cette heure.

Je soupire intérieurement. Pas question de parler de Damon, surtout en sachant à quel point ils ne s'apprécient pas.

— J'attendais ma tante, mais je crois qu'elle ne pourra pas venir me chercher, dis-je, un peu gênée.

— Tu veux que je te raccompagne ? Il vaut mieux ne pas rentrer seule quand il fait nuit, propose Mathis, l'air sérieux.

Je secoue doucement la tête, souriant pour dissiper son inquiétude.

— Non merci, je préfère rentrer seule, lui répondis-je.

Il semble étonné par mon refus mais n'insiste pas. Je le salue, puis tourne les talons pour partir. J'aurais peut-être dû accepter, mais comment pourrais-je marcher à ses côtés alors que mon esprit est entièrement tourné vers Damon ?

Lorsque j'arrive chez moi, je monte directement dans ma chambre. Je pose mon sac, file prendre une douche rapide et enfile mon pyjama. Mon téléphone à la main, j'espère y voir un message de Damon. Rien. Pas le moindre signe. Je soupire, frustrée.

Pourquoi ce silence ? Même s'il est occupé avec ses affaires de... mafieux, il pourrait au moins prendre le temps de me prévenir.

Démon : T'es le cadet de ses soucis, ma pauvre.

Ange : Ne l'écoute pas, Assia. Il est sûrement très occupé.

Démon : Oui, occupé à t'ignorer !

Agacée, je balance mon téléphone sur ma chaise de bureau et m'enfonce sous les couvertures. Pourquoi je me prends autant la tête ? Il ne me doit rien, et je ne lui dois rien non plus. Je dois arrêter de m'inquiéter pour des choses qui n'en valent pas la peine. Autant dormir !

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Lorsque j'entends mon alarme déchirer le silence et marteler mes oreilles, je me redresse lentement, les muscles encore engourdis par le sommeil. Je m'étire rapidement avant de quitter la chaleur de ma couette pour éteindre le bruit infernal. En attrapant mon téléphone, je remarque avec surprise une série d'appels manqués de Tao, tous passés à des heures très tardives. Sans perdre une seconde, je compose son numéro et le rappelle.

— Enfin tu décroches ! T'étais morte, ma belle ? commence-t-il, inquiet.

— Je dormais, Tao. Tu m'as littéralement appelée vers minuit ou deux heures du matin, lui fais-je remarquer, un peu agacée.