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[WARNING:Scène sexuelle entre deux hommes, je ne suis pas responsable de vos effarouchements (si malheur vous n'êtes pas capable de lire de l'explicite quittez cette histoire et laissez les auteurs qui se donnent du mal en paix)]
















;Dans le silence le plus absolu, Yoongi m'emmène calmement dans sa chambre, mes deux mains dans les siennes. Je peine à maîtriser les furieux battements de mon cœur et le sang affluant prématurément dans mon entrejambe rend la situation dramatique. J'aimerais voir le visage de Yoongi, m'exalter de son regard aussi fiévreux que le mien, du moins, je le pense. Mais même lorsqu'il ferme la porte à clefs et me pousse sur le lit, ses prunelles me semblent vides.

Aïe.

Je glousse, tout tremblant tandis qu'il tombe à genoux et se loge entre mes cuisses. Il ne me regarde même pas.

«On pourrait peut-être s'embrasser avant de-...

-Pourquoi faire?»

Je reste médusé face au son de sa voix. Bien que l'écho réthorique de sa question tranche sec à ma sincère proposition, je poursuis sans désenchanter l'excitation du moment:

«C'est ce que font les gens qui ont ce genre de relation. Dis-je en recouvrant de ma main la sienne, posée sur mon genoux pour ne pas perdre son équilibre.»

Hésitant, Yoongi semble tergiverser sur mes propos. Puis, sa main dégage soudainement la mienne et sa figure s'assombrit.

«C'est inutile, au final on y trouvera le même résultat

Sa réplique cinglante effarouche mes ardeurs, j'ouvre la bouche pour protester et tout arrêter, quitte à pulvériser la dose maximale de ma jauge de frustration.

«Tais-toi pour une fois. N'est-ce pas ce que tu voulais depuis le début, Hoseok?»

Tout me revient en plein visage: ce pourquoi nous sommes ici et la raison. Il sait qu'il m'attire et qu'il me plait. Il a même eut l'aperçu du résultat en prononçant mon prénom.

«En fait...mais tu...»

Je bafouille, incapable de construire une phrase politiquement correcte et sensée. Le bleuté a l'air ennuyé de mon comportement de gamin prit la main dans le sac et roule les yeux.

«Tu bandes comme un chien pourtant.»

Il fait courir ses doigts sur le renflement de mon short et masse lentement ce qui s'y trouve dessous. Je pique littéralement un fard tant la honte de l'énonciation de la vérité est réelle. Je croyais cette époque révolue mais maintenant que le sujet de mes nombreux fantasmes de ces derniers jours est là, j'ai le sentiment de redevenir soudainement le petit adolescent qui au moindre contacte un peu trop appuyé, pouvait se mettre à suer.

Je suis vraiment désespérant.

Je peux entendre mon coeur fanfaronner dans ma cage thoracique et quand il met fin à mon impatience à peine dissimulée, je fonds. Sa poigne autour de ma chaire en effervescence ne fait qu'accentuer l'incendie en moi.
Ses mirettes dénuées croisent mes yeux brûlants d'érotisme et j'aperçois un plie entre ses sourcils et son nez se froncer.
Est-ce que je rêve ?

«T-Tu te forces...» Je souffle cette douloureuse constatation.

Il détache ses yeux des miens et reprend le contrôle immédiat de son faciès. Je gesticule mollement pour me défaire de lui malgré ma transe qui ralentit mes gestes. Je dois m'en aller, je ne peux pas le laisser me faire ça avec un tel visage.

Sᴜᴍᴍᴇʀᴛɪᴍᴇ ༄SOPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant