Oui, il est là. Avec son sourire colgate scotché sur lèvres. Oh mon Dieu, je fonds littéralement. Il est tellement canon le mec. On dirait que Dieu l'a créé avec ses deux mains, avec beaucoup de soin. Les mots me manquent pour décrire cet appolon. Je ne sais pas si c'est de l'amour ou juste de l'attirance physique. Tout ce que je sais c'est que j'ai besoin de lui dans ma vie. Il est un aimant et moi le métal. Je suis éprise de lui depuis en seconde. Il était genre le bad boy, le populaire de l'école. Celui qui faisait chaviré le coeur des filles. Et moi naïve, je me suis laissée faire. Bête de croire qu'un mec comme lui pourrait s'intéresser à moi. Une fille banale. Bon je divague là un peu. Revenons à nos mots et tons. Je disais qu'il était là. Plus canon que lui tu meurs. C'était une journée récréative que les élèves de la terminale avaient organisée. En cherchant ses amis, ses yeux croisèrent les miens et il sourit comme s'il était satisfait. Il s'avança dans ma direction. Déjà le fait de voir le mec de loin me fait fondre, imaginons comment serais-je s'il est près de moi. De surcroît en train de me parler. Attends!! Stop!! Arrêtez le temps s'il vous plait!! Pause! Mais il vient vers moi. OK OK ! Je vais faire quoi ? Pas question de parler avec sinon je vais bégayer comme conne. Oui, il me fait perdre mes moyens. La peureuse que je suis a décidé de fuir.
T'es tarée toi. Le mec que tu aimes vient te parler et toi tu fuis. Les filles olala, me souffla cette satanée de conscience.
-Fabionika, Fabionika !!
Merde, il m'appelle. Aucune roue de secours maintenant. Je prends mon courage à deux mains et lui réponds.
-Henry, tu m'as appelé ?
-Oui Oui . Ça va ? J'ai remarqué que tu es seule, je voulais rester avec toi. Ça te pose un problème ?
OK. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui. Depuis quand il a l'habitude de me parler ?
- Henry: Bah il faut une première fois a tout .
Il lit dans les pensées des gens aussi?
-Henry: Ahah non!😄 Je lis pas dans tes pensées.
-Fabionika: ahhh dé..désolée
- Henry: Viens, allons dans un endroit calme .
Dans un endroit calme pour faire quoi mec ?
- Juste pour parler
Nous allons nous assoir dans un coin de la cour. Nous commençons à parler de tout et de rien. A un moment la conversation prend une autre tournure.
-Henry: Tu sais, j'aime une fille mais elle ne me remarque pas.
-Moi: Ah bon! Et pourquoi tu me dis ça?
Ah il aime une fille alors. Cette fille là doit etre aveugle pour ne pas le remarquer.
-Henry: Parce que tu la connais. Ça te dérange ?
-Moi: Non,non . Je la connais ? Elle s'appelle comment ? Pourquoi tu ne l'avoues pas tes sentiments?
-Henry: Oui tu l'as connais. Elle est ici à coté de moi . Je l'ai jamais avoué mes sentiments par peur d'être recalé.
-Moi: Mais y a que toi et moi ici. Tu dis qu'elle est là . Ne me dis pas que c'est ....
-Henry: Oui, cette fille là c'est toi.
J'ai l'impression que mon coeur va sortir de ma cage thoracique.
-Henry: Je t'..Demoiselle, réveilles-toi. Tu dors pendant l'examen. Tu as terminé ? me dit le surveillant
Je marmonne un pas encore Monsieur. Je m'épate de jour en jour. Je me suis endormie pendant un examen. Le pire, j'ai rêvé du garçon que j'aime. En fait, que j'aime en secret. Je tourne ma tête et je vois que mon voisin est le principal acteur de mes rêves. La honte. S'il savait que je rêvais de lui. La honte.Retour dans le présent
- Chérie, chérie Déborah pleure. En temps normal maman poule que tu es, tu serais déjà à son chevet. Tu penses à quoi beb ?
- Tu te souviens quand je me suis endormie lors de l'examen de chimie ?
- 🙄 Les femmes !! Toujours là à ressasser le passé. Oui, je m'en souviens.
- Bah ce jour-là, j'ai rêvé de toi.
-😋😋 Ah bon!
- Oui, t'allais dire que tu m'aimes mais j'ai pas eu le temps de te répondre. Je t'aime, je t'aime Henry. Mon regard brille que pour toi mon mari d'amour.💖
VOUS LISEZ
Évadés
Short StoryJe n'écris pas pour les amateurs d'exotisme mais j'écris pour ceux que tourmente le drame de la vie. ~Etzer Vilaire~ Alors que les réalités de la vie vous tracassent, vous retiennent prisonnier. Que faire ? Se morfondre sur son sort ? Noyer son cha...