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Il était déjà vingt heure passé, j'étais vêtu d'une longue robe bleu marine avec des motifs argentés, un long viol transparent sur la tête, les cheveux bouclés, et un maquillage parfait. Je m'étais faite belle pour un foutu inconnu sur j'étais destinée à épouser.

La sonnette retentis, ma mère va ouvrir. J'étais dans la cuisine, avec le plateau de tête et amuse-bouche prêt. Je les entends s'installer dans le salon alors j'y pénètre, plateau dans les mains. Je sert les thés et les cafés, et découvre le visage des prénommés parents de mon futur époux. Un homme habillé en costume cravate, hautain, chauve, le regard dur. Sa femme, en revanche, le souriait tendrement, et semblait avoir de l'empathie. Elle portait une magnifique robe rose poudrée, et était voilé d'un long tissu crème. Elle brillait de milles feux, et semblait avoir la quarantaine. J'arrive devant un jeune garçon, sûrement quinze ans. Il me sourit à son tour, et pris un verre que je tendait depuis mon plateau. Il murmura « Merci » et pris ensuite une assiette.

Je sert ensuite un troisième homme, sûrement plus de vingt ans. Il ne me regarde pas, et me remercie seulement après avoir pris sa tasse.
Enfin, je me positionne devant l'homme avec lequel j'allais faire ma vie.
Il me regarde, puis fronce les sourcils. Je me baisse légèrement pour lui donner accès aux vers ainsi qu'aux assiettes remplis de bonnes choses. Il se sert, mais ne dit rien. Il me regardait toujours assez mal. Je me redresse, pose le plateau sur la table, et m'assois à côté de lui, comme le veux sa mère.

- Ne sont-ils pas mignons ? Dit sa mère.
- Elle l'est encore plus avec moi. Lança mon frère, énervé par la situation. Je lui souris, et baisse les yeux.

Ils discutes et cetera, la khtoba se fait.

Ellipse d'une semaine.

Le mariage civile et religieux s'est fait. Je suis officiellement la femme de Karim. Nous ne nous sommes même pas adressé un seul mot depuis la khtoba.
Je suis dans la voiture à côté de lui, il roule, nos valises dans le coffre. Je regarde la route, puis prend mon téléphone. J'ai reçu des dizaines de message de mon frère jumeau, Sofien, donc j'y répond.

- Tu parles avec qui ? Dit Karim, en me lançant quelques regard, tout en restant concentré sur la route.
- Mon frère, pourquoi ? Répondis-Je alors, en le regardant à mon tour. Punaise il est.. beau, mais ça doit être ce genre de personne qui a le physique sans la personnalité.
- Et tu parles pas avec moi ? Il fait le choqué.
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je sais même pas pourquoi je t'ai épousé. T'es qui ? Tu veux quoi ? Je commence à hausser le ton.
- Eh, écoute moi bien toi : j'essaye d'être gentil avec toi, ne commence surtout pas à m'énerver. Je vois qu'il sert le volant, ses phalanges deviennent blanches.

Je me tais, et m'endors peu à peu.
Je me réveil ensuite par quelques secousses, j'ouvre les yeux et me vois dans les bras de Karim. Je gémis quelques mots incompréhensibles, et inaudibles. Il montait les marchés d'une grande maison, et ouvrit une porte. Il me posa sur un lit, et s'en allât.
Bon, moi qui pensait qu'il allait m'enfermer dans une cave..
Je me lève après avoir repris mes esprits, et sort de la chambre. Je me retrouve dans un long couloir, aux murs beiges, avec une dizaine de portes. Je descend les marches, et me retrouve dans un gigantesque hall. Il y a des hommes, beaucoup d'hommes, mais aucun Karim nulle part. J'essaye de le repérer, et me balade dans le hall, quand soudain, je sent qu'on m'attrape par Le Bras.

- Tiens tiens tiens, mais qui voila.. Dit un homme. Je pris peur et lui hurla de ma lâcher, mais rien à faire : il sert mon bras encore plus fort, qui me fit hurler de douleur. Je sentais les regards de poser sur nous, et un long silence pris place.
- Tu as une seconde pour la lâcher si tu ne veux pas que j'explose ton cerveau. C'était une voix familière, j'entends ensuite une gâchette retentir. Il lui a tirer dessus, entre les deux yeux. J'hurlai de peur et me mis à pleurer de terreur, je recule et me retrouve une nouvelle fois face à Karim. Il mis une mains derrière mon dos et me chuchota de me calmer. Il pris ma main, et me monta dans une nouvelle chambre, sûrement la sienne.

- Pourquoi !? Putain Karim tu.. tu l'as.. je n'arrivais pas à retrouver mes mots, je pleurais. Je m'assieds sur le lit, et Karim s'agenouilla devant moi.
- Tu vas devoirs t'y habituer. Que tu le veuilles ou non, tu es ma femme. On ne s'aime pas, mais c'est comme ça. Ne sort pas d'ici avant que je ne vienne te chercher. Compris ? Je hoche la tête pour dire oui, mais n'oublie pas l'image de l'homme, et le sang.
- Karim, c'etait qui ? Demandais-Je ?
- Personne, un de mes hommes ? Répondis-t-il.
- Pourquoi tu as des hommes ? Tu es qui ? Tu es quoi ? Poursuivis-je
- Une seule question par jour. Il me fit un clin d'œil et s'en allât.

Il a buté un homme devant mes yeux et ose me laisser comme ça sans explications ?

ForcéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant