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Karim

Il ne s'était pas passé un jour où je n'avais pas pensé à Safia. Pas un jour où je ne l'avais pas chercher, ou rêvé d'elle.
Moi et mes hommes avions enfin retrouvé la planque. Nous avions sauvé Safia, enfin... « sauvé ».
L'homme lui avait poignarder le ventre, elle avait perdu énormément de sang. On était à l'hôpital, moi et mes hommes, dans la chambre de Safia.

Deux près de la porte, deux autres assis, puis moi sur le canapé à côté d'elle. Je lui tenais la main. Dieu merci, notre sang était compatible. La grande dose de sang que j'avais donné m'avais affaibli mais je m'en moquais. J'avais retrouvé ma femme.

Les heures passaient, je m'étais un peu endormi, mes hommes étaient partis chercher un truc à manger ou à boire, j'étais seul avec elle, quand soudain, je la sent me serrer la main.

- Karim ? Sa voix était faible, elle essayait de se redresser.
- Non ! Non reste allongée, Safia. Mon ton était sec, je ne voulais pas passer pour le gars amoureux. Elle m'avais obéis, et regardais désormais sa main dans la mienne. Elle porta ensuite son regard vers mon visage. Elle se défigura et essaya de diriger son autre main vers mon visage, mais se plia de douleur.
- Putain.. marmonne Safia.
- Safia, comment tu te sens ? Demandais-je
- Je... j'ai mal Karim.. C'était qui ces gens ? Pourquoi ils m'ont fait ça ? Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Elle commence à avoir les larmes aux yeux. Ça me brisait le cœur de la voir dans cet état.
- Personne ne t'inquiète pas, ils ne te feront plus aucun mal. Je m'appuie un peu sur son lit, et dépose un baiser sur sa main.
- Non s'il te plaît répond à mes questions. Elle avait fermé les yeux. Je soupire et m'enfonce dans mon canapé. Je garde sa main dans la mienne, et commence à parler en regardant sa bague de fiançailles.
- Safia, je suis... un chef de mafia. Plus précisément le chef de Maria d'Italie, France et Espagne. J'ai des hommes partout dans le monde, dans les quartes coins du globe. Certains hommes sont encore en missions, certains sont morts, d'autres attendent d'être envoyés. Elle avait toujours les yeux fermés, mais elle serrait les poings. Ces personnes qui sont venus nous attaqués.. c'est pas des mafieux. C'était Alisa. Une keh que j'avais l'habitude de baiser avec ses potes. Elle est venue avec des hommes. Pur jalousie, elle voulait finir avec moi pour prendre la tête de la mafia. Quand elle a apparus que je m'étais mariée, elle t'as attaqué. Je vois une larme couler de ses joues, que je sèche.
- Safia, je suis désolé.. je lui sers un peu plus la main. Mes hommes entrent dans la chambre.
- Elle s'est réveillé ? Demande Nabil.
- Ouais Al HamdouliLlah elle s'est réveillée. Dis-je en fixant Safia.
- Attend je vais appeler le docteur alors. Enchaîne Tarik.

Il revient avec deux médecins peu après être partis.

ForcéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant